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INSécurité
La
lutte contre la criminalité passe par l’étude et l’analyse de
celle-ci. Sébastian Roché, sociologue et chercheur au CNRS français et Secrétaire
général de la société européenne de criminologie, a publié récemment
une étude scientifique « La délinquance des jeunes », aux éditions
du Seuil. Bien qu’une telle étude scientifique se doive d’être
politiquement correcte, il nous a semblé intéressant de vous en livrer
certains éléments d’analyse. Ceux-ci sont selon nous largement
transposables en Belgique, bien que les chiffres ne concernent que la
France.
La sécurité est l’absence de danger. Mais plus généralement, il s’agit de l’impression subjective ressentie par celui qui ne perçoit pas de danger. La sécurité – et son antonyme l’insécurité – sont donc des notions très subjectives. Le besoin de sécurité est un besoin psychologique fondamental de l’homme, qui s’il n’est pas satisfait, suscite un malaise et mobilise une part importante des ressources intellectuelles, nerveuses et physiques, qui pourraient être utilisées à
d’autres fins. De nombreuses activités humaines sont ainsi perturbées voire rendues impossibles lorsque règne un climat d’insécurité. Pistes
pour une sécurité efficace A
l’approche des élections, les politiciens traditionnels se souviennent
brusquement des électeurs. Ils tiennent, soudain, des discours sécuritaires,
parlent de tolérance zéro. Ils font quelques opérations de police bien médiatisées :
les journalistes et la TV assistent à leurs gesticulations. Comment croire ces
politiciens qui ont eu largement le temps de trouver des solutions quand ils
occupaient le pouvoir, mais qui attendent les élections pour se rappeler aux électeurs ?
Les promesses électorales n’engagent que ceux qui les écoutent ! |