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Le djihad mondial

HOSTILITE DE L'ISLAM A L'EGARD DES NON-MUSULMANS

 

Relevons des discriminations subies par les non-musulmans en terre d’Islam.

1. LA MECQUE ET MEDINE INTERDITES AUX NON-MUSULMANS

Au contraire des villes saintes des autres grandes religions, l'accès à La Mecque et Médine n'est permis qu'aux croyants de l'Islam. L’interdiction d’entrer à La Mecque remonte à sa conquête par Mahomet : "O vous qui croyez! les Infidèles ne sont qu'impureté. Qu'ils n'approchent donc point de la Mosquée sacrée après la présente année" (Coran IX,28 ). Mouvement belliqueux, car le verset suivant est la référence première de la doctrine du djihad: "Combattez ceux qui ne croient point en Allah ni au Dernier Jour, (qui) ne déclarent pas illicite ce qu'Allah et Son Apôtre ont déclaré illicite, qui ne pratiquent point la religion de Vérité, parmi ceux ayant reçu l'Ecriture! Combattez-les jusqu'à ce qu'ils paient la jizya directement et alors qu'ils sont humiliés" . La jizya est une taxe frappant exclusivement les non-musulmans. Le verset 5 de cette sourate est tout aussi peu engageant: "Quand les mois sacrés seront expirés, tuez les Infidèles quelque part que vous les trouviez! Prenez les! Assiégez-les! Dressez pour eux des embuscades".

L’exclusion des non-musulmans de Médine est la perpétuation d’un nettoyage ethnico-religieux exécuté par Mahomet. Emigrant dans cette ville, le Prophète en élimina toutes les tribus juives, la dernière, celle des Banou Qorayza, connut un sort particulièrement funeste : soupçonnée d'avoir trahi lors d'un siège, tous les hommes pubères — ils étaient de 600 à 900 — furent décapités et les femmes et enfants réduits à l'esclavage. On n’est pas loin du crime contre l’humanité !

Les musulmans ne montrent guère de respect pour les lieux saints des autres religions : ils les détruisent ou les occupent. A Ayodhya, une des sept villes saintes de l'hindouisme, le premier empereur moghol Babur a fait construire une mosquée en lieu et place d'un temple dédié au dieu Rama. A Jérusalem, la mosquée Al Aqsa occupe le mont du Temple. A Nazareth, une mosquée sera bientôt construite sur le parvis même de la Basilique de l’Annonciation.

 

2. LA PREEMINENCE MUSULMANE EST OBLIGATOIRE

"(...) dans la conception musulmane du monde, il est juste et normal que le pouvoir soit détenu par des musulmans, et seulement par des musulmans. (...) Que des non-musulmans gouvernent des musulmans est une offense aux lois de Dieu et à celles de la Nature, et cela est vrai au Cachemire comme en Palestine, au Liban comme à Chypre" (1). Du sommet de l'Etat à la direction d'un hôpital, le musulman doit diriger. Cette idée est le germe de guerres civiles.

 

3. LES NON-MUSULMANS NE PEUVENT FAIRE DE PROSELYTISME

L'apostasie (le fait de quitter l’islam) est puni dans presque tous les pays musulmans : les peines sont l'exhérédation, la dissolution du mariage et parfois la condamnation à mort comme en Mauritanie et au Soudan…  L’exclusion sociale est telle que devenir chrétien pour un musulman s’avère quasi invivable. Le renégat est "un traître et la loi insiste sur le fait qu'il doit être puni comme tel" (2). Rompre publiquement le jeûne du ramadan ou ne pas prier peut mener à la prison ou à la mort.

Cet été 2001, des chrétiens ont été poursuivis pour prosélytisme en Afghanistan, en Algérie et en Arabie saoudite. Le propagation de la foi musulmane est seule légitime, les conversions ne peuvent se faire que vers l'Islam, les non-musulmans sont appelés disparaître. En attendant, ils doivent se montrer discrets. De là découle l'interdiction constante d'élever de nouveaux lieux de culte non-musulman, même dans en Turquie. Dans la vieille Europe chrétienne, l'Eglise commence à intérioriser cet interdit : elle n'ose plus s'affirmer et, à Bruxelles, des prêtres en relation avec des musulmans craignent déjà d'être accusés de prosélytisme !

 

4. UN NON-MUSULMAN NE PEUT EPOUSER UNE MUSULMANE

A l’exception d’un ou deux pays, le non-musulman ne peut épouser une musulmane (l'article 1059 du code civil iranien, le code de la famille algérien, etc.) ni, bien entendu, avoir de relations sexuelles avec une musulmane (l'article 99 du code pénal iranien prévoit même la peine de mort). Par contre, le musulman peut épouser une non-musulmane, car l'homme étant le partenaire dominant, c'est l'islam qui l'emporte. En théorie, la non-musulmane doit cependant être monothéiste. Le mariage est possible suite à une conversion, mais comme celle-ci est à sens unique, elle incarne une volonté de domination. Ne tournons donc pas autour du pot : il s’agit bien de " racisme " au sens légal du terme.

 

LES DISCRIMINATIONS SONT FONDEES SUR LA DOMINATION MUSULMANE ISSUE DE TRES ANCIENNES VICTOIRES DE L'ISLAM

Les discriminations à l’égard des non-musulmans sont un héritage des victoires que Mahomet a remportées en Arabie et des traités imposés aux païens, juifs et chrétiens. Ceux-ci durent reconnaître la suprématie musulmane et payer un impôt spécial ; en échange ils avaient la vie sauve et pouvaient pratiquer leur culte, c'est le statut de dhimmi, ou protégé. Quant aux païens, ils n'avaient le choix qu'entre la conversion et la mort. Dans l'Islam classique, l'inégalité avait été chiffrée comme suit: "le taux de la dieh (le "prix du sang" est la somme à payer en dédommagement d'un meurtre à la famille de la victime), quand la victime est une femme libre et musulmane, est calculé sur la base de la moitié de l'homme libre et musulman. Le même principe du demi-tarif s'applique quand la victime est un juif ou un chrétien. Si c'est une juive ou une chrétienne, la dieh est encore réduite de moitié." (3)). Ces discriminations sont analogues à celles que les Mongols au XIVe siècle imposèrent aux Chinois : ils ne pouvaient diriger, détenir des armes… etc. mais au lieu d'être basées sur l'appartenance ethnique, elles le sont sur l’appartenance religieuse. "Tu ne tueras pas." ordonne la Bible (Deutéronome 5,17), mais le Coran affirme: "Celui qui tue volontairement un croyant aura la Géhenne pour rétribution: il y demeurera immortel." sIV,v93.

Mille trois cent ans après Mahomet, les non-musulmans en Islam ont toujours le statut de vaincu. Le maintien des discriminations constitue la preuve du maintien d’un esprit de conquête chez les musulmans. Affirmer que " l’islam est une religion de paix et de tolérance " alors que ces discriminations ne sont ni condamnées, ni combattues, par les musulmans est une infamie.

 

L'ESPRIT DE DJIHAD LES PERPETUE ET LES CONSOLIDE.

Le Coran fait écho à l'épopée guerrière mahométane et perpétue pour l'éternité des calomnies, des menaces et des déclarations de guerre à l'égard des non-musulmans. Ensuite, juristes et théologiens théorisèrent la vision d'un monde partagé entre le territoire de l'Islam ("Dar al-Islam", Dar signifie demeure) et le territoire de l'Impiété ("Dar al-Kufr"), encore dénommé territoire de la Guerre ("Dar al-Harb"), car ses habitants sont des ennemis potentiels. (Morabia). L'expansion de l'Islam étant assurée par le djihad.

Cette idéologie, toujours bien vivante, est clairement exposée par Khomeiny: "La guerre sainte signifie la conquête des territoires non musulmans. Il se peut qu'elle soit déclarée après la formation d'un gouvernement islamique digne de ce nom, sous la direction de l'Imam ou sur son ordre. Il sera alors du devoir de tout homme majeur et valide de se porter volontaire dans cette guerre de conquête dont le but final est de faire régner la loi coranique d'un bout à l'autre de la Terre". Elle est pratiquée par des militants islamistes, qui constituent des brigades internationales contre l'Infidèle en Afghanistan ou en Bosnie. Le djihad est souvent considéré comme le sixième pilier de l'Islam, "Nombre de hadîts (ou dits du Prophète) le placent au premier plan des obligations religieuses" (4).

 

L’AVIS DE DEUX GRANDS ISLAMOLOGUES

Alfred Morabia affirme : "Que cette notion de gihâd soit actuelle est une criante évidence. Chaque fois que les tensions ont besoin de se libérer, le rejet de l'"Autre" est senti impérativement; et l'époque d'angoisse (qalaq) que vit l'Islam contemporain ne peut que favoriser une double tendance à se refermer sur soi-même, dans une agressivité chargée de potentialités explosives et incontrôlables, et à se forger une idéologie d'auto-préservation, face à un monde étranger jugé hostile, incompréhensif et incompréhensible". " Le gihâd paraît dépassé, dans notre contexte du XXe siècle, si fondamentalement différent de l’époque où sa doctrine fut élaborée puis codifiée. Mais n’oublions pas que dans la conscience musulmane, l’inapplicabilité d’une loi ne lui fait aucunement perdre sa valeur de prescription religieuse. On se doit d’œuvrer pour provoquer les circonstances qui en permettront la remise en vigueur, le plus rapidement possible. ". (5)

Maxime Rodinson explique : " [Anciennement] La propagation (de la foi musulmane) par la lutte armée (jihad) se faisait quand les circonstances étaient favorables ; lorsqu’elles ne l’étaient pas et que l’ennemi était plus puissant que soi, on attendait " Et lorsqu’on lui demande " Ce désir de conquête (des musulmans) se perpétue-t-il aujourd’hui ? ", il répond : " Il est dans la tradition. Des textes et des coutumes subsistent. Même si on l’exerce pas pendant une période, il peut resurgir. Pour le moment, les Occidentaux (soit chrétiens, soit athées) sont les plus puissants. Par conséquent, les croyants doivent s’en accommoder et ne pas faire une guerre qu’ils sont sûrs de perdre ; ou bien il faut trouver des méthodes différentes (où les armes des plus faibles peuvent être efficaces, guérilla, terrorisme). ". (6) Soyons prudents car tout dépend du rapport de forces :"Ne faiblissez pas! Ne faites pas appel à la paix quand vous êtes les plus forts. Dieu est avec vous: il ne vous privera pas de la récompense due à vos œuvres."(Coran XLVII,35). Ce mot de Montalembert "quand je suis faible, je vous réclame la liberté au nom de vos principes; quand je suis fort, je vous la refuse au nom de vos principes. " sied à merveille à Mahomet. Restons forts. Ne désarmons pas tant que l’Islam n’abandonne pas ses discriminations à notre égard.

Augustin

  1. Bernard LEWIS, 1985: "Le retour de l’Islam". Gallimard. p 402
  2. Bernard LEWIS
  3. Jean-Pierre PERONCEL-HUGOZ, 1984: "Le radeau de Mahomet". Flammarion. Champs p 22
  4. Alfred MORABIA
  5. Alfred MORABIA dans " Le Gihad dans l’Islam médiéval " Albin Michel. 1993 p 341 et p 342.
  6. Interview dans " Cahiers d’Europe ", septembre 1996, n° 1.

 

Dossier
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Augustin

( Octobre 2001)

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