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Le djihad mondial

UNE NOUVELLE FORME DE GUERRE

 

Les 19 pirates, qui ont commis les attentats du 11 septembre, étaient tous arabes et musulmans. L’enquête conduit à Al-Ka’ida (la Base), organisation du saoudien Ben Laden.

 

LA DECLARATION DE GUERRE DE BEN LADEN

Le 23 février 1998, le journal arabe Al-Quds al-Arabi de Londres publiait une " Déclaration du Front mondial islamique pour le djihad contre les Juifs et les Croisés " signée par Ben Laden et des leaders de groupes islamistes d’Egypte, du Pakistan et du Bangladesh.

On y faisait le " constat " suivant:  1) La terre sacrée de l’Islam est occupée — depuis la guerre du Golfe — par des bases américaines en Arabie saoudite; ces troupes menaceraient les peuples islamiques voisins. 2) Alors que cette guerre a déjà fait plus d’un million de victimes, l’alliance des croisés et des juifs, insatisfaite malgré l’embargo, veut poursuivre ses destructions 3) Ces faits détournent l’attention de Jérusalem, occupée par Israël, Etat dont les Américains veulent assurer la survie en démembrant l’Irak, l’Arabie saoudite et le Soudan.

Ces crimes constituent une " claire déclaration de guerre contre Dieu, son Prophète et les Musulmans ", et comme la communauté musulmane se trouve en situation défensive (le devoir de djihad incombe alors à chaque individu), les signataires de la déclaration émettent la fatwa suivante : " Tuer les Américains et leurs alliés, civils et militaires, est un devoir pour chaque musulman qui en est capable, dans tout pays où c’est possible, jusqu’à ce que la mosquée Aqsa [de Jérusalem] et la mosquée Haram [de La Mecque] soient libérées de leur emprise et jusqu’à ce que leurs armées, détruites, quittent les terres de l’Islam, incapables de menacer quelque musulman que ce soit ".

Officiellement, il faut bouter les mécréants hors d’Islam. Mais, officieusement, comme le démontrent les déclarations des guerriers de Ben Laden, il s’agit d’islamiser le monde.

OUI, LA GUERRE 

En affirmant " ce n’est pas la guerre ", les dirigeants belges démontrent leur aveuglement et leur incompétence à nous défendre. D’ailleurs, 20 jours avant l’attaque, ils ne ressentaient plus aucune menace: " Hier, nos soldats ont défendu notre sol, notre liberté. Aujourd’hui, dans un contexte bien différent, nous pouvons leur assigner d’autres missions  (…) exporter [notre] stabilité ". écrivait André Flahaut, ministre de la " défense " nationale, (La Libre Belgique 20/8).

Clausewitz a écrit : " La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté ". Les déclarations de Ben Laden et les attentats du 11 ne laissent subsister aucune équivoque : " La guerre naît de l’hostilité, celle-ci étant la négation existentielle d’un autre être " (Carl Schmitt). L’"ennemi" est cet autre, étranger, avec qui des conflits sont possibles, sans pouvoir être résolus, ni par des normes préétablies, ni par l’arbitrage d’un tiers. Les terroristes islamistes correspondent indiscutablement à cette définition.

UN ENNEMI SANS UNIFORME

La guerre est déclarée, mais il n’existe pas de ligne de front. La subversion pratique le double langage : comment reconnaître l’ennemi ? En lui demandant " qui es-tu ?" avec un détecteur de mensonge? Cet ennemi ne se distingue ni par l’uniforme, ni par la barbe (les pirates avaient reçu comme consigne de la raser), ni par les documents d’identité (les assassins du commandant Massoud étaient des Marocains, détenteurs de passeports belges volés), ni par la nationalité (des Belges, d’origine maghrébine, ont été arrêtés pour des actions terroristes), ni par l’origine (un Savoyard converti est impliqué) ni par le port d’une arme (le 11 septembre, un couteau suisse, un cutter et une formation en arts martiaux ont suffi). Il faut rassembler une série d’indices pour pouvoir l’identifier, sans aucune certitude, cependant. Même avec de très faibles probabilités, le risque peut s’avérer énorme. Comment assurer dans de telles conditions une protection suffisante, sans commettre d’injustices, sans préjugés, sans tenir compte de l’appartenance religieuse ou ethnique ? Dans un aéroport américain, par exemple, les passagers d’un avion ont refusé de voyager en compagnie d’un arabo-musulman. Les 19 kamikaze étaient, en effet, tous arabo-musulmans. Dans l’absolu, la probabilité qu’un résident arabo-musulman se transforme en kamikaze est très faible, mais elle s’avère énorme, si on la compare à celle d’un résident d’une autre origine. Comment vivre dans une société où la confiance disparaît ? " En Californie, la diversité ethnique devient un problème." titrait Le Monde du 23 septembre : ce journal évoquait le cas d’une société employant du personnel qualifié en provenance du Proche Orient et située tout près de l’aéroport de Los Angeles. En revanche, les terroristes, d’une même origine ethnique, communiquent dans des dialectes rares et forment de ce fait des groupes impénétrables.

Faire la guerre, c’est chercher le talon d’Achille " disait Levinas. Notre point faible, outre nos bons sentiments et le mirage inhibiteur de l’antiracisme, est la quasi-impossibilité d’identifier notre ennemi. En nous menant, à marche forcée, vers le " multiculturalisme ", Louis Michel et ses acolytes écolos, PS… etc. préparent notre destruction. On pourrait imaginer de les traduire un jour devant une cour de justice internationale, siégeant à Belgrade, pour non-assistance à civilisation en danger ! Politique fiction à l’image de celle de Mario Gotto, qui imaginait nos ministres poursuivis pour manque de charité envers les " sans-papiers ".

LA GUERRE PARTOUT

Le massacre du 11 septembre est un acte de guerre, mais il n’a pas été revendiqué. Tout ce qui détruit les " Américains et leurs alliés, civils ou militaires, " est un succès pour l’ennemi. Un terroriste cherchait à piloter un avion d’épandage agricole, un autre voulait pouvoir conduire un camion destiné au transport de matières dangereuses. Désormais pour toute catastrophe, même écologique, pour tout tir de kalachnikov, on soupçonnera du terrorisme.

Nombre de délinquants, surtout d’origine arabe, expriment de la haine, brûlent des voitures, attaquent des pompiers, font " la guerre des rues " (Christian Jelen) : doivent-ils être traités comme des ennemis ? Ils nous portent préjudice, divertissent des troupes de leur mission de défense, créent des zones de non-droit favorables à leurs activités illégales, mais qui peuvent aussi servir de refuge aux terroristes. Et s’ils sont incarcérés, certains imams n’hésitent pas à les récupérer pour leur combat contre les mécréants.

A Béziers, le 2 septembre dernier, Safir Bghioua, un jeune homme d’origine marocaine, tire une roquette sur une voiture de policiers, crible de balles l’adjoint au maire, et meurt en affrontant la police, le front ceint d’un bandeau blanc portant la profession de foi musulmane " j’atteste qu’il n’y a de Dieu que Dieu et Mohammed est son messager ". Chez lui, la police découvre un arsenal impressionnant. Qui était-il réellement? Un martyr de l’Islam, un insensé, un délinquant, un terroriste solitaire?

Les clandestins qui débarquent par milliers sur nos côtes ne doivent-ils pas être considérés comme des envahisseurs ? Ils s’installent chez nous contre notre volonté et islamisent notre territoire. Rappelons que le terme latin hostis a évolué du sens d’étranger vers celui d’ennemi.

LA DELINQUANCE SACREE

L’islam médiéval distinguait deux types de combattants : les gazi, guerriers des " marches ", portaient la guerre en territoire ennemi, par l’invasion ou la razzia, tandis que les fidai, appelés assassins par les Occidentaux, pratiquaient le meurtre de personnalités au péril de leur propre vie. Stupéfaits, nous les retrouvons, chez nous, au XXIe siècle.

Le gang de Roubaix, arrêté le 28/2/1996, attaquait des banques pour financer un réseau terroriste islamiste. Son fanatisme religieux justifiait son extrême violence. La délinquance s’inscrit dans une action subversive plus large. " Les extrémistes recrutent principalement chez les jeunes, et souvent chez les marginaux. Ils sont pléthore. (…). Ces militants-là vivent généralement dans la délinquance. C’est ainsi qu’ils financent une partie des activités du groupe. C’est bien pourquoi nous ne dissocions pas la lutte contre ce radicalisme du combat contre la criminalité " affirmait, dans Le Figaro du 21 septembre dernier, un policier français, spécialiste de l’anti-terrorisme, . Le 27, le même journal nous apprenait que le groupe " Al Takfir wa ‘l Hijra " (Excommunication et Hégire) " recommande le crime contre les " mécréants " [et] (…) encourage aussi le vol et le trafic de drogue, à condition qu’un cinquième du produit du délit soit destiné à la cause islamiste ". Même un journal catholique particulièrement islamophile le reconnaît: " sous couvert d’une lecture impropre de la religion, des détenus radicalement fondamentalistes pratiquent la prédication à outrance et tendent ainsi, sous couvert d’islam, à légitimer hold-up, fabrication de faux papiers, etc. Une difficulté supplémentaire pour les enquêteurs. ". La Libre Belgique du 23 septembre utilise, à cet égard, toutes les précautions d’usage: le Coran n’est pas responsable ! Mais comment faire alors l’exégèse de la sourate IX, verset 5, du Coran qui ordonne : " Lorsque les mois sacrés seront expirés, tuez les infidèles partout où vous les trouverez… (etc.) ". Il en est de même de quantité d’autres versets. 

MOURIR AU COMBAT

Le Coran promet une récompense pour les shahid, les musulmans qui meurent pour la cause de Dieu. La tradition prévoit que leurs péchés seront pardonnés, leurs intercessions pour 70 proches acceptées. Ils iront au Paradis et épouseront 72 houris (vierges). Pour prouver leur sacrifice, on les enterre avec leurs vêtements ensanglantés. La mort au combat est le sommet des aspirations du croyant (Encyclopédie de l’Islam). Comment peut-on dissuader un ennemi qui souhaite la mort ?

Augustin

(Bastion n°56 d' Octobre 2001)

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