Les partis politiques francophones ont décidé d’imposer à la population belge le droit de vote des immigrés.

Car il s’agit bien d’imposer aux Belges une mesure que la majorité refuse, n’en déplaise au « Swar » qui publie opportunément un sondage favorable et totalement incompatible avec un autre sondage précédemment réalisé par des journaux flamands.

Les partis qui se prétendent démocrates oseraient-ils organiser un référendum sur le sujet? Le référendum est anticonstitutionnel vont-ils répliquer en cœur et le sourire aux lèvres !

Bande d’hypocrites et de faux démocrates. Il y a longtemps qu’ils auraient pu modifier la Constitution!

Quoi de plus démocratique qu’un référendum après un large débat réellement contradictoire? Et si la Constitution l’interdit, c’est qu’elle est anti-démocratique et doit être modifiée au plus vite...

Mais les partis qui se prétendent démocratiques ont peur du peuple: il n’a droit à la parole que s’il justifie les prises de position de la caste des démocrates auto-proclamés. Dans le cas contraire, on se réfère à des « valeurs supérieures », prétendument universelles, qui font le jeu de l’oligarchie et de sa dictature.

Le droit de vote des étrangers est contraire non seulement à l’intérêt des Belges et de la Belgique, il va même à l’encontre des intérêts biens compris des immigrés, puisqu’il est un obstacle à leur intégration. En fait, le droit de vote des non-Européens n’a qu’une seule justification: le clientélisme politique à courte vue. Il s’agit de fournir à tous les allocataires sociaux d’origine étrangère un moyen de rémunérer politiquement les politicards qui leur ont obtenu des avantages sociaux. Sans droit de vote, pas de clientélisme politique ! Et comme beaucoup d’étrangers ne veulent pas acquérir la nationalité belge, qu’on leur offre sur un plateau d’argent...

Ce n’est pas un hasard si l’octroi du droit de vote coïncide avec des mesures pour museler l’opposition.

Les Belges sont résolument et massivement contre. Pas besoin de sondage. Il suffit d’aborder les gens dans la rue. Même l’électorat traditionnel du PS fulmine: ils n’ont qu’à devenir belges!

L’octroi de vote aux non-Européens va donc provoquer un ras de marée en faveur des partis qui y sont opposés: il faut donc les décapiter, les mettre hors la loi, leur enlever tout moyen d’action.

Les démocrates autoproclamés – qui monopolisent le pouvoir et s’en servent de manière éhontée à leur seul profit¹ – traitent ceux qui les critiquent de « liberticides » (= tueurs de libertés).

Les « liberticides » ne sont pas ceux qui s’opposent au droit de vote: ceux-ci sont bien plus démocrates que les partis qui s’affublent abusivement du titre de « démocratiques ». Ils écoutent en effet la masse de leurs électeurs.

Les liberticides sont ceux qui veulent museler l’opposition en modifiant les règles électorales à moins d’un an des élections, et se moquent d’une résolution du Conseil de l’Europe qui l’interdit.

Les liberticides sont ceux qui empêchent leurs adversaires d’accéder aux médias et de participer aux débats, qui mettent des seuils électoraux alors que la Constitution prévoit une représentation proportionnelle sans exception, qui veulent priver leurs adversaires de moyens financiers ou qui déclarent que dire tout haut ce que beaucoup de citoyens n’osent même plus penser est un délit et n’a rien de politique!

Être liberticide, c’est encore avoir le culot de regretter – comme certains journalistes de la presse couchée – que les mesures liberticides projetées ne soient même pas rétroactives !

Être liberticide, c’est céder comme le Ministre de l’Intérieur, au chantage d’illégaux qui veulent violer l’Etat de droit.

Être liberticide, c’est mettre en place une société multiculturelle – sans demander l’avis de la population – alors que l’on sait que c’est une véritable bombe à retardement, qui aboutit inéluctablement à une guerre civile et qui ne peut être désamorcée que par une dictature supprimant toute liberté.

On est en pleine logique orwélienne: La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l'esclavage. L'ignorance, c'est la force! Ce n’est donc pas sans raison que le Bastion a décidé de célébrer à sa manière dans ce numéro le centième anniversaire de la naissance d’Eric Blair, dit George Orwell...

Licencié en Sociologie, Science Politique et en Droit