L’enseignement doit préparer la population à la dictature. Une école qui forme de bons citoyens est un obstacle à la dictature. En fait, il reste des écoles destinées aux élites dirigeantes, mais l’école populaire doit préparer les futurs esclaves à leur sort.

1. Absence de maîtrise de la langue: on ne discute pas de philosophie ou de droit avec des borborygmes et des onomatopées, ou en pratiquant l’écriture phonétique.

2. Histoire déstructurée: il faut faire disparaître la ligne chronologique de l’Histoire. L’individu ne doit pas se situer dans le temps de manière à lui éviter de pouvoir se projeter dans le futur.

Tant dans 1984 d’Orwell, que dans le meilleurs des mondes de Huxley, l’histoire n’existe plus: on ne vit que dans l’éternel présent.

3. L’information philosophique, politique et économique, quand elle existe doit être purement orientée: on sombre dans le manichéisme. Il y a le Bien et le Mal: ce dernier est personnalisé par le « fascisme ». Et bien sûr, on ne discute pas avec un fasciste!

4. Il faut éviter tout enseignement de la logique, qui permet d’élaborer un raisonnement critique. La mémoire est privilégiée.

5. « L’école de la réussite », doit permettre à tous d’obtenir un diplôme. L’école n’opère donc plus une sélection des meilleurs éléments en fonction de leur intelligence, de leurs compétences et de leurs efforts. La sélection s’opérera donc sur la base d’autres critères, le népotisme, l’origine sociale ou la servilité au système.

6. Il faut former des avachis: l’effort et la discipline sont à proscrire!