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ISLAM ET Démocratie

 

Nature de l’Islam

Il convient avant tout de rappeler que le Coran n’est pas, comme la Bible ou les Evangiles, un récit humain, mais serait la parole parfaite d’Allah transmise par l’archange Djibril à Mahomet. Le Coran ne pourrait donc être critiqué ni adapté : il est immuable et intemporel. Bien mieux, en proclamant Mahomet le dernier (ou le « sceau ») des prophètes, l’islam interdit toute évolution ultérieure.

Autre point important, l’islam n’est pas une religion spirituelle, mais une religion rituelle et formelle : ce qui compte n’est pas ce qui se passe dans le cœur (ou l’esprit) du musulman, mais si des rites ou les actes de la vie quotidienne ont été ou non accomplis dans les formes prescrites. L’islam définit très précisément ce qui est « licite » et « illicite »1. La conscience et le raisonnement humain n’y trouvent aucune place : il faut s’y soumettre parce qu’Allah le veut et les voies d’Allah sont impénétrables. L’obéissance est exigée à la lettre mais non dans l’esprit : de nombreux artifices permettent de tourner2 les règles de manière fort hypocrite. Certes, il existe de la spiritualité en islam, mais il s’agit alors d’ « innovations » (formellement interdit) ou de « sectes » comme le soufisme.

Enfin, le prophète Mahomet est le modèle que doit tenter d’imiter tout musulman. Et si Mahomet était un chef religieux et un prédicateur, il a été surtout le chef pervers3 d’une bande de pillards qui pratiquaient la razzia sur les caravanes des incroyants, avant de devenir un chef de guerre et un conquérant usant de la ruse, du mensonge, de l’assassinat politique et appliquant largement les leçons de Machiavel neuf cents ans avant le maître italien. Vraiment rien de commun avec le Christ ou Bouddha ! Le fait que Mahomet soit le modèle ultime à suivre par tout musulman devrait déjà suffire à convaincre que l’islam est non seulement incompatible avec nos valeurs, mais veut détruire notre civilisation.

Ce n’est pas parce que l’islam est une religion monothéiste et qu’elle se rattache à une certaine tradition juive et chrétienne que le Dieu des chrétiens est le même dieu qu’Allah. Avec un tel raisonnement, les sectes satanistes adoreraient un dieu de bonté et de tolérance !

 

UNE RELIGION INTRINSèquement INégalitaire

 

La Charia (loi d’Allah) institue explicitement l’inégalité entre les êtres humains4. D’abord, il y a des hommes libres et des esclaves : c’est Allah qui le veut et l’a précisé dans le Coran. «Abolir l’esclavage relevait quasiment de l’inconcevable. Interdire ce que Dieu permet est un crime presque aussi grand que de permettre ce qu’Il interdit»5. Si l’esclavage n’existe plus du point de vue du droit international, il n’est toujours pas aboli dans les faits : il subsiste encore en Mauritanie et dans d’autres régions musulmanes.

Une seconde discrimination est instituée entre musulmans et « gens du livre »6, polythéistes ou athées : ces derniers n’ont même pas le droit de vivre. Un non musulman ne peut par exemple jamais témoigner contre un musulman : en l’absence de témoin musulman, un musulman peut voler en toute impunité un non-musulman. En terre musulmane, l’athée n’a aucun droit, sinon celui de se convertir ou d’être exécuté.

« La discrimination que rejette l'Islam, c'est celle qui se fonde sur la couleur de la peau, sur la nationalité... Quant à la discrimination entre hommes et femmes, c'est une chose normale, naturelle qu'il n' y a pas lieu de rejeter, elle fait partie de l'Islam »7. Mais comment peut-il en être autrement dès lors que le Coran, c’est-à-dire Allah lui-même, impose des discriminations sur base du sexe8. Par exemple, une femme peut être battue ou unilatéralement répudiée par son mari. Une musulmane ne peut en aucun cas épouser un non musulman. Le Coran et la Sunna regorgent de prescriptions défavorables ou méprisantes à l’égard des femmes. Il faut être d’une parfaite mauvaise foi pour oser soutenir le contraire !

L’islam refuse la notion de citoyenneté

« Dans l’islam, la notion de citoyenneté n’existe pas, mais celle de communauté est très importante »9. Par delà les frontières, l’islam ne connaît que l’Oumma, la communauté des croyants : l’ensemble de ceux qui sont soumis inconditionnellement à la volonté d’Allah. L’islam ne conçoit pas que des citoyens responsables puissent prendre en main leur destin en agissant sur la politique, sinon pour propager la parole d’Allah et instaurer sur le monde l’ordre islamique. L’Islam n’est qu’abandon à la volonté d’Allah.

L’appartenance à l’Oumma non seulement prime l’appartenance à toute autre communauté, mais le plus souvent s’y oppose. Il est par ailleurs significatif que pour obtenir la nationalité dans la plupart des pays musulmans, la première condition est d’être musulman !

L’Islam religion sectaire

L’islam interdit à un musulman de se convertir à une autre religion et tout musulman apostat doit être condamné à mort. Ceci explique notamment que les pays musulmans colonisés n’ont jamais été convertis au christianisme. Le fait d’empêcher un croyant de quitter une communauté religieuse est le principal argument pour condamner les sectes. Pourquoi ne considère-t-on pas l’islam comme une secte nuisible ? Parmi les 17 péchés capitaux de l’islam, le plus grave est l’incroyance, largement avant le meurtre et le vol.

L’islam est incompatible avec la démocratie

L’islam est comme les autres grandes religions monothéistes une révélation : le message divin a été révélé aux hommes et il n’est pas question de le modifier par un vote humain ou par la négociation. Mais contrairement au christianisme qui prévoit la séparation de l’Eglise et de l’Etat « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu », l’islam interdit toute séparation entre la religion et les autres aspects de la vie sociale. «L’idée qu’il puisse exister des êtres, des activités ou des aspects de l’existence humaine qui échappent à l’emprise de la religion et de la loi divine est étrangère à la pensée musulmane10 L’islam est donc une doctrine totalitaire qui englobe tous les aspects de la vie sociale et de la sphère privée. Bien plus, le Coran fixe de manière précise nombre de règles de droit. Celles-ci sont complétées par des Hadiths (paroles du prophète Mahomet PSL) et constituent la Charia, la loi divine. La Charia veut « contrôler dans leurs moindres détails les activités politiques et sociales des individus, sans aucune restriction la vie des fidèles, et s’assurer que les autres religions ne puissent pas gêner l’islam »11. La Charia prime le droit des hommes et ne peut être adaptée par un quelconque parlement ou par la volonté du peuple12. «Selon la doctrine musulmane, l’homme n’a pas le pouvoir de légiférer; pour les croyants, il n’existe qu’une seule loi: la sainte loi révélée par Dieu13. La loi des hommes ne peut aller à l’encontre de la loi d’Allah, qui est infaillible. L’islam impose donc un régime théocratique, totalitaire et donc incompatible avec toute démocratie.

Le djihâd (guerre sainte)

« Les relations entre l'Islam et le monde non musulman sont, par définition, conçues sous un angle fondamentalement conflictuel dans la doctrine islamique classique. […] L'obligation de soumettre les populations qui refusent l'Islam se trouve encore affirmée sans ambiguïté dans le hadith (récit de la vie du Prophète, consigné dans la Sunna) suivant: "J'ai reçu l'ordre de combattre les gens jusqu’à ce qu'ils disent: "Il n'y a d'autre divinité que Dieu" […] Le devoir assigné à la communauté musulmane par la révélation et les paroles du Prophète est clairement énoncé: elle a pour mission de propager la parole de Dieu afin d'établir sur le monde l'ordre voulu par Lui. Et l'instrument par excellence de cette propagation sera le djihâd »14. Ce texte de l’ULB est clair : pas besoin d’autre commentaire !

L’islam est incompatible avec les droits de l’homme

Les quelques éléments ci-dessus devraient suffire pour nous convaincre de l’incompatibilité de l’islam avec les droits de l’homme. Mais le sujet mériterait un livre à lui seul. Nous espérons traiter ce sujet, point par point, dans un prochain article. Mais il suffit pour s’en convaincre de savoir que les musulmans ne peuvent accepter la déclaration universelle des droits de l’homme. Une déclaration islamique universelle15 des droits de l’homme, conforme aux prescrits du Coran et de la Sunna a été élaborée à Londres par le Conseil musulman, et proclamée à Paris en 1981.

Conclusion

Pour un Occidental, reconnaître la véritable nature de l’islam imposerait une série de conclusions et de conséquences impossibles à admettre. La logique qui en découlerait sort tellement des limites acceptables du champ culturel et idéologique politiquement correct, que nos intellectuels conformistes préfèrent ne pas savoir. Encore faudrait-il que du haut de leur suffisance, de leur paresse intellectuelle et de leur ethnocentrisme, ils puissent accepter que d’autres civilisations se fondent, non seulement sur un système de valeurs différent, mais aussi sur des conceptions absolument antagonistes. Il n’y a pas d’islam modéré et il n’y a pas d’islam compatible avec nos valeurs, et si c’était le cas, l’islam n’existerait plus. La conclusion qui s’imposerait clairement serait l’interdiction pure et simple de l’idéologie islamique sur notre sol et de se préparer à un conflit inéluctable de civilisations.

Une remise en cause tellement radicale de leur conception du monde s’avérant impossible, ils préfèrent nier le problème, faire preuve d’angélisme et se laisser bercer par les mensonges machiavéliques de musulmans qui les confortent dans leurs illusions. Ce sont ces derniers pourtant qui, au mieux les égorgeront et au pire les asserviront. Ce n’est pas parce que nous connaissons de braves Arabes – il y a partout de braves gens – que la nature de l’islam s’en trouve modifiée en quoi que ce soit. Pour les mêmes raisons, dans les années trente, beaucoup de démocrates n’ont pu accepter de reconnaître la nature véritable de l’idéologie hitlérienne, et cela s’est payé par plus de 50 millions de morts. On peut donc craindre le pire pour notre avenir…

Nicolas Bagration

 

1.Tous les rapports et actes humains sont classés dans une des catégories suivantes : obligatoire, conseillé, neutre, déconseillé, interdit.

2. Par exemple pour le prêt à intérêt qui est formellement interdit, mais largement pratiqué par des voies détournées. Ou encore, si le meurtre est interdit, il est autorisé de rémunérer les services d’un tueur !

3. Après sa première épouse, la riche Khâdidja, 15 ans plus âgée que lui, Mahomet épousa notamment Aïcha, fille de son conseiller Abou Bakr, qui était âgée de 6 (six) ans, et la déflora alors qu’elle avait 9 (neuf) ans !

4. Pour l’anecdote, le Coran traite également du statut des Djinns (sic !) et des hermaphrodites ! On croit rêver.

5. Bernard Lewis. Que s’est-il passé? L’Islam, l’Occident et la modernité Ed. Gallimard

6. Les « gens du Livre » sont essentiellement les Juifs et Chrétiens, êtres inférieurs car ils persistent dans l’erreur, mais qui bénéficient malgré tout de certains droits (statut de dhimmi), car ils croient aux écritures antérieures au Coran.

7. Cheikh Karadhaoui, « spécialiste » en Charia et en fatwas islamiques, interrogé sur la discrimination en Islam entre hommes et femmes par la chaîne Al Jazira, en date du 9 septembre 2001, émission « la Charia et la vie »

8. Le Coran, sourate IV verset 38 « Les hommes sont supérieurs aux femmes… Les femmes vertueuses sont obéissantes et soumises…» . Le témoignage d’une femme ne vaut que la moitié de celui d’un homme (Coran, S 2 v 282) et il en est de même pour de nombreux autres droits.

9. Amar Lasfar, imam de la mosquée de Lille-Sud et président de la Ligue islamique du Nord

10.Bernard Lewis, Id.

11. Hurgronje Snouck. Islamologue de renom. La Charia réglemente absolument tout, depuis l’usage du cure-dents jusqu’à la manière de satisfaire ses besoins naturels !

12. Pour les musulmans, seul le mariage musulman est valable. Les femmes mariées civilement ou dans une autre religion ne sont donc pas mariées et vivent en état de concubinage : ce seraient donc des putains, elles peuvent être traitées comme telles.

13. Bernard Lewis, Id.

14. Robert Anciaux, "Questions approfondies d’institutions musulmanes" ULB, (P.U.B. Cours – Librairie 3e édition 1991-1992/1)

15. Si elle est universelle, elle s’impose à tous et s’oppose donc à son homonyme non islamique qui a même vocation.

 

 

 

 

(Bastion n°64 d'octobre 2002)

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