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Laurette Onkelinx, Ministre de l’Injustice, mise à nu...
Laurette est née le 2 octobre 1958 à Ougrée. Son père Gaston, est originaire de la province du Limbourg, dont il gardera toujours l’accent ; il est venu trouver du travail en octobre 1950 à Ougrée. Il y sera syndicaliste et deviendra député et bourgmestre. Elle a cinq frères et sœurs. Laurette étudie le droit à l’université de Liège et devient avocate. Elle épouse Abbès Guenned. En 1988, elle devient député PS de Liège. En 1992, elle est ministre, fonction qu’elle ne quittera plus que quand le PS sera dans l’opposition.
Le frère aîné de Laurette, Patrick est patron du restaurant le « Beau Vivier » à Ougrée, où l’argent coule à flots. Pourtant, on dit qu’il touche une pension d’invalidité pour incapacité de travail. Après un barbecue organisé le 26 avril 2003, par Alain Mathot (le fils de l’autre) et Isabelle Simonis (celle qui a dû démissionner), Patrick Onkelinx a été agressé par deux individus cagoulés à coups de revolver. Touché dans la masse graisseuse (sic !), il sera hospitalisé au CHU d’Angleur. La recette de la soirée PS, plus de 12.500 euros aurait disparu. On évoque un règlement de compte mafieux. Peu après, les deux agresseurs sont arrêtés : ce seraient deux proches de la victime. Mis immédiatement au secret, leur avocat est curieusement Marc Uyttendaele,… le constitusocialiste époux de Laurette. On attend avec impatience plus de précisions sur cette curieuse affaire…D’autant plus que, récemment, Patrick a été arrêté pour port illégal d’arme !
La jeune sœur de Laurette, fin 79 ou début 80, a été incarcérée pour trafic de drogue.
En 1996, le mari de Laurette, Abbès Guenned, a été placé sous mandat d’arrêt international par le Maroc pour trafic de drogue et association de malfaiteurs : mais celui-ci s’est bien gardé de remettre les pieds dans son pays d’origine ! Le 31 juillet 1997, il est arrêté en flagrant délit à l’aéroport de Zaventem, alors qu’il utilisait un passeport diplomatique. Laurette s’empressera de divorcer pour éviter le scandale : on parle du divorce le plus rapide de l’histoire de Belgique : un mois après, le divorce était officialisé. Faut-il ajouter que Abbès Guenned utilisait illégalement un passeport diplomatique qu’il avait conservé « comme souvenir » et dont on se demande à quel titre il l’avait obtenu… puisqu’il n’a jamais été diplomate ! Le 21 juillet 1998, Abbès Genned est à nouveau arrêté pour le même motif, à l’aéroport de Adnan Menderes de Izmir (Turquie). Il sera brièvement incarcéré, libéré, puis à nouveau arrêté deux jours plus tard sur appel de la Cour supérieure : le Maroc réclamait son extradition. Guenned prit – un hasard? –Marc Uyttendaele comme avocat, tandis que le département de la Justice belge intervenait directement auprès de son homologue turc Hassan Denizkurdu, en fournissant des explications fallacieuses. Pour éviter une crise diplomatique, Abbès sera finalement libéré. Ces faits ont notamment été rapportés par le journal turc Milliyet du 15 août 1998, sous le titre « Belçikali Bakan esi krize yol açti », ce qui signifie en français: « Le compagnon d'un ministre belge a causé une crise ». Le 20 novembre 1999, Laurette se remarie avec le constitusocialiste Uyttendaele. Devinez qui sont les témoins ? Les deux anciens époux des nouveaux conjoints ! Abbès Guenned est donc le témoin de Laurette : preuve qu’ils sont restés dans les meilleurs termes.
En tellement bons termes que Abbès Guenned est actuellement conseiller de Laurette dans sa « cellule stratégique » (ce qu’on appelait précédemment un cabinet ministériel). Il est vrai qu’il faut chercher pour le trouver parmi la flopée de collaborateurs de Laurette : son cabinet est l’un des plus fournis du gouvernement. Les compétences d’Abbès: les cultes, la politique multiculturelle et la politique des grandes villes – nous sommes étonnés de ne pas y trouver les affaires de stupéfiants –… Faut-il préciser qu’Abbès est fermement opposé à l’interdiction du voile islamique, comme la majorité du PS (Voir son appel contre l’interdiction du voile dans LLB du 15/01/2004) et qu’il a participé à la mise sur pied du COIFE (Collectif d’associations Opposées à l’Interdiction du port du Foulard à l’Ecole) ? Un collaborateur d’Abbès serait un dénommé Kissi Benjelloun, président de l’Union des Mosquées.
Celui-ci, boucher de son état, se serait rapidement enrichi grâce à un véritable syndicat de propriétaires musulmans. Il est accusé dans les milieux islamistes de vouloir contrôler à son profit le juteux marché de la viande hallal. Kissi Benjelloun aurait par ailleurs de sérieux problèmes avec le fisc français. Le précédent ministre de la justice, le pâle Verwilghen, avait mis son veto à la nomination de 8 membres de l’exécutif des musulmans de Belgique (sur 16 élus, soit 50%), au motif que la Sûreté de l’Etat les suspectait d’être des extrémistes. Le mari de Laurette fut choisi par ceux-ci comme avocat pour défendre leurs intérêts. Dès qu’elle remplaça Verwilghen, Laurette s’empressa de nommer ces huit intégristes : par arrêté royal du 18 juillet 2003, des membres réputés proches des « Frères musulmans » et du mouvement turc extrémiste « Milli Gorüs » étaient nommés. Parmi ceux-ci Mohamed Boulif, nouveau président de l’exécutif, remplaçant Nordin Maloujahmoun, réputé bien plus modéré. Boulif s’est immédiatement employé à bénéficier d’ une « indemnité » de fonction totalement indue.
Un accord avec le Gouvernement datant de mars 1998 prévoyait que l’assemblée générale des musulmans (assemblée de 68 membres élue au suffrage universel de tous les musulmans de Belgique) serait renouvelée après 5 ans à raison d’un tiers.
Mais l’assemblée en place ne convenait pas à Laurette, notamment parce qu’elle n’était pas contrôlée par le PS. Sous prétexte que l’équilibre linguistique n’était pas respecté – il était majoritairement francophone ! – et qu’il n’y avait pas d’équilibre homme-femme – comme si cela était possible en Islam –, il fallait donc renouveler cette assemblée intégralement. En réalité, il semble que certains leaders religieux musulmans se soient engagés à appeler à voter PS, pour autant qu’ils soient amenés à y siéger. C’est ce que prétendent les islamistes du PJM.
Sans même demander l’avis de l’exécutif des musulmans, pourtant le premier concerné, Laurette lui adresse, le 8 avril 2004, une lettre l’informant de son intention de procéder à de nouvelles élections générales. Un projet d’arrêté royal fut donc adopté le 25 juin 2004 en ce sens, mais suite à l’avis très défavorable du Conseil d’Etat, il dût être abandonné. Une loi fut donc votée en extrême urgence – quatre jours seulement entre le dépôt du projet de loi et l’adoption par les deux chambres ! – le samedi 17 juillet 2004 – les chambres ne se réunissent en principe jamais un samedi –. Certains, comme le sénateur CDH Clotilde Nyssens, ont demandé « pourquoi dans notre état un organe représentatif existant peut être remis en cause de l’extérieur, jugé sur son fonctionnement et remplacé par un nouvel organe en suivant des règles différentes de celles initialement et légalement fixées ». Laurette a répondu qu’elle travaille pour le bienfait de la communauté musulmane. Une réponse typiquement socialiste : on fait le bonheur des gens malgré eux ! D’ailleurs, plusieurs recours en annulation de ladite loi ont été introduits par des musulmans devant la Cour d’Arbitrage.
Le 23 septembre, Laurette nommait par arrêté ministériel les membres de cette commission : deux anciens magistrats, Lucien François, Raymond Decoux , deux « musulmans » Ayse Öz et Hassan Bousetta, dont la représentativité religieuse est contestée et un technicien des opérations électorales Jacques Piéron. Leurs jetons de présence se montent à 62,5 € par demi-journée. Plusieurs recours ont immédiatement été introduits devant le Conseil d’Etat contre ces nominations purement politiques par des organisations musulmanes. De nombreux musulmans critiquent de plus en plus les stratégies1 déployées par le PS, et Laurette en particulier, « qui tendent toutes de maintenir sous sa dépendance idéologique (purement électoraliste en l’espèce) une communauté empêchée de toute expression… ». Il devient de plus en plus apparent que le PS veut instrumentaliser la communauté immigrée, et plus particulièrement musulmane, à des fins purement électoralistes. La bourde2 récente d’Isabelle Simonis – dauphine de Laurette dans le fief sérésien qu’elle a abandonné au profit de Bruxelles – l’a encore clairement prouvé.
Il n’est cependant pas certain que la stratégie d’instrumentalisation de l’islam par le couple Onkelinx-Moureaux soit très adroite et donc rentable. Le mécontentement gronde chez de nombreux responsables musulmans. Les menaces dont ont fait l’objet Laurette Onkelinx, Philippe Moureaux et Mohamed Chahid sont très significatives : les islamophiles sont menacés par les islamistes ! Le piquant de l’affaire est que moins de quinze jours auparavant, Laurette déclarait avec aplomb sur les plateaux de télévision, lors d’un débat sur l’assassinat de Théo van Gogh, qu’une telle chose était impossible en Belgique ! Preuve s’il en est de l’incompétence de Laurette, de son habitude de prendre ses désirs pour des réalités.
La prétendue compétence de Laurette est en effet à la mesure de son sourire commercial : un masque trompeur. Dans tous les ministères où elle a sévi, elle n’a que rarement réussi à laisser de bons souvenirs. Plus d’effets d’annonce que d’actions concrètes. Aucun pragmatisme, mais des prises de position aussi doctrinaires que dictatoriales.
Le monde francophone belge a encore à l'esprit l'objectif annoncé en 1996, par Laurette Onkelinx, alors ministre de l'Education en Communauté française: `Tous bilingues en 2001´. En 2004, force est de constater que le but est très loin d'être atteint ! Quant aux enseignants, ils ont, pour la plupart, gardé de bien meilleurs souvenirs du pragmatique Pierre Hazette que de l’entêtée Laurette.
Laurette à la Justice : on allait voir ce qu’on allait voir ! Le moins qu’on puisse dire, c’est que les résultats ne sont jusqu’ici guère probants. Les prisons sont surpeuplées et de véritables passoires. Plus de 9.000 détenus en 2003. Passons sur le cas Dutroux (fourgon ouvert, clés dans un pot de sel, correspondance érotique avec une mineure d’âge…). Les évasions rocambolesques de Nordine Benallal, le 8 août 2004 et de Hammid El Mrabet, 20 jours plus tard ont défrayé la chronique. A Lantin, un détenu organisait même un trafic d’armes à grande échelle à partir de sa cellule !
Que fait Laurette ? Les évasions seraient la faute de la régie des bâtiments (dont Didier Reynders a la tutelle) : le problème est donc résolu. Quant aux prisons déjà surpeuplées, on en ferme deux (Hasselt et Tongres), trop vé tustes pour le confort de nos pauvres détenus. Cela accroît encore la surpopulation des prisons ? Qu’à cela ne tienne, on va diminuer le nombre de détenus, par une circulaire. Pour les peines de moins de 6 mois fermes, pas de détention (sauf pour les racistes). Pour des peines de 7 à 8 mois, 1 mois d'emprisonnement; pour les peines de 8 à 12 mois, 3 mois de détention; pour les peines de 12 à 36 mois, les détenus seront libérés après le tiers du temps prévu. Quant aux « détenus qui font une demande pour obtenir un bracelet électronique », ils « sont directement libérés, conservant un statut de détenu ». Voilà qui dissuadera les délinquants !
Par crainte d'une action des gardiens de prison avant les élections du 13 juin, Laurette a même demandé que l’on convoque ce mois-là le moins possible de condamnés pour effectuer leurs peines dans les établissements pénitentiaires surpeuplés. Les procureurs ont été sommés de retarder d'un mois les exécutions de peine inférieure à trois ans de prison ! Sur un total de 1.138 demandes de libération conditionnelle, 658 ont été accordées, soit 59 %! 5% des libérations accordées concernent des délinquants sexuels sur mineurs ! (La DH, 09/11/04). Par contre, « L’Etat a versé plus de 500.000 euros en deux ans à des gens qui ont été en prison de manière injustifiée ... que des gens se retrouvent en prison alors qu'ils n'ont rien à se reprocher, cela arrive malheureusement tous les jours. » (La DH du 29/10/2004). On relâche les criminels et on incarcère donc des innocents !
Quant à l’insuffisance chronique de magistrats, rien n’est résolu : au contraire, la situation semble s’aggraver. On préfère nommer du petit personnel (moins coûteux et plus reconnaissant électoralement) que des magistrats. Nombre de délinquants et criminels avérés sont relaxés ou reçoivent des peines symboliques parce qu’ils n’ont pu être jugés dans des délais raisonnables. Cela ne les dissuadera pas de recommencer !
Quant à la gestion de Laurette, elle est pour le moins déficiente. Malgré un budget de la Justice en forte augmentation – c’est elle qui le clame ! –, les fournisseurs ne sont pas payés dans les délais, l'organisme de gestion censé payer les experts de la justice est en faillite virtuelle, tandis que 650 magistrats l’assignent en Justice pour non paiement de ce qui leur est légalement dû (La DH du 27/08/04).
Il est vrai que la priorité de Laurette est, et reste, la lutte contre l’extrême-droite. Non pas en résolvant les problèmes, mais en cassant le thermomètre. Elle donne des injonctions pour faire poursuivre et interdire tout ce qui lui semble raciste et islamophobe !
Rappelons enfin que l’hebdomadaire satirique Père Ubu avait répété à plusieurs reprises que Laurette de la Gauche-Caviar gagnait 30.000 euros par mois. Celle-ci a réagi et chargé son avocat de mari de traîner Père Ubu devant les tribunaux, procès qu’elle a lamentablement perdu !
Avec de tels montants, si elle était renvoyée à ses casseroles, elle ne risque pas de partager un jour le triste sort de ses électeurs !
J.L.
1. L’EMIM (espace mémorial de l’immigration marocaine) chargé de commémorer les 40 ans d’immigration marocaine en Belgique visait à récupérer le vote marocain en vue des élections régionales de juin 2004. L’équipe organisatrice de 12 membres, présidée par le même Hassan Bousetta, comportait 6 PS, un Ecolo et 5 sympathisants PS. 2. Une note interne, qui aurait été adressée par erreur au journal "Le Soir" par un collaborateur d'Isabelle Simonis, démontre que la lutte contre le racisme et l'extrême droite est motivée notamment par le souci "d'attirer le vote des étrangers vers le PS". On utiliserait donc les deniers publics à des fins partisanes. Isabelle Simonis, a fourni quelques explications maladroites, qui l’ont rapidement obligée à démissionner de son poste de Présidente du Parlement de la Communauté Française.
(Bastion n°84 de novembre 2004) |