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A propos d’Israël et de la Palestine… Interview de F. X. Robert par Nadine
Quelle est la position du FNB à propos du conflit entre Palestiniens et Israéliens ? Il n’y a pas de position officielle du parti à ce sujet : le FNB se préoccupe des problèmes des Belges et de ce qui se passe en Belgique ou en Europe, pas de ce qui se passe au Moyen-Orient. Je parlerai donc en mon nom propre et non du FNB. Je crois que ce conflit est un bon exemple de ce qui nous attend sur notre propre sol. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi l’Union Européenne soutient les prétendus Palestiniens. C’est de l’argent perdu : il y aurait bien meilleur usage à en faire ici au profit de notre propre peuple. Selon moi, dans ce conflit, il ne faut pas se laisser guider par des sentiments ou des émotions, mais par la rationalité. Vous parlez de prétendus Palestiniens. Que voulez-vous dire par prétendus ? Il n’y a pas selon moi de peuple palestinien, mais des populations de Palestine. Encore qu’utiliser le mot Palestine, c’est déjà entrer dans la sémantique d’un des deux camps : le mot viendrait de Philistin, un peuple disparu qui était ennemi mortel des Juifs. Selon les musulmans, les Juifs actuels n’auraient rien à voir avec la Palestine, il s’agirait de populations de religion juive, qui ne sont pas originaires de la région. Pour les musulmans, toutes les populations originaires de la région se seraient converties à l’Islam et les Palestiniens en seraient les descendants. Les Juifs actuels ne seraient pas des sémites, mais des envahisseurs d’origine européenne. Il est évident que tout le monde ne partage pas ce point de vue ! Par Palestiniens, on entend en réalité les populations non-juives qui habitent entre le Jourdain et la Méditerranée. Il s’agit d’un patchwork de populations d’origines et de religions diverses, dont une partie sans doute d’origine juive. Mais il n’y a ni peuple ni nation palestinienne. Prétendre le contraire est déjà une manipulation. La notion de palestinien est d’ailleurs assez récente. A qui appartient donc le territoire de la Palestine, selon vous ? Il me semble évident que la Palestine est historiquement la terre du peuple juif. L’histoire de la Palestine est indissolublement liée au peuple juif qui n’a cessé de la revendiquer comme la terre promise. Alors qu’on croie en Dieu et à cette promesse ou pas – cela n’a ici aucune importance –, il est incontestable que le peuple d’Israël a occupé et revendiqué cette terre comme la sienne, depuis plusieurs milliers d’années. De plus, les prises de position systématiques de nos médias, de nos gouvernants et même des juifs de gauche en faveur des Palestiniens ont plutôt tendance à me faire prendre le contre-pied de leur propagande et à prendre position en faveur des Israéliens. Bien sûr, d’autres populations ont occupé entre-temps la Palestine. Mais cela leur donne-t-il des droits du seul fait qu’elles s’y trouvent, parfois depuis longtemps ? Affirmer qu’un territoire appartient à la population qui s’y trouve, du seul fait qu’elle s’y trouve, c’est faire le jeu de l’immigration, c’est préparer la fin prochaine de notre pays et de l’Europe. Je ne l’admettrai jamais. Un pays appartient à la nation qui le revendique et qui possède des droits historiques incontestables sur celui-ci. Ce doit être le cas pour nous, Belges et Européens, sinon nous serons évincés de notre propre pays. Ce qui est vrai pour nous est vrai pour les autres, et donc pour les Juifs. Pour un nationaliste, un Etat est une nation qui possède un territoire et des institutions propres. Et une nation est un peuple constituant une communauté historique et culturelle qui se sent un destin commun. Je doute que les peuples de Palestine correspondent à ces critères. Selon moi, il ne peut y avoir deux peuples sur un même territoire. Cela ne peut mener qu’à des problèmes. L’un des deux doit partir ou s’assimiler à l’autre. Il faut également reconnaître que les Palestiniens n’ont jamais rien fait pour mettre leur terre en valeur, pour la faire fructifier. Le pays de la Bible, où coulait le lait et le miel, l’une des provinces les plus riches de l’Empire romain était devenu, à la fin du XIXième siècle, un quasi désert. Ce sont les Juifs qui, à force d’efforts et de courage, en ont fait un pays fertile et moderne. Depuis 1947, malgré les aides des pays arabes et les subventions internationales, les Palestiniens se sont contentés de croupir dans des « camps », à ruminer leurs rancœurs et leurs haines et à commettre des attentats. Il n’ont rien accompli de positif pour améliorer leur sort. Une partie importante des Israéliens est de confusion musulmane et d’origine palestinienne. Si je vous comprends bien, ceci va poser problème ? Bien sûr, cela pose déjà un solide problème. C’est souvent parmi ceux-ci que l’on recrute les assassins qui se font sauter avec des ceintures explosives. Cela pose un énorme problème de sécurité pour Israël. Mais, plus grave encore : le différentiel de natalité entre les Juifs et les Musulmans. Comme partout, ces derniers se reproduisent à une vitesse vertigineuse, alors que les Juifs ne font guère plus d’enfants qu’en Europe. Si cela continue, les Juifs deviendront minoritaires en Israël ! Comme cela pourrait être un jour le cas des Belges avec les musulmans en Belgique. « Nous vous vaincrons par le ventre de nos femmes » avait dit l’ancien président d’Algérie, le colonel Boumediene, à la tribune des Nations Unies… Nous ferions bien d’en tirer les leçons, avant qu’il ne soit trop tard ! Ne pensez-vous pas que la solution réside dans la négociation entre Juifs et Palestiniens ? Il est impératif de trouver une solution à ce conflit qui empeste les relations entre l’occident et le monde musulman. Avec qui négocier ? Avec les représentants du peuple palestinien ? Connaissez-vous Amin Al Husseini ? Cet officier de l’armée turque fut l’un des instigateurs du génocide arménien. De retour en Palestine, après la guerre de 14-18, il fomente des émeutes contre les Britanniques et prône le génocide des Juifs et des Chrétiens. En 1921, il est nommé grand mufti de Jérusalem et peu après, chef du conseil suprême musulman. Pour défier les Juifs, il fait restaurer la mosquée Al Aqsa et fait recouvrir le dôme du rocher d’or pur. Il crée le Congrès islamique mondial, s’allie aux frères musulmans et prend contact avec les nazis en Allemagne. Dès 1937, il rencontre Adolf Eichmann et en obtient un financement. Il continue à fomenter des troubles contre les Anglais, avant de partir pour l’Europe. En 1941, il rencontre Mussolini, puis Hitler. Il organise la répression en Bosnie et y fonde la division SS musulmane Handjar, qui massacrera 300.000 civils. En 1944, il est co-fondateur de la ligue arabe. Après la guerre, la Yougoslavie lance un mandat contre lui pour crimes contre l’humanité. Il est enfin l’une des chevilles ouvrières du réseau Odessa, qui permettra la fuite de nombreux criminels de guerre. Husseini meurt en 1974 en Syrie, sans être dérangé. Un de ses adjoints était son petit neveu, un dénommé Yasser Arafat, ingénieur diplômé de l’université du Caire, spécialiste des opérations terroristes. Arafat est marié avec Soha, la fille du fondateur de la banque ottomane, trente-quatre ans de moins que lui. Elle vit à Paris et Londres. Elle fait actuellement l’objet d’une enquête judiciaire française, suite à un versement injustifié de 9.000.000 d’euros sur son compte personnel. Soha Arafat mène grand train, elle dépense 100.000 dollars par mois et est une habituée de la place Vendôme à Paris ! Même les Palestiniens reprochent à Arafat sa corruption et son autorité est souvent contestée sur ce point. L’OLAF (Office de lutte anti-fraude de l’Union Européenne) enquête sur le détournement de plus de 800 millions d’euros d’aide européenne par Arafat. Ces sommes détournées ont probablement servi en partie à financer le terrorisme. Selon le FMI, 8% des fonds de l’autorité palestinienne seraient à la disposition personnelle d’Arafat et expédiés vers une destination inconnue (la Suisse ?). Arafat possèderait plus d’un milliard de dollars sur des comptes en Suisse et son entourage direct plus de 6 milliards ! Un seul de ses comptes personnels à la banque Lombard Odier accuse un solde positif de 300 millions de dollars ! Il a d’ailleurs refusé récemment de signer une loi de lutte contre la corruption. Ces faits ont entraîné récemment la démission collective de quelque 350 membres du Fatah, son propre mouvement. Arafat ment comme il respire et est corrompu jusqu’à la moelle. Sharon a raison quand il dit qu’on ne peut négocier avec lui. Arafat n’a aucun intérêt à régler la crise actuelle, dont il tire directement profit. Alors, pourquoi négocier avec lui ? Même un Palestinien modéré, comme Fayçal Al-Husseini – à ne pas confondre avec son homonyme Amin – qui a négocié les accords d’Oslo, affirmait encore peu avant sa mort, que les accords d'Oslo étaient un cheval de Troie: son but stratégique était « la libération de la Palestine, de la rivière du Jourdain à la mer Méditerranée ». Il affirmait clairement que les accord d’Oslo n’étaient qu’une étape destinée à tromper les Israéliens et à les bouter dehors : la Palestine est un Waqf islamique, c’est-à-dire une donation religieuse, qui ne peut en aucun cas être cédée, ni partagée. Selon lui, il faut faire des concessions à court terme, au vu du rapport de force et de la situation internationale, mais il ne faut jamais perdre de vue le but ultime : la reconquête totale, par tous les moyens. Il faut savoir, en outre, qu’aucune paix ne sera jamais possible avec l’Islam. Pour les Musulmans, la Palestine est une Dar-al-Islam, une terre d’islam, et doit le redevenir quel qu’en soit le prix. De plus, le Coran, surtout dans sa partie médinoise, est une suite d’imprécations et d’incitations explicites à la violence contre les Juifs. Comment négocier une paix dans ces conditions ? Et que négocier ? Beaucoup de mouvements d’extrême-droite sont antisionistes et soutiennent le peuple palestinien. Qu’en pensez-vous ? Je ne les comprends pas. Ils se laissent aveugler par leur haine. Même le régime nazi a un moment utilisé le sionisme, par pur intérêt. Il a, à ses débuts, favorisé l’émigration des Juifs vers la Palestine. Une ligne maritime directe Hambourg-Haïfa avait même été organisée. Et ce sont les Britanniques, sous la pression arabe, qui s’y sont opposés. Des filières d’émigrations clandestines ont été organisées. Ce n’est que plus tard, que la création d’un foyer juif à Madagascar fut étudiée, avant d’aboutir à la solution finale. C’est pour de pures raisons stratégiques que les Allemands ont d’abord soutenu les Musulmans : il s’agissait de susciter des révoltes dans les territoires sous contrôle de leurs adversaires afin d’y fixer des troupes. L’intérêt partagé créant des liens, nazis et musulmans ont alors communié dans une même haine, qui ne s’est plus démentie par la suite. Peut-être trouve-ton une alliance objective entre les nostalgiques du nazisme et les musulmans qui publient aujourd’hui des livres contestés tels que les protocoles des sages de Sion ou Mein Kampf… Il ne faut pas se tromper d’époque et analyser la situation actuelle froidement ! Vous avez évoqué le sionisme. Qu’en pensez-vous ? Le sionisme est une idéologie qui ne me dérange pas : pourquoi ce qui est bon pour nous – le nationalisme et la défense de notre territoire – ne serait-il pas bon pour les Juifs ? Il faut être cohérent : chaque peuple a droit à un territoire ! Et comme les sionistes ne revendiquent pas l’Europe… cela ne me gêne pas. Je pense, par contre que sous le couvert de l’anti-sionisme, on trouve en réalité une haine du Juif qui ne veut plus – ou ne peut plus – s’exprimer sous une autre forme. On retrouve l’anti-sionisme tant chez des provocateurs qui se revendiquent du nazisme, que chez des gauchistes, qui assimilent encore le grand capital aux Juifs, mais n’osent pas le dire. Or, Juifs mondialistes et sionistes s’opposent sur bien des points ! Quelle est donc votre solution pour ce conflit sans fin ? Il ne nous appartient pas de nous immiscer dans ce conflit. Et encore moins de défendre les intérêts des prétendus Palestiniens. Mieux vaut un vainqueur indiscutable et un vaincu qui accepte sa défaite qu’une situation pourrie qui se perpétue et contamine le reste du monde. Et si l’on croit – ce qui est mon cas – à un inévitable conflit de civilisation entre l’Occident et le monde islamique, il faudrait même soutenir Israël : les ennemis de mes ennemis sont mes amis ! Il ne s’agit pas de sentimentalisme, mais de réalisme : on a plus en commun avec les Juifs qu’avec les Musulmans. Et quitte à être mis par nos ennemis communs dans le même sac, autant s’entraider ! Pour les musulmans, Juifs, Européens et Américains sont des croisés. « Ils sont les amis les uns des autres » dit le Coran. Israël est une tête de pont civilisée en terre d’Islam, ils sont en première ligne. Il n’ont pas nos scrupules imbéciles et notre culpabilisation, ils se battent contre notre ennemi : pourquoi ne pas les soutenir ? Quel intérêt aurions-nous à soutenir les musulmans ? Nous serons de toutes manières leur cible. Ce n’est pas nous qui les désignons comme ennemis : c’est l’Islam qui s’impose à nous ! N’oublions pas que l’Islam a vocation à conquérir le monde. Ils ne s’en sont jamais cachés. A long terme, pour désamorcer ce conflit de civilisation, il n’y a pas d’autre solution que d’éradiquer l’Islam. La meilleure façon est sans doute de laïciser ces populations musulmanes, ce qui les fera du même coup sortir du sous-développement. Mais ceci ne peut se faire qu’à long terme : quand on est tombé petit dans l’Islam, il est vraiment difficile d’en sortir : il n’y a rien de rationnel à cela, que de l’émotif ! Notez que je n’ai jamais parlé de combattre ou d’éradiquer les Arabes. Les Arabes, chrétiens ou laïcs, peuvent être nos amis, s’ils le désirent. Dans une même logique, nous pensons qu’il faut soutenir les chrétiens d’Orient, notamment les Libanais maronites, les Syriaques, les Coptes, les Chaldéens… Que proposez vous donc comme solution pour les lieux saints ? Les trois religions possèdent les mêmes lieux saints et cela pose visiblement des problèmes. Il n’y a jamais eu de problème entre Juifs et religions chrétiennes, en ce qui concerne les lieux saints. Au contraire, depuis que les Juifs occupent tout Jérusalem, l’entretien de la ville sainte est bien mieux réalisé. Les lieux saints juifs et chrétiens ne sont d’ailleurs pas localisés aux mêmes endroits. En ce qui concerne les lieux saints musulmans , le problème est différent. Les musulmans ont l’art de détruire systématiquement les lieux de culte des autres ou de se les réapproprier. Ce fut déjà le cas à la Mecque avec la Kaa’ba, un temple cubique préislamique, où les païens adoraient des pierres et où l’on continue à vénérer la fameuse pierre noire. On n’est même pas certain que celle-ci est authentique, puisqu’elle a été volée en 930 et retrouvée vingt ans après ! Selon l’Islam, la Kaa’ba serait antérieure à la création de la terre ! Les Musulmans ont toujours agi de même pour marquer leur territoire. Songeons à Sainte-Sophie transformée en mosquée. Ils ont partout agi de la sorte: en Inde, à Bénarès, ou encore au temple d’Ayodhya, à 550 km à l’est de Delhi. Il s’agit d’un haut lieu sacré de l’hindouisme : c’est le lieu de naissance du dieu Rama. Le temple a été rasé par les Musulmans, qui y ont construit une mosquée, quand ils occupaient le pays. En 1992, les hindous ont rasé cette mosquée pour y reconstruire leur temple. Mais ils en sont empêchés par le gouvernement indien parce que les musulmans profèrent des menaces graves – terrorisme, voire une guerre – au cas où le temple hindou serait reconstruit… A Nazareth, les musulmans construisent une mosquée sur le parvis de la Basilique de l’Annonciation. A Rome, ils voulaient construire une mosquée plus haute que Saint-Pierre… Ils ont toujours agi ainsi pour marquer leur prééminence. Ils s’approprient les lieux saints des autres. En ce qui concerne Jérusalem, le Coran et la Sunna affirment que Mahomet aurait fait en une nuit le trajet de La Mecque à la mosquée d’Al Aqsa de Jérusalem, sur Al Bouraq, une sorte de petit cheval à tête de femme, aux ailes d’aigle et à la queue de paon (sic !). Mahomet aurait attaché Al Bouraq au mur occidental avant d’aller prier en compagnie des autres prophètes : Abraham, Moïse, Jésus… Etc.. La mosquée d’Omar – le dôme du rocher – est établie au dessus d’un rocher où se serait imprimée l’empreinte du pied du prophète lorsqu’il a décollé sur Al Bouraq pour visiter le paradis jusqu’au septième ciel. Ce voyage – réel et non symbolique, selon les spécialistes de l’Islam – lui aurait permis de décrire le paradis à ses fidèles : on y ripaillerait avec du vin qui n’enivre pas et on y ferait l’amour perpétuellement et sans faiblesse avec 72 houris aux yeux noirs, dont la virginité se renouvellerait perpétuellement... Mais rien de tout cela pour les femmes bien entendu. Ce voyage incroyable porte le nom de… Miradj ! Inutile de préciser que ces prétendus lieux saints de l’Islam se trouvent à l’endroit exact du temple de Salomon, dont les musulmans nient d’ailleurs avec force qu’il ait jamais existé ! En réalité, les historiens ont établi que Jérusalem est devenue un lieu saint de l’Islam parce que, sous les califes omeyyades, au VIIième siècle, un dénommé Al Zubayr s’était emparé de La Mecque et empêchait le pèlerinage prescrit par le Coran. Il avait donc fallu trouver une solution alternative. Comme, Mahomet, initialement soucieux de se concilier les Juifs, avait ordonné de prier en direction de Jérusalem, avant de désigner La Mecque, l’endroit était tout trouvé pour un pèlerinage alternatif. Il s’agit donc d’une mystification ! En bref, si le temple juif de Jérusalem a réellement existé – le second temple a indiscutablement été rasé en 70 par Titus –, l’appropriation de Jérusalem comme ville sainte par l’Islam est une pure fumisterie. Il est même plus que douteux que Mahomet y ait jamais mis les pieds : les habitants de La Mecque eux-mêmes n’y croyaient pas, avant que l’Islam ne s’impose. Je ne vois donc pas pourquoi les Juifs ne pourraient pas reconstruire leur temple, s’ils le souhaitent. Mais ils doivent être bien conscients des conséquences : selon la tradition islamique, la reconstruction de Jérusalem signifierait la destruction de Médine et le début de « la guerre de la fin des temps »… Doit-on pour autant capituler systématiquement devant les menaces de l’Islam ? Il faudra bien qu’un jour, ils fassent marche arrière… Certains vous qualifient de judéophile ou de philosémite… C’est ridicule : les gens qui prétendent cela se trompent de combat. Que m’importe si on est Juif ou pas. Je juge les gens sur leurs idées et sur leurs actes, pas sur leur origine. Si des Juifs me combattent ou combattent mes idées, je répliquerai. Si des Juifs m’aident et me soutiennent, je leur en serai reconnaissant. Mais je ne les mettrai jamais dans un même sac, du seul fait qu’ils sont Juifs. Le vrai combat vise maintenant la survie de la civilisation occidentale, et nous ne serons jamais assez nombreux pour le mener contre les forces de l’obscurantisme. FNB RAPPEL HISTORIQUE Lorsque Titus prit Jérusalem, il déporta une grande partie du peuple juif. Il n’empêche que des milliers de Juifs résidaient toujours en Palestine. La preuve : une seconde révolte en 131-135, qui fut écrasée dans le sang. Lors de la conquête arabe par le calife Omar Ibn Khattib, en 638, la population est mixte : chrétienne et juive. Soumis au régime de dhimmitude, certains se convertiront à l’islam ou émigreront. En 1072, les Turcs Seldjoukides envahissent la Palestine et persécutent Juifs et Chrétiens. Cette recrudescence de l’intolérance provoquera d’ailleurs les croisades, qui ne sont pas comme on veut le faire croire une guerre de conquête, mais des tentatives de libération d’un territoire anciennement chrétien de l’oppression musulmane ! Lors des croisades, une bonne part de la population de Palestine était toujours juive ou chrétienne : ceci est clairement mentionné par les chroniqueurs de l’époque. Lors de l’expulsion des Juifs d’Espagne, en 1492, nombre de Sépharades se sont établis en Palestine. Au XVIIIième siècle, ce sont des juifs de Pologne qui s’y établissent, pour fuir les pogroms. Après le congrès de Bâle en 1897, où fut créé le sionisme, le mouvement s’amplifie et de nombreux Juifs viennent s’établir en Palestine. Ils achètent au prix fort des terrains en friche délaissés par les autochtones. Ceux-ci sont le plus souvent heureux de se faire ainsi de l’argent facile. Fin 1917, le ministre des affaires étrangères britannique, Lord Balfour, promet au baron de Rothschild la création d’un foyer national juif en Palestine. Le général Allenby libère la Palestine de la domination ottomane. Conformément aux accords Sykes-Picot, la Palestine passe sous mandat britannique. Malgré un accord signé entre Faycal d’Arabie et les sionistes, en 1919, des tensions naissent rapidement entre Juifs et Arabes. Les Britanniques avaient en effet promis à ces derniers lors de la guerre contre les Turcs, l’indépendance et la souveraineté sur la Palestine. Ces tensions aboutissent à des révoltes arabes contre l’administrateur britannique notamment en 1936. Il est à noter qu’à cette époque on ne parle jamais de peuple palestinien, mais de communautés non juives de Palestine. En Palestine, on trouve à ce moment, des communautés juives tant séfarades qu’ashkénazes , des communautés chrétiennes catholiques pour l’essentiel, mais également orthodoxes et protestantes. On y trouve des musulmans turcs et arabes… il ne faut pas les confondre : ils se détestent ! Parmi les Arabes, on y trouve des natifs, d’autres d’origine égyptienne ou encore venant de Transjordanie. A cette époque, les bédouins font d’ailleurs paître leur troupeau de part et d’autre du Jourdain qu’ils traversent allègrement: il n’y a pas de frontière. Il n’y a donc pas de véritable peuple palestinien ! Les Chrétiens descendent de populations préislamiques ou plus souvent des croisés. Les Turcs, des occupants seldjoukides ou ottomans. Les Egyptiens descendent des Mamelouks… Etc. quand aux musulmans, on trouve des Druzes, Chiites, Ismaéliens, Alaouites, et bien sûr Sunnites… Les Juifs représentent plus de 30% de la population. Paradoxalement, dans un premier temps, les nazis ont poussé à l’émigration des Juifs en Palestine, et ce sont les Britanniques qui ont freiné leur immigration, sous la pression des Arabes! Lorsque Rommel approche d’Alexandrie et les troupes allemandes franchissent le Caucase, des troubles sont fomentés parmi les musulmans par des agents allemands. C’est enfin le 14 mai 1948 que naît l’Etat d’Israël, après des incidents sanglants. La guerre d’indépendance ne prend fin que début 1949. En 1956, c’est la guerre du Sinaï, aux côtés des Anglais et des Français. En juin 1967, c’est la guerre des six jours, à laquelle succède une guerre de positions. En octobre 73, la guerre du Yom Kippour. 1979, paix avec l’Egypte. En 1987, la première intifada. En 2000, la seconde intifada.
(Bastion n°83 d'octobre 2004) |