On ne relève que peu ou pas d’information pertinente dans les médias dominants (essentiellement l’audio-visuel). Il s’agit surtout de micro-trottoir, des faits divers, anecdotes, magazines, reportages de proximité, des émotions et bien sûr du sport et du sport. Sans parler de la publicité déguisée pour des firmes commerciales, ou le show-bizz, sous prétexte de culture.

L’information est présentée de manière déstructurée, superficielle, à un rythme qui empêche toute réflexion, et surtout d’un point de vue idéologique unilatéral et affirmé. Les émotions sont omniprésentes.

Il faut un effort permanent pour sélectionner l’information pertinente. On ne la trouve d’ailleurs pratiquement plus que dans la presse écrite. Celle-ci doit être recherchée et décodée (car elle est orientée et transformée) ce qui demande un effort… on joue donc sur la paresse de la masse. Les journalistes se comportent plus en militants qu’en professionnels.

Les médias recourent de plus en plus à des free-lance (journalistes dont on n’achète les articles que s’il plaisent et sont conformes à la ligne idéologique : ils ne sont pas salariés).

L’information pertinente est occultée, filtrée, réservée aux initiés. Et quand il est impossible de la dissimuler, elle est fournie tronquée, dans un cadre conceptuel explicatif adéquat, noyée parmi d’autres informations non pertinentes et surtout reçue par une population que l’on essaie de rendre incapable de la décoder.

La plupart des publicités sont infantilisantes et font passer subrepticement un message idéologique orienté.