Nous avons un nouveau gouvernement... réformateur-socialiste, comme on pouvait s’y attendre. A quoi bon voter pour l’un si on a de toutes manières l’autre en prime?

On change les ministres d’un échelon de pouvoir à l’autre, sans tenir compte des compétences, et sans même parfois les prévenir. Les ministres sont des pions que l’on déplace sur un échiquier. Ne parlons pas des députés: des presse boutons grassement payés.

Il est temps de changer de politique, et il est temps de changer la politique. Mais le système est verrouillé: la caste politique a tout mis en place pour éviter toute alternative et se transmettre le pouvoir de génération en génération.

Nous voulons rétablir une vraie démocratie. Et ce n’est pas un slogan vide de sens. Ce n’est que lorsque l’on est persécuté dans l’opposition qu’on apprend réellement les vertus des libertés démocratiques et les avantages de l’état de droit.

Etat de droit? Parlons-en! On a vu quelles en sont les limites: notre nouveau ministre de l’intérieur a capitulé sous les pressions socialistes, devant l’inacceptable chantage de candidats réfugiés afghans déboutés. Au lieu d’appliquer la loi, on se laisse manipuler...

A ce propos, que devions nous faire? Aller manifester avec d’autres nationalistes devant l’église Sainte-Croix?

Cette initiative reçoit, bien sûr, toute notre sympathie. Mais quelle en est l’utilité? Quel sens cela a-t-il de se retrouver à quelques-uns pour se faire immédiatement embarquer et ficher. Est-ce bien d’entraîner quelques jeunes dans une aventure qui risque d’hypothéquer leur carrière professionnelle ultérieure? rappelons nous la chanteuse Soetkin Collier, du groupe Urban Trad, qui a été interdite d’Eurovision parce qu’elle avait participé, il y a dix ans, à une manifestation nationaliste flamande.

De tels risques font certes partie du combat politique. Mais pour quel résultat? Tenter de passer quelques secondes à la TV, qui présentera de toutes manières les choses sous le jour qu’elle souhaite? A chacun de juger si le jeu en vaut la chandelle...

Pour notre part, nous estimons que tant que nous ne serons pas capables de rassembler une masse non négligeable de citoyens ordinaires, mieux vaut s’abstenir. Une manifestation doit être une démonstration de force, non de faiblesse.

Pour notre part, nous estimons que l’action politique doit se faire d’abord à deux niveaux.

Avant tout au niveau des idées. Nous devons défendre, envers et contre tout, des idées de bon sens, des idées raisonnables, des idées modérées et argumentées. La tentation est grande, lorsqu’il n’y a pas de dialogue possible avec nos adversaires d’adopter des idées radicales. Nous pensons que c’est une erreur. Le bons sens finit toujours par triompher. Ce n’est pas parce que l’on a l’impression, pour le moment, de prêcher dans le désert que l’on ne finira pas un jour par être entendu.

Ensuite, au niveau des urnes. La politique est hélas régie par des rapports de force. Et dans notre système, les rapports de force se mesurent essentiellement en voix et en sièges. Prendre des voix et des sièges aux destructeurs de notre civilisation est la manière la plus efficace de faire changer les choses. Ils doivent savoir qu’ils ne peuvent faire n’importe quoi. Que s’ils ne tiennent pas compte de l’avis des Belges, ils perdront des voix, ils perdront des mandataires à chaque élection. Et cela jusqu’à ce qu’il tiennent compte de la volonté des Wallons et des Bruxellois.

Mais pour cela, nous avons besoin de vous et de votre aide.

Nous avons également besoin d’argent. Après la campagne électorale des dernières législatives, les caisses sont vides. Il nous reste quelques mois avant les élections régionales et européennes. Il nous faut recueillir des signatures et présenter des listes, d’une part. Il nous faut distribuer des centaines de milliers de tracts, d’autre part. Nos tracts habituels coûtent environ 2,5 eurocentimes (1 franc pièce) pour autant que nous en commandions suffisamment. Dans un système où nous sommes exclus des médias, c’est la façon la plus efficace de nous faire connaître. Aidez-nous. Versez votre quote-part au compte 310-0895853-47 avec la mention « publicité ». D’avance, nous vous remercions.