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Intégration et assimilation

 

 

Le président du MR a déclaré quelques mois avant les élections que l’intégration était un échec. Immédiatement, sa popularité dans les sondages a bondi de plusieurs points, malgré une condamnation générale de son propos par le landernau politique et médiatique. Il n’avait fait que dire une vérité que beaucoup de Belges constatent jour après jour. Mais ce n’était qu’une déclaration démagogique du président du MR qui depuis longtemps s’est mis au service de la gauche immigrationiste.

Qu’est-ce que l’immigration ? L’immigration est le fait de s’installer dans un pays étranger au sien dans l’intention d’y rester. Le cadre japonais qui vient travailler pour quelques années à Toyota-Belgique, mais compte retourner au Japon n’est donc pas un immigré. L’Union Européenne ayant vocation à devenir un état supranational et revendiquant une citoyenneté européenne, l’Italien ou le Suédois établis en Belgique ne doivent plus être considérés comme des immigrés. De tous temps, le monde a connu des mouvements de population, les motifs ont toujours été essentiellement économiques. 

Qu’est ce que l’intégration[1] ? Le mot vient du latin integrare : rendre entier, faire entrer une partie dans un tout. En sociologie, selon Parsons[2], l’intégration constitue une des fonctions du système social, assurant la coordination des diverses fractions de celui-ci, pour assurer le bon fonctionnement de l’ensemble. On dira d’une société qu’elle est intégrée si elle possède un haut taux de cohésion sociale. En psychologie sociale, l’intégration s’exprime par l’ensemble des interactions entre les membres, provoquant un sentiment d’identification au groupe et à ses valeurs. Un individu sera donc considéré comme intégré s’il partage les valeurs et les normes de la société à laquelle il appartient.

Qu’est ce que l’assimilation ? L’assimilation est le processus par lequel un ensemble d’individus se fond dans un nouveau cadre social plus large. Le meilleur indice d’assimilation est la disparition totale des spécificités des assimilés, ce qui implique leur renonciation à leur culture d’origine, la mise au pas de leur personnalité et leur atomisation au sein de la société qui les absorbe[3].

La xénophobie trouve moins son origine dans la théorie du bouc émissaire que dans les désagréments occasionnés et la concurrence faussée par les discriminations positives. Ce n’est pas à la société d’accueil de subir les désavantages de l’immigration, mais aux immigrés de s’adapter à leur pays d’accueil de manière indolore et insipide pour les autochtones. Ceci est d’autant plus vrai que l’on n’a jamais sollicité l’avis des autochtones sur la venue des immigrants : ce sont des minorités idéologiques ou économiques qui l’ont le plus souvent favorisée ou imposée. Rappelons que dans la grande majorité des cas, l’immigration trouve son origine dans des motifs économiques[4]. Si l’immigré y trouve un avantage économique, il est normal que l’autochtone soit mécontent lorsque cet avantage est obtenu à ses dépens, ce qui est souvent le cas.

Un immigrant ne peut normalement jamais s’assimiler, sauf s’il appartient à une culture extrêmement proche de celle de son pays d’accueil. Tout au plus peut-il s’intégrer correctement. Seuls des immigrés de la seconde ou de la troisième génération peuvent s’assimiler : ce n’est qu’en s’imprégnant des normes et valeurs du pays d’accueil dès la plus tendre enfance, en formant sa personnalité en immersion totale dans la culture d’accueil, en tissant dès le plus jeune âge des liens sociaux avec des autochtones et en provenant d’une famille bien intégrée que l’on peut réellement s’assimiler.

On peut concevoir l’immigration de deux manières : le communautarisme ou l’assimilation.

Le communautarisme privilégie le respect des différences culturelles. Les diverses cultures et ethnies cohabitent sur un même territoire en conservant leurs spécificités. La société devient multiculturelle. En fait on assiste à la constitution de ghettos, voire d’un apartheid larvé. Un peu comme si on met dans une bouteille des produits non solubles comme l’huile et l’eau. Cette conception est raciste : on cohabite mais on ne se mélange pas. Une telle structure sociale rend impossible toute décision collective démocratique et rationnelle. Les clivages seront le plus souvent communautaires, de plus en plus conflictuels et mènent à terme, soit à la domination d’une communauté, soit à la sécession. Lorsque la répartition des communauté n’est pas géographiquement homogène, mais de type peau de léopard, on peut légitimement craindre que la rivalité entre diverses communautés mène au renversement de la communauté historiquement dominante – faible, tolérante et peu prolifique – par d’autres communautés, plus agressives et plus prolifiques.

L’assimilation, par contre, consiste à refuser l’affirmation des différences culturelles, ethniques ou religieuses et à favoriser l’insertion des individus au sein de la collectivité nationale dans laquelle ils doivent se fondre à terme. Contrairement au communautarisme, l’assimilation est compatible avec la démocratie : elle suppose que tous partagent un projet commun, des valeurs communes et soient d’accord sur l’essentiel, conditions indispensables pour permettre une agrégation des préférences individuelles[5].

L’assimilation ne se décrète pas. Elle est le résultat d’un long processus psychologique et social qui n’aboutit pas sans efforts et sans répondre à un certain nombre d’exigences. L’intégration et l’assimilation sont des démarches avant tout individuelles : c’est l’individu qui doit s’insérer dans la collectivité et non l’inverse. Un processus d’assimilation ne peut aboutir qu’en préservant, coûte que coûte, la cohésion sociale de la société d’accueil.

La cohésion sociale se fonde notamment sur trois types de relations :

  1. Selon Emile Durkheim[6], la cohésion sociale résulte de l’intériorisation de normes et valeurs communes par les individus, par une conscience collective et par le contrôle social.

  2. Max Weber[7] met l’accent sur le lien politique, sur les relations de domination et sur le rôle de l’Etat détenteur du monopole de la violence légitime.

  3. Le lien économique ne doit pas être négligé : il instaure un état de dépendance économique mutuel par la spécialisation et la division du travail, qui profitent tant à la collectivité qu’à ses membres.

Il y a défaut de cohésion sociale quand une de ces relations est absente. Quand il n’y a pas accord sur les normes et valeurs, lorsque les spécificités prennent le pas sur le patrimoine commun, si l’autorité de l’Etat est systématiquement contestée, si des individus s’intègrent mal dans le circuit économique.

Il y a rupture du lien social si l’autorité de l’Etat n’est plus reconnue, s’il n’y a plus d’accord sur le projet politique, si l’Etat n’est plus en mesure de faire respecter les décisions collectives ou les règles communes, si une partie de la population est exploitée ou ne participe plus à l’activité économique.

Il y a fracture sociale quand une minorité en tant que telle s’exclut ou se fait exclure de la collectivité : le lien social disparaît au profit de communautés qui s’ignorent, se rejettent ou se combattent. Un des symptômes de fracture sociale est le refus pour une minorité de respecter les règles communes : une minorité sombre en tant que telle dans la délinquance.

La surdélinquance des immigrés est un fait constaté par tous et l’absence de statistiques ou d’études scientifiques sur le sujet n’y changera rien. Les jeunes immigrés, particulièrement musulmans, ne sont pas délinquants par atavisme : il y des explications sociologiques évidentes.

Constatons d’abord que ce sont en général les plus dégourdis et les plus audacieux qui émigrent. En général des jeunes, et plus souvent des hommes. Le reste de la famille ne vient souvent que dans un deuxième temps, sous prétexte de regroupement familial (pourquoi toujours regrouper dans le même sens ?). Or cette population qui accepte de prendre des risques pour accéder à un meilleur bien-être tendra logiquement à prendre des risques dans d’autres domaines, si cela peut rapporter gros.

L’islam est clairement un obstacle à toute intégration et une source de délinquance. Il suscite en effet un mépris de nos institutions et de notre culture décadente[8]. Il affirme clairement sa suprématie à l’égard de notre droit et de notre culture, et le rejet de nos valeurs essentielles. Or le respect de la société d’accueil et l’identification avec ses valeurs et ses symboles sont une condition indispensable à une bonne intégration. L’islam permet de justifier bien des comportements déviants : un musulman n’a rien à apprendre d’un non-musulman et certainement pas d’une femme, ce qui explique bien des comportements dans nos écoles. Le non-musulman et la femme sont en effet, pour tout musulman, des êtres inférieurs. Le Coran et les Hadiths permettent de justifier moralement le vol d’un non-musulman par un disciple de Mahomet. Etc. En soi, la vie de Mahomet, exemple à suivre pour tout croyant, permet de justifier bien des crimes et délits à l’égard des non-croyants. Non seulement, l’islam empêche l’intégration, mais il est souvent le point de ralliement de ceux qui refusent l’intégration et manifestent leur hostilité à l’égard des valeurs de notre société[9].

La brillante étude sur l’immigration[10] menée par Thomas et Znaniecki décrit très bien le processus de déstructuration que provoque l’immigration. Leurs concepts de « démoralisation » et de « déstructuration sociale » correspondent largement à la notion d’anomie[11] introduite par Durkheim. La perte des cadres sociaux stables du pays d’origine et l’inadéquation à la société d’accueil des règles sociales intériorisées conduit non au bonheur, mais à la démoralisation de l’immigré.  Son existence n’a plus de signification, son comportement devient socialement incohérent, l’agressivité, la violence, les comportements déviants augmentent.

La faiblesse et le laxisme de notre système répressif, surtout si on les compare à leur pays d’origine ont également un effet déstructurant et constituent également une incitation à la délinquance. Beaucoup d’immigrés sont à la recherche d’un nouveau cadre social structurant.

La solution ne consiste donc pas à montrer une plus grande tolérance à l’égard des immigrés en les considérant comme des victimes de la société : ceci contribue paradoxalement à leur insatisfaction et à la déstructuration de leur mental en augmentant le degré d’anomie. Au contraire, il faut imposer un cadre légal et culturel strict, structurant et rassurant qui se substitue aux structures sociales qui font défaut. Les règles imposées seront d’autant mieux acceptées que les cultures moins évoluées respectent la force. Par contre, la tolérance est perçue par la plupart des allochtones comme une absence de règles très déstructurante psychologiquement et socialement, ce qui les pousse à :

  1. reconstituer sur notre sol leur société d’origine, avec ses règles propres et son contrôle social ;

  2. rechercher une identité et des substituts structurants dans l’intégrisme islamique qui offre des réponses simples et rassurantes à tous les problèmes de la vie ;

  3. se constituer en bandes de malfrats, voire en organisations mafieuses, avec leurs propres hiérarchies et leurs règles spécifiques.

La politique actuelle d’intégration fondée sur le laxisme, la compassion et le clientélisme social est tout le contraire de la politique à suivre.

L’intégration n’est pas une tâche facile, mais une opération qui se fait dans l’effort et la douleur. Elle implique des renoncements difficiles et des apprentissages laborieux. Ce n’est pas à la société d’accueil de faire le pas – surtout si elle n’a pas fait venir l’immigré – mais au nouveau venu. La société d’accueil peut tout au plus favoriser l’intégration et l’assimilation. Ces efforts et ces renoncements, l’immigré ne les fera que si c’est indispensable pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. Il les évitera dans la mesure du possible. Encore faut-il qu’il ait des objectifs de promotion sociale qui ne passent pas par la délinquance.

La volonté d’intégration implique le respect de la société d’accueil et la valorisation de l’effort d’intégration. Devenir Belge doit être un honneur[12] et non une formalité administrative : ce qui ne se mérite pas est considéré comme sans valeur. Et pour des populations provenant de sociétés traditionnelles, la force, l’autorité, la fermeté entraînent le respect, tandis que le laxisme, le doute et la faiblesse induisent le mépris. Une « nationalité de papier » n’incite pas à l’intégration : elle n’a guère de valeur qu’économique, ne représente pas un objet  de fierté, ni un challenge à relever.

La carotte économique est généralement un complément extrêmement efficace pour favoriser l’intégration. Dans la société américaine, la quasi-absence de protection sociale impose de trouver du travail aux conditions du marché. Et obtenir un job dans de telles conditions implique ipso facto un sérieux effort d’intégration[13]. A défaut, l’immigré ne peut que sombrer dans la délinquance.

Le laxisme européen à l’égard de la délinquance a pour effet :

·         d’affaiblir le rôle intégrateur de la carotte économique en offrant une alternative dans l’illégalité ;

·         de dévaloriser notre société, considérée comme faible, décadente, méprisable et dont on peut donc profiter sans scrupules ;

·         de favoriser, par conséquent, le rejet des populations immigrées par les autochtones, et donc la xénophobie.

En Europe, la sécurité sociale et les mesures prises en faveur des immigrés (respect de leur culture d’origine, discriminations positives…), aboutissent à l’effet inverse. En gommant les désagréments de l’immigration, elles agissent non seulement comme une pompe aspirante, mais elles freinent toute intégration. Elles aboutissent de fait au communautarisme : on transplante littéralement sur notre sol des échantillons du tiers monde… aux frais des autochtones. Il est beaucoup plus confortable pour la plupart des immigrés de reconstituer sur notre sol leur société d’origine, sans les contraintes économiques, que de faire l’effort de s’intégrer et de se fondre dans la société d’accueil.

La structure mentale de nombreux immigrés est collective et non individuelle. La réussite sociale individuelle ne présente donc souvent qu’un intérêt restreint. C’est la réussite du groupe qui compte. Le facteur réussite sociale ne peut donc jouer qu’en cas de déstructuration et de destruction des collectivités immigrées. Il convient donc d’empêcher la reconstitution sur notre sol des collectivités d’origine qui constituent souvent des ghettos ethniques et de désagréger les solidarités entre individus de même origine. Les immigrés doivent être noyés dans la collectivité d’accueil, où ils seront obligés de se fondre. C’est ainsi seulement que la pression sociale les obligera à s’adapter. Au delà d’un certain seuil[14], on ne peut plus empêcher les immigrés de se regrouper, d’affirmer leurs spécificités et de s’affranchir du contrôle social de la société d’accueil. Dès lors, on passe de facto de l’intégration au communautarisme.

Pour conclure, seule une politique d’intégration à la première génération et d’assimilation pour les suivantes est acceptable pour préserver la cohésion sociale de la société d’accueil, et donc la démocratie. L’islam est un facteur de non-intégration et souvent même une preuve du refus de s’intégrer. L’immigré doit apporter à son pays d’accueil, au moins potentiellement, plus qu’il ne reçoit, sans quoi il risque de susciter hostilité et xénophobie. L’intégration suppose la volonté pour l’immigrant de s’intégrer, ce qui suppose non seulement qu’il respecte sa société d’accueil, mais qu’il estime qu’en devenir citoyen est pour lui un honneur. L’intégration ne se fait jamais sans effort et sans inconvénients : ce n’est pas à la société d’accueil d’en supporter les charges. La politique d’intégration menée par nos gouvernants est un échec : d’une part, elle porte atteinte au lien social de notre pays et nous éloigne de la démocratie, d’autre part, elle est insatisfaisante pour nombre d’immigrés qui cherchent dès lors un refuge dans l’intégrisme islamique.

 



[1] M. Grawitz, Lexiques des sciences sociales, 7ième édition, Dalloz, 1999

[2] Talcott Parsons, (1902-1979) professeur à Harvard, un des plus grands théoriciens de la sociologie contemporaine.

[3] Encyclopaedia Universalis : assimilation sociale.

[4] Parmi les candidats au refuge politique, le motif politique n’est reconnu, après enquête, que pour moins de 10 % des candidats !

[5] Théorème de l’impossibilité d’Arrow nuancé par Amartya Sen. Il n’y a pas de système cohérent d’agrégation des préférences individuelles – et donc pas de démocratie possible – dans une société sans cohésion sociale.

[6] Emile Durkheim,(1858-1917) un des pères de la sociologie moderne et de sa méthodologie. Connu notamment pour son travail sur le suicide. Selon lui, le bonheur des individus implique la subordination aux normes sociales.

[7] Max Weber (1864-1920), juriste, économiste, historien, philosophe et politicien nationaliste allemand. Un des pères de la sociologie moderne. Son Œuvre la plus connue est « L’éthique protestante et l’esprit du capitalisme »

[8] Des lois comme le mariage homosexuel ne relèveront pas chez les allochtones le prestige de nos institutions ou le respect à l’égard des autochtones.

[9] L’islam est donne une identité forte à ceux qui n’en possèdent pas : l’identité de ceux qui rejettent l’Occident, sa culture, son colonialisme, ses idéologies (capitalisme, démocratie, communisme), et surtout qui rejettent la domination des blancs (et en particulier des « White Anglo-Saxon Protestant » et des Juifs). L’islam incarne donc l’antithèse de l’intégration et de l’assimilation, et est le symbole de la résistance au pouvoir blanc. Aux Etats-Unis, nombre de noirs luttant contre le pouvoir blanc se sont convertis à l’Islam : Cassius Clay (Mohamed Ali) ou Malcolm X (Malcolm Little, dit El-Hajj Malik El-Shabazz), « Black Power », « Black Panthers »… Etc. Nombre de disciples de Ben Laden ont par ailleurs étudié ou séjourné durablement en Occident.

[10] THOMAS William, ZNANIECKI Florian. - 1998. - Le paysan polonais en Europe et en Amérique: récits de vie d’un migrant. – Paris, Nathan. - 446 pages. -  [Traduction de: The Polish peasant in Europe and America. – 1ère édition 1918]. L’étude a été menée en grande partie à Chicago qui était, en 1908, la troisième ville « polonaise » au monde, après Varsovie et Lodz.

[11] Anomie : état de désagrégation d'une société dû à la disparition des normes et valeurs de cette société.

[12] Par exemple, devenir citoyen de la première puissance mondiale est extrêmement valorisant : les Américains s’identifient à leur pays et font souvent preuve d’un patriotisme à la limite de la caricature. Être une puissance politique, économique, militaire et culturelle facilite donc l’intégration. Bien que se proclamant société multiculturelle, les USA mènent cependant une politique d’immigration beaucoup plus restrictive qu’en Europe : ils n’hésitent pas à tirer sur les immigrants clandestins.

[13] Il est évidemment très difficile de trouver un emploi si l’on ne répond pas aux normes linguistiques et vestimentaires, et si l’on adopte pas les comportements sociaux en vigueur dans la société d’accueil.

[14] On retrouve ici la notion de seuil de tolérance. Même si ce seuil ne peut être scientifiquement mesuré, cela ne signifie pas qu’il n’existe pas. A partir de quelle proportion le « café au lait » devient-il du « lait russe » ?

 

 

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