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dar-el-islam , dar-el-harb , dar-el-suhl , dar-el-ahd , dar-el-dawaà ... […] « [L’Islam] … a préféré insister sur sa pureté », et réprimer par la violence ceux qui refusaient son nouveau message. On est loin de sourate Il verset 256, « En religion point de contrainte.». Les musulmans vous répondront qu'il ne s'agissait nullement de convertir de force juifs, chrétiens et polythéistes, il ne s'agissait que de les contraindre à accepter l'ordre nouveau islamique qui faisait d'eux des sous-citoyens. L’Islam montre ainsi, en même temps, ses deux visages : l'un, bienveillant, tolérant, « cher ami, conservez votre religion que nous respectons, soyez juif ou chrétien Si cela vous chante ! », l'autre, hégémonique et brutal, « mais puisque vous n'êtes pas musulman, acceptez que nous vous imposions le statut que votre impiété requiert, à savoir celui d'un individu de seconde zone, et à défaut, nous vous tuerons ! » Actuellement, l'islam ne nous montre que sa première face, d'où les propos lénifiants sur l'islam « religion d'amour et de tolérance », ce qui est vrai, d'une certaine manière, c'est-à-dire qui semble vrai tant que le discours demeure tronqué, propos dont la plupart d'entre nous sont dupes, en attendant que nous soyons bien « mûrs » pour passer à la seconde phase, ou face, celle où leur ayant abandonné le pouvoir, nous nous retrouverons en situation de dhimmis, c’est-à-dire, de citoyens inférieurs et soumis aux droits limités (à moins que nous ne nous convertissions, bien sûr, et que nous abandonnions toute référence à notre culture occidentale !). L'orthodoxie islamique divise le monde en deux zones, le dar-el-islam, la demeure de l'islam, les pays où l'islam domine, et dans lesquels les non-musulmans sont tolérés, à certaines conditions restrictives, et le dar-el-harb, la demeure de guerre, c’est-à-dire tous les autres pays gouvernés par des infidèles, selon les principes des infidèles, et qui doivent être combattus. Le Coran prévoit cependant une atténuation à cette distinction trop manichéenne du monde ; il reconnaît comme dar-el-suhl ou dar-el-ahd, terre de conciliation, ou dar-el-dawaà, ou terre de prédication ou de prosélytisme, les pays non-musulmans où les musulmans peuvent néanmoins résider en cas de nécessité, à la condition de pouvoir y prêcher leur doctrine sans que les non-musulmans ne puissent exiger de contrepartie le même droit de prédication en terre musulmane. Tariq Ramadan, petit-fils de Hassan-el-Banna, fondateur des Frères Musulmans, établi en Suisse, ainsi que les différents mouvements fondamentalistes, confirment le caractère licite de la présence musulmane en Europe, mais au titre du dar-el-dawaà. Cela aboutit d'ailleurs à ce paradoxe, que des fondamentalistes poursuivis dans leur pays (musulman) d'origine, comme l'Algérie, l'Egypte, la Tunisie, et quelques autres, peuvent se livrer à leurs activités d'endoctrinement des masses et plus particulièrement de la jeunesse musulmane plus librement chez nous que chez eux ! Nous avons accepté ! Pour avoir la paix civile, certes, mais souvenez-vous de Churchill : « Vous vouliez la paix au prix du déshonneur, vous aurez la guerre et le déshonneur » ! Parce qu'il ne faut pas se faire d'illusions ! Lorsqu'ils se sentiront assez forts, lorsqu'ils sentiront que le fruit est prêt à être cueilli, ils passeront à la vitesse supérieure, c'est-à-dire à « la demeure de la guerre » Nous avons tellement avancé dans la voie du renoncement, de la trahison, de la lâcheté et de la cécité, que, déjà, ils commencent leurs premières escarmouches. À côté du terrorisme planétaire, dar-el-harb par excellence, à côté de quelques autres dar-el-harb plus localisés, comme le conflit israélo-palestinien, on assiste chez nous, en terre de dar-el-diwaà, aux premières manifestations de guerre. Elles ont lieu, soit dans la foulée du terrorisme planétaire, sous l'impulsion d'organisations du genre d'Al Quaida, impatientes d'en découdre, qui commencent à ne plus tolérer que certains pays ne respectent plus avec suffisamment de zèle la neutralité bienveillante que leur impose le statut de dar-el-diwaà qui leur a été octroyé unilatéralement et si généreusement (!), (comme c'est le cas de la France, victime d'attentats fort graves) soit de façon « informelle », et sont alors le fait d'individus ou de bandes qui ne supportent plus de vivre sous un gouvernement infidèle, suite à la propagande fondamentaliste qu'ils subissent quotidiennement dans leurs quartiers et dans les mosquées qu'ils fréquentent. Attention. L’heure est grave ! Le jour de la grande déflagration approche. La contre-croisade engagée de façon relativement soft il y a déjà un certain temps sous le prétexte du dar-el-diwaà par les salafistes wahhabites grâce au soutien financier de l'Arabie Saoudite, se durcit considérablement depuis plusieurs années. Ils sont passés au terrorisme aveugle et généralisé, alors que jusqu'à une date relativement récente, leur terrorisme ne visait que des cibles précises (Juifs ou Israéliens, par exemple). Un jour, certainement beaucoup plus proche que nos imprévoyants gouvernants et intellectuels qui les conseillent ou les soutiennent ne se l'imaginent, ce sera la guerre ouverte, sur notre territoire même, dans nos villes, nos villages, nos quartiers. Nos pays seront devenus des Bosnie ou des Kosovo. Et nous vivons dans l'indifférence et l'ignorance, comme nos pères goûtaient à l'euphorie des premiers congés payés pendant que monsieur Hitler préparait l'invasion de l'Europe… (Extrait de l’Europe face à l’Islam de Christian Marot)
(Bastion n°69 de mars 2003) |