Ces jours-ci, toutes les télévisions du monde nous ont montré la fin de la domination d'un parti unique, le Baas irakien. Que l'on apprécie ou non cette guerre d'Irak, il est certain que ce pays n'était pas une démocratie, mot si répandu dans les meetings du PS.

Et pourtant, Baas et PS = même combat. Ces deux partis uniques ont pour seule légitimité un clientélisme total qui leur a permis de maintenir leurs troupes et la population locale qui n’en peut rien (les Irakiens pour le Baas, les Wallons pour le PS) dans la misère. Pour s’en convaincre, il suffit de visiter le Centre sinistré, les faubourgs de Liège ou le Borinage.

Les TV nous font complaisamment visiter les somptueux palais de Saddam Hussein ainsi que ceux des fidèles de son régime. Mais qui nous montrera les luxueuses villas sur la côte d'Azur ou la Costa Brava des bonzes du PS? Alors que les socialistes avec Onkelinkx lancent des "gadgets" éphémères (du style "Plan Rosetta"), les barons du socialisme n'ont pas à s'en faire, eux, pour leurs fins de mois...

Les opposants au régime de Saddam Hussein étaient diabolisés par le régime en place. En Wallonie également, tous ceux qui dénoncent les magouilles du PS ne peuvent être que de "hideux fascistes" ou des "anti-socialistes primaires" (ce qui revient au même).

Les journalistes présents en Irak soulignent avec effroi que bien des dirigeants du Baas ont détourné l'aide humanitaire. Mais n'est-ce pas ce qu'a toujours fait le PS sous le couvert du "Droit à la santé" ou du "Droit au travail"? Où passe l'argent des mutuelles? A Bruxelles, à la direction centrale de la FGTB, Faust et ses camarades escrocs – qui s'affichaient tous comme "largement à gauche" – détournaient sans vergogne l'argent des cotisations ouvrières pour s'acheter de belles bagnoles. Certes, ces "gangsters" (bien trop visibles selon les critères du PS) sont actuellement inculpés, mais seront-ils un jour condamnés? Mais qui se souvient encore à Charleroi du scandale de l'institut Gailly, cette réussite exceptionnelle des travailleurs qui s'étaient saignés aux quatre veines (les "briques" achetées avec leurs économies), certains pendant toute leur vie, pour ériger ce "monument du socialisme" (à la Kim il Sung ?)? L'ASBL hospitalière a été liquidée dans des conditions plus que suspectes. Où sont passés les millions, fruit des sacrifices des ouvriers? Même l'ISI (l'inspection des impôts) n'a pas diligenté son enquête. Nous avons eu droit aux manifestations du personnel soignant licencié; la Setca a multiplié les barrages sur la chaussée et exigé des comptes. Depuis, c'est l'omerta, le silence imposé par la mafia des « copains et des coquins ». L'affaire a été étouffée; quelques travailleurs ont été recasés tant bien que mal; la Setca fait le mort et le banc de la correctionnelle ne verra jamais s'y asseoir les responsables de cette escroquerie qui a défrayé les chroniques carolos...

Si Saddam Hussein a téléguidé l'assassinat de son bau-fils, considéré comme traître au régime, qui donnera enfin le nom du commanditaire du meurtre d'André Cools, liquidé par des "camarades" pour des raisons très obscures...?

Alors qu'aux Pays-Bas, on juge sans perdre de temps le meurtrier de Pim Fortuyn, en Wallonie on semble couvrir les auteurs de ce règlement de compte mafieux au sein du PS.

Nous pourrions continuer ainsi longtemps mais vous avez certainement tous compris.

Les élections du 18 mai peuvent vous permettre de rénover une Wallonie sclérosée.

Votez FNB, la véritable opposition !