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Le billet d'humeur de Charles Magne Une
leçon de démographie (2) Le
mois dernier nous avons vu comment le différentiel de taux de fécondité entre
les Belges de souche et les allochtones aboutirait rapidement, si rien n’était
fait, à une substitution de population. Ce
mois-ci nous évoquerons quelques alternatives possibles aux politiques démographiques
suicidaires conduites par nos gouvernements depuis la fin des années 1960. Car,
il ne faut pas en douter, le basculement ethnique est en cours. Il suffit
d’observer la sortie des écoles pour s’en rendre compte. En l’absence de
réaction de notre part, la Belgique formera, dans moins d’une trentaine
d’années, un second Kosovo. A une différence près : il n’y aura pas
de Serbie où nous réfugier. Avant
d’envisager les mesures pratiques qui s’offrent à nous, il faut insister
sur le fait qu’un infléchissement des politiques démographiques n’est
possible qu’à la suite d’un changement des représentations collectives. Le
pays doit apprendre à renouer avec le principe de réalité. Il doit se débarrasser
de tous les poisons idéologiques culpabilisants, crypto-marxistes,
post-freudiens ou autres. L’aveuglement doit cesser si nous voulons échapper
aux affres de la guerre-interethnique sur notre sol. En matière démographique,
le FNB n’a pas peur d’afficher ses objectifs : l’arrêt total des
flux d’invasion et la relance de la natalité nationale. Nos
adversaires nous accuseront certainement, au travers de ce propos, de haïr l’étranger.
Une fois de plus, ils se tromperont. Notre conception de la vie est marquée par
une toute autre dimension : celle de l’amour de notre identité européenne,
condition de notre existence. Cette
conception permet de remettre les dynamiques démographiques à leur juste
place. Elle nous invite, ainsi, à réfuter avec vigueur le sophisme funeste
selon lequel les immigrés peuvent, d’une manière ou d’une autre, combler
notre déficit démographique. En vérité, ils ne le comblent pas mais déversent
leur trop-plein de population dans notre pays. Ainsi, étendent-ils leur sphère
bio-culturelle au détriment de la nôtre. Les
discours mortifères qui dissimulent ce phénomène ne trompent que leurs
auteurs. Et, certainement pas les immigrés eux-mêmes. Dès qu’une occasion
se présente : fête-du-mouton-que-l’on-égorge-gentiment-dans-sa-baignoire,
match de football multiraciste, visite de cheiks ou de muftis du pays, ils
ornent leurs balcons de leurs drapeaux nationaux. C’est ainsi que l’on voit,
régulièrement, des rues entières de Bruxelles se parer aux couleurs de la
Turquie et du Maroc. Cette appropriation symbolique de la rue témoigne d’un
fait majeur : le bouleversement démographique, dans notre capitale,
s’accompagne d’une extension de l’emprise musulmane en Europe. Cet espace
naguère occupé par les Belges de souche leur a échappé. Il n’y subsiste
plus qu’une souveraineté de façade, bafouée par la violence des bandes
ethniques. Cette
extension permanente des enclaves allogènes sur notre territoire nous commande
de fermer, sans délai, nos frontières aux vagues de colons venant du
tiers-monde. Sinon, nous serons irrémédiablement dépossédés de notre espace
de survie et par là-même de notre liberté. Cette dernière ne doit pas,
seulement, être vue comme la liberté de circuler mais surtout comme celle de
s’enraciner. Une faculté qui est au cœur des valeurs fondatrices de notre
civilisation et qui s’oppose aux valeurs nomades des religions du désert :
l’islam en premier lieu. L’arrêt
de la submersion démographique – par les masses allogènes - devrait être la
priorité absolue de tout homme politique soucieux de l’avenir de ses
concitoyens. La seconde priorité serait de renvoyer tous les immigrés illégaux
dans leurs patries. Cela n’a rien d’inhumain et répond, au contraire, à
une conception normale et saine de la loi. Selon la sagesse des juristes
romains, les illégaux n’ont qu’un seul droit : celui d’être expulsé
sans protester. Car «nul n’est entendu s’il allègue de sa propre
turpitude» (Nemo Auditur propriam turptudinem allegans). Ces
deux mesures, simples, légitimes, proportionnées à la gravité de la
situation n’ont rien d’extravagant[i]. Elles permettraient de
remettre la Belgique sur les rails de la persistance historique. Pour être
efficaces, elles devraient être complétées par la suppression de toutes les
allocations sociales et familiales aux étrangers résidant légalement en
Belgique[ii].
Il est, en effet, complètement absurde de vouloir subventionner l’importation
d’allocataires sociaux improductifs ainsi que leur descendance. De
toute évidence, notre système de
protection sociale fonctionne, de plus en plus, comme une machine à distribuer
des primes à l’invasion et à dissuader les nationaux de procréer. Cette
affirmation mérite explication. Pourquoi, en effet, avec un niveau
d’allocations familiales identique, les immigrés extra-européens ont un taux
de fécondité nettement supérieur à celui des Belges ? Certes la culture
et la religion donnent des éléments solides d’explication. Mais, ce ne sont
pas les seuls. La démo-économie, conceptualisée par Richard Cantillon, nous
enseigne que la structure des revenus relatifs est tout aussi déterminante.
L’idée avancée par Cantillon - vérifiée par deux siècles d’observation
- est que les agents économiques ont plus ou moins d’enfants selon l’espoir
de voir diminuer ou s’accroître leurs revenus en fonction du revenu des
individus qui n’ont pas d’enfants. Cette
théorie a, partiellement, été intégrée dans notre fiscalité avec
l’octroi d’un forfait non taxable pour les personnes à charge dont
l’objectif est, soit-disant, de ne pas pénaliser les familles. Toutefois, ce
dispositif perd tout son sens quand la population devient hétérogène et que
des écarts trop grands de productivité se manifestent entre les différentes
ethnies allocataires d’un système de protection sociale unique et égalitariste.
Cette
assertion peut se vérifier, facilement, par un exemple. Imaginez un couple d’Européens
de souche dont le revenu annuel cumulé (les deux conjoints travaillent) est de
30.000€ et qui décide d’avoir un enfant qui coûtera en moyenne 3000€ par
an (notez que plus le niveau d’éducation de l’enfant est grand plus ce coût
augmente). Dans une structure fiscale où l’on confisque 35% du revenu direct
du ménage, où l’on accorde une quotité exemptée par enfant de 1600€, on
a un revenu réel par individu composant la famille de [(30.000 – 1600) X 0,65
+ (1600 – 3000) ]/3 = 5686€. Si on ajoute 1000 € d’allocations
familiales divisées par trois on a un revenu relatif individuel de 6020 €.
Prenez, maintenant, un célibataire qui paye 30% d’impôts en moyenne, dans un
système économique qui favorise le célibat – en récompensant sa plus
grande mobilité sociale, sa capacité à faire des heures supplémentaires - et
accordons une prime de 20% sur le revenu moyen fixé plus haut à 15.000 € X
1,20 = 18.000€. Il aura un revenu net après
impôt de 12.600€, soit un revenu relatif double de celui des membres de la
famille de l’exemple. Il
est clair, selon la théorie de Cantillon que, dans cette structure de revenus
relatifs, l’infécondité des couples nationaux est encouragée – or, nous
vivons dans une telle structure. Prenons, maintenant, un couple d’allogènes
fraîchement débarqués dont le revenu moyen dans leur pays était de 200€
par an et dont l’espoir de revenus économiques dans leur « pays
d’accueil » est quasi nul[iii]. On comprend dès lors
que leur fécondité ne sera pas affectée par ce genre de calcul. Au contraire,
chaque enfant supplémentaire va se traduire par un accroissement de revenus
sociaux. L’incitation à produire des enfants par les allogènes est, donc,
maximale. Cette
tendance est indiscutable. Elle est confirmée par le fait que les allogènes
ont un taux de fécondité plus élevé chez nous que chez eux[iv].
Au regard de la théorie de Cantillon, il demeure toutefois la question
de savoir pourquoi les Africains, notamment, continuent d’avoir autant
d’enfants chez eux. La raison est que, là aussi, les naissances sont
subventionnées par une Europe
culpabilisée. Principalement, par le biais des programmes de développement,
d’achat de produits à prix garantis (Stabex), de l’aide alimentaire et de
l’assistance médicale. Toutes
ces aides entraînent un taux de survie infantile très élevé, alors que les
Africains ont conservé des habitudes démographiques adaptées à une forte
surmortalité infantile – chaque enfant étant une probabilité de revenus
futurs. Ils sont, comme nous, victimes du socialisme démographique occidental.
L’arrêt de l’aide au développement favoriserait, par conséquent, un
retour aux équilibres naturels dans le tiers-monde et y réduirait la pression
démographique qui conduit à l’émigration de l’excédent de population. Les
trois mesures déjà évoquées : fermeture des frontières, renvoi des illégaux,
suppression des allocations aux étrangers en situation régulière ne sont pas
tout à fait suffisantes. Il faut en ajouter une quatrième qui tienne compte du
fait que nos politiciens ont plus d’un tour dans leur sac à évincer les
peuples. Il faut rétablir le droit du sang qui ôtera à l’establishment
politique toute tentation de donner aux immigrés la nationalité belge pour en
faire une clientèle électorale dépendante des revenus sociaux[v]. Parvenu
à ce stade, il restera à relancer la natalité nationale. Plusieurs voies sont
envisageables. Nous les étudierons dans un troisième et dernier volet consacré
à ce sujet essentiel puisqu’il engage la survie de notre Nation. Charles Magne [i]
Elles étaient encore en vigueur naguère. Si elles semblent, aujourd’hui,
radicales à certains c’est que leur esprit à été gauchi par quarante
ans de subversion marxiste et trotskiste. [ii]
Rien ne les empêcherait de cotiser volontairement à un système propre et
séparé du régime général - pour la durée de leur séjour en Belgique. [iii]
On a vu qu’en France 95% des nouveaux arrivants étaient allocataires
sociaux et ne rejoignaient pas l’économie officielle. [iv]
Cas notoire des Turcs et des Marocains en Belgique. [v]
Distribués par ces mêmes politiciens.
(Bastion n°67 de Janvier 2003) |