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OCCUPATION DE LA BASILIQUE SAINT-DENIS LIEU DE CULTE, TOMBEAU DES ROIS DE FRANCE, ŒUVRE D’ART Du 17 au 31 août 2002, à Saint-Denis, 150 clandestins, essentiellement musulmans, ont occupé la basilique de Saint-Denis, réclamant la régularisation des clandestins. Haut-parleur branché à fond, slogans répétés en boucle, les illégaux étaient décidés à rester sur place. Les responsables de la basilique n'ont pas demandé d'évacuation, mais, au contraire, le Père Berger a défendu le principe de « l’accueil » des occupants. Après l’occupation de la basilique Saint-Denis, c’est au tour de la place du Châtelet de se voir envahie. Les illégaux, en effet, «exigent» l’abrogation des lois qui les considèrent comme tels. Ils ne se sentent pas étrangers : ils sont chez eux et ont à faire face à l’hostilité d’un système qui n’a aucune raison d’être. J’ai entendu cette discussion entre nationalistes et illégaux : - Je suis algérien. On m’a offert du travail en France. J’ai tout plaqué pour venir ici. Au bout de 5 ans, on m’a viré. Vous trouvez ça normal ? - Si vous n’avez plus de travail, pourquoi ne retournez-vous pas en Algérie ? - J’ai le droit d’être ici. Et de voir ma situation régularisée ! Les Africains, ils se sont battus pour la France, pendant la première et la deuxième guerre mondiale. - Vous avez un pays. Vous avez voulu votre indépendance. Vous y êtes bien… - Non, on n’y est pas bien… - Pourquoi n’y retournez-vous pas pour l’améliorer, alors ? - Je suis mieux ici… - Moi, si j’étais africain, je resterais dans mon pays, je me battrais dans mon pays, pour faire changer les choses… Un noir écoute cette conversation, un sourire aux lèvres : - Moi, je viens du Mali. Je ne veux pas y retourner : on est pauvre au Mali. Je suis aussi sans-papiers et, sans-papiers, on n’a même pas droit aux allocations… Un autre distribue des tracts qui culpabilisent, rappelant que, sur les 140.000 sans-papiers, seulement la moitié a eu une carte de séjour d’un an, alors que l’Espagne en régularisait 400.000, la Belgique, 200.000… Le tract rappelle que «Les Européens oublient que les ¾ des demandeurs d’asile sont accueillis par les pays pauvres en Afrique ou en Asie» et que «parmi les immigrés de 2e ou 3e génération, certains sont ministres, députés, maires !! On est venu chercher leur parents quand on avait besoin d’eux ou bien ils ont fui guerre ou famine.» Ils discréditent la France, car « au moment où l’Europe régularisait les étrangers résidant depuis au moins 5 ans, travaillant et déclarant leurs revenus (NDLR : comment, puisqu’ils n’étaient pas réguliers au moment de leur régularisation ?), la loi de régularisation compliquait tout.» Les manifestants scandent des slogans: "Nous vaincrons les lois fascistes, nous vaincrons les lois racistes", "La régularisation est un droit!", "France éternelle, France multiculturelle, ni charters, ni négriers!" ou "France, souviens-toi, nos grands-parents en 14 et 39 furent ton bouclier". En bref, les illégaux «exigent»: «l’abrogation de toutes lois racistes, xénophobes dont les lois Pasqua, Debré, Chevènement, l’abolition de la double peine, la fermeture des centres de rétention et la carte de résident pour tous ». Mais, comment se fait-il que des illégaux, contrevenant à la loi par leur présence même, se réunissent en pleine rue, sous les phares des médias, sous la protection de la police, pour exiger qu’un pays qui n'est pas le leur change ses lois ? Depuis le début de l'occupation de la basilique par des centaines d’illégaux, les autorités religieuses s'étaient fait un devoir de les accueillir. Le Père Berger a jugé "émouvant" de voir apparaître les immigrants. Ce n’est que le jeudi 29 que Mgr de Berranger a annoncé qu'il demanderait aux sans-papiers de quitter la basilique qu'ils occupaient. Il a souligné que le ministre de l'Intérieur s'était engagé à revoir les 1.150 dossiers. Nicolas Sarkozy a rappelé qu’il refuserait toute régularisation massive, tout en s'engageant à traiter les dossiers au cas par cas. Dans un entretien à Radio Courtoisie, Jean-Marie Le Pen a dénoncé "l'impuissance de l'État devant les illégaux" et le rôle de l'Église catholique. "Pourquoi vont-ils dans des églises plutôt que dans des temples, des synagogues ou des mosquées ? C'est parce qu'ils savent que l'Église catholique est le ventre mou de notre pays", a-t-il dit. M.S. |