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CONTRER LES ADVERSAIRES DE LA Médecine
Tout qui travaille sous statut d’indépendant dans le
secteur médical ou para-médical s’est certainement rendu compte de
l'intention à peine voilée du pouvoir politique de réduire à néant toute
forme de médecine libérale. C’est ainsi que le tandem Aelvoet-Vandenbroeke
met tout en œuvre pour réduire à la portion congrue le rôle du médecin de
famille dans un premier temps, et des spécialistes extra-hospitaliers dans un
deuxième temps. Les prétendus libéraux du gouvernement Verhofstadt leur
servent d’alibi pour aboutir, à terme, à une fonctionnarisation et une
étatisation de la médecine. Il ne s'agit ni plus ni moins que de vouloir instaurer dans
notre petite terre d'héroïsme un système kolkhozien digne des heures les plus
noires du stalinisme rétrograde. L’expérience a pourtant largement démontré les faibles
performance des organisations collectivistes, tant en matière de maîtrise des
coûts qu’en matière de qualité des soins. Le type de prise en charge des problèmes de santé publique
projeté par le gouvernement est peut-être adapté à des pays en voie de
développement, où la densité médicale est extrêmement faible et où les
soignants de première ligne sont en général des "infirmiers"
formés sur le tas par l'un ou l'autre agent de coopération lors de son passage
dans le village ou le quartier concerné. Il ne l’est pas du tout dans un pays
développé, pratiquant une médecine de pointe et où le patient exige une
médecine humaine, personnalisée et de qualité. Par ailleurs, le tandem Ecolo-socialo Aelvoet-Vandenbroeke se
pique d’apprendre aux médecins à effectuer une approche diagnostique et
thérapeutique centrée sur le patient, comme si ce n'était pas ce qui se fait
depuis toujours. Derrière le prétexte d'effectuer des économies, les
projets incriminés serviront surtout à enlever aux praticiens qui auront
consacré plusieurs années de leur vie à une formation de pointe toute
maîtrise diagnostique et thérapeutique, tout en leur laissant probablement la
responsabilité civile des actes posés par les "équipes de soins" en
cas de dérapage. Les chimères ministérielles sont d'autant plus dangereuses
qu'elles ne s'inscrivent généralement pas dans le cadre de projets de loi qui
devraient passer par l'approbation de la Chambre et du Sénat, mais bien
d'arrêtés ministériels distillés de manière insidieuse, afin de ne pas
éveiller l'attention de manière trop focalisée ou de soulever une levée de
boucliers de la part du corps médical. La vigilance s’impose plus que jamais et le FNB estime que
l’ensemble du corps médical et des professions para-médicales doivent
défendre une médecine libérale de qualité, préservant le colloque singulier
médecin-malade, la liberté de choix du traitement et une qualité de soins
qui, à notre connaissance, n'a jamais existé dans les systèmes collectivistes
de santé publique, tant dans les régimes dictatoriaux que dans les régimes
démocratiques. Il s’impose donc d’être vigilants, tant de manière
individuelle que collective, et de donner un signal fort aux politiciens.
Ceux-ci, sous des prétextes divers, économies, prévention, lutte contre de
prétendus abus, ne cherchent qu’à centraliser et concentrer un maximum de
pouvoirs dans leurs mains et dans celles d’administrations anonymes,
incompétentes et irresponsables. Les prétendus libéraux ne sont pas en reste, surtout depuis
le recentrage à gauche du mouvement de Louis Michel. Il importe dès lors d’accorder
ses suffrages à un véritable parti de droite, à savoir le FNB. En donnant
ainsi une leçon aux tenants de la médecine collectiviste, nous rappellerons à
Louis Michel que l’on ne néglige pas impunément les professions libérales
et que, participer au pouvoir n’a aucun sens, si ce n’est pour agir dans le
sens voulu par ceux qui lui avaient accordé leurs suffrages. Dr S. La médecine du futur: réduire le médecin à exécuter des
«guidelines» et à remplir les tâches administratives imposées. (Bastion n°62 de juin 2002) |