Un parti de gauche, voire d’extrême-gauche s’est approprié le qualificatif d’écologiste et prétend monopoliser cette appellation. Pourtant, son combat pour la véritable écologie n’est qu’un leurre, et les résultats de son action politique dans ce domaine se réduisent à rien. « Ecolo » n’a jamais été à la pointe d’un quelconque combat écologique, sinon de manière doctrinaire: contre l’énergie nucléaire, contre l’automobile… L’énergie nucléaire, sans doute à cause de ses liens avec l’armement du même nom, et l’automobile en tant que symbole capitaliste...

Un véritable combat pour l’environnement et le développement durable ne peut se concevoir que de manière globale et pragmatique, sans a priori idéologique.

En fait le combat des pseudos Ecolos s’est essentiellement concentré sur des thèmes libertaires de gauche, qui visent à l’élimination de toute contrainte, de toute limite et de toute frontière, fut-ce au prix de la destruction de la société et à la déresponsabilisation de l’individu: l’avortement, l’euthanasie active, l’antimilitarisme, le refus de toute répression (sauf contre leurs adversaires), le mariage homosexuel, la libération des drogues, le ludisme, le refus de toute lutte contre les abus à la sécurité sociale et, bien entendu, l’immigration massive et incontrôlée. Il est donc à peine exagéré d’affirmer « Ecolo = Escroc »...

La véritable écologie est, au contraire, liée à la terre, aux contraintes et limites strictes imposées par la nature, aux traditions bien comprises – qui représentent la somme de l’expérience des hommes au delà des générations – et au lien causal naturel entre l’acte et ses conséquences, que constitue la responsabilité de l’Homme. 

F.X.R.