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OMAR-LUC VAN DEN BROECK, UN FONDAMENTALISTE à LA DIRECTION DE L’EXéCUTIF MUSULMAN La présidence de l’Exécutif des musulmans (1), assumée jusqu’ici par Nourredine Maloujahmoum est, depuis début avril, confiée à une direction collégiale de quatre personnes. Parmi celles-ci un Belge converti, Omar Van den Broeck, devenu membre de l’Assemblée par cooptation. Cet universitaire flamand a exposé sa vision dans « L’islam occidentalement ? » (2) dont nous vous livrons quelques extraits. VERS LA SHARIA L’attestation de foi musulmane, «Il n’y a pas de divinité si ce n’est Dieu et Mohammed est Son Serviteur et Son Envoyé » est un « axiome de base » de l’islam, comparable au « Je pense donc je suis » de Descartes « dans la mesure où le savoir occidental est basé sur l’utilisation analytique et synthétique de la raison humaine ». (p.15). « Le point de départ (…) consiste en l’acceptation inconditionnelle des principes de base islamiques.» (p.32) La Révélation coranique déboute la Raison, cette humiliation fondatrice pourra tout justifier car « Cette foi vécue implique automatiquement l’obéissance individuelle à la loi divine, à la « sharia » et donc aux prescriptions coraniques. (…) » (p.11). Avec malgré tout quelques accommodements: « (…) en temps de disette, l’affamé a le devoir vis-à-vis de son corps de se procurer la nourriture même s’il doit la voler ; il ne saurait être question dans un tel contexte d’appliquer la punition prévue par le Coran en cas de vol ». Le consensus des savants musulmans pourra donc, quand les circonstances s’y prêteront, décider de l’amputation de la main du voleur conformément au verset 42 de la sourate V. Luc (c’est son prénom chrétien) Van den Broeck insiste «sur le fait que la sévérité de la loi vise le rétablissement psycho-mental de l’individu .» p. 106, mais n’explique pas, hélas !, comment une amputation peut servir de psychothérapie. Il s’attriste de voir la majorité des pays musulmans actuels en « décadence » : des communautés entières y « vivent quasiment en dehors de la loi: les heures de prière ne sont plus respectées; le jeûne est parfois devenu facultatif; la prostitution s’est largement répandue; la misère y prolifère…; Etc ». P.20. Et ô horreur, ici et là, le ramadan est facultatif ! Ce Belge de souche fait l’éloge du voile : « La protection de la femme en Islam, et le fait de la voiler aux regards a aussi comme conséquence de protéger ceux qui risquent d’être facilement séduits. » p.83 et précise « Après le mariage, l’Islam préconise une séparation aussi stricte que possible entre les sexes pour éviter les tentations. » p.88. Il rappelle même une singularité juridique figurant dans tout « Cours d’islam amusant » : « une femme ne peut être accusée d’adultère que lorsque quatre témoins oculaires jurent qu’ils ont vu pénétrer le membre de l’homme dans le vagin » (p.69). Le djihad est défini de manière restrictive: « La petite guerre sainte consiste à défendre la communauté islamique et ses principes lorsqu’elle est attaquée de l’extérieur » (p.92), mais la vision panislamiste de la vie internationale est bien là : la communauté islamique « ne saurait accepter le morcellement en nations » ( p.162) . Se faire musulman, c’est s’engager sur la pente glissant vers le mode de vie saoudien, c’est vouloir la sharia (loi islamique) et donc s’éloigner des droits de l’homme. Mais, heureusement, en adoptant une religion étrangère, le converti bénéficie de l’immunité de critique réservée aux allochtones et des faveurs de l’Establishment « antiraciste ». UN CONVERTI RADICAL BIEN EN COUR Pour enseigner l’islam aux magistrats, Johan Leman, le directeur du Centre pour l’égalité des chances et la lutte contre le racisme, a substitué ce curieux converti au professeur de la KUL, Urbain Vermeulen. Ce dernier est pourtant réputé auprès de ses pairs (3), et est le président des arabisants et islamologues de l’Union Européenne. Johan Leman a jugé sa compétence limitée à l’Islam du passé et de l’étranger et l’a remplacé par cet apprenti taliban. Les xénocentristes (4),camouflés en universalistes, veulent nous faire croire que les musulmans implantés ici vont adopter nos valeurs. Or les Belges convertis s’en éloignent et tous ont choisi une Assemblée représentative largement islamiste. THOMAS
(Bastion n°61 de mai 2002) |