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EDITORIAL LE PEN FACE AUX ANTI-DéMOCRATES Jean-Marie Le Pen au deuxième tour des présidentielles françaises ! La caste politico-médiatique en est ébranlée : elle a senti le vent du boulet. De prétendus démocrates descendent dans la rue : ils s’opposent au résultat d’un scrutin démocratique. Des paniqueurs haineux s’opposent à la volonté des électeurs ! Tant que cela correspond à leurs intérêts, ils prônent le jeu démocratique, mais dès que le choix de l’électeur leur est défavorable, ils foulent aux pieds la Démocratie, au nom de prétendus « principes supérieurs » ! Quand l’électeur leur donne raison, ils lui reconnaissent une grande maturité. Quand l’électeur leur donne tort, ils ont honte : le peuple n’a rien compris ! Le vote ne servirait-il qu’à légitimer le pouvoir en place ? Pour tout qui a regardé l’Hebdo « les casseroles de Chirac » à la RTBF1, il n’est pas concevable qu’un tel corrompu puisse rester président. Que socialistes et communistes puissent appeler à voter pour « super menteur » démontre la collusion profonde qui règne au sein de la caste politico-médiatique. La caste politicienne crie au loup ! Le Pen serait dangereux ! Dangereux pour qui ? Pour ceux qui monopolisent le pouvoir, mais certainement pas pour la Démocratie ! En Autriche. On a crié au loup ! En Italie. On a crié au loup ! Au Danemark: au loup ! Mais est-ce pour autant la dictature ? Maintenant on crie au loup pour Le Pen. Mais le loup est depuis longtemps dans la bergerie : c’est lui qui crie ! Et le peuple ne semble pas s’en rendre compte. On assiste aux grandes manœuvres des médias qui déversent leur flot de haine. D’aucuns évoquent la dictature, et même Auschwitz ! Soyons sérieux ! Le Pen dictateur ? Le Pen ouvre des camps ? Qui croit sérieusement à un tel scénario ? C’est pourtant l’épouvantail brandi par les nervis de la caste des profiteurs. Jean-Marie Le Pen voudrait instaurer la dictature en France – hypothèse totalement fantaisiste –, qu’il ne le pourrait pas. La France descendrait dans la rue, ce serait la grève générale, la paralysie totale. L’Europe ferait le blocus, l’OTAN interviendrait. La dictature ne durerait pas une semaine. Le Pen n’est ni imbécile ni fou... En réalité, le danger, ce sont ces super-menteurs, ces super-voleurs. Le danger encore? Ces laquais médiatiques, qui propagent des mensonges grossiers, trompent des millions de concitoyens et manipulent leur peuple, pour quelques miettes du pouvoir, par servilité ou par lâcheté. Et le vrai danger, c’est bien sûr la mafia invisible, qui joue au monopoly avec les peuples, les gouvernements, les usines, les emplois et veut conforter sa dictature mondialiste. La Démocratie, c’est permettre au peuple mécontent de renvoyer au vestiaire une équipe dirigeante. C’est pouvoir sanctionner Chirac et ses casseroles. La Démocratie n’existe que s’il y a une alternative réelle pour l’électeur. Le scrutin du 21 avril a démontré où se trouvait le véritable clivage politique, quels étaient les camps en présence, la seule alternative, et qui veut lui faire barrage. La Démocratie se caractérise par le débat, l’échange d’arguments. Qui se dérobe ? Qui a peur de la vérité en face ? Le prétendu démocrate! Et qui a le courage de ses opinions ? Qui est ouvert au dialogue ? Le prétendu fasciste! Le débat se réduit à une campagne haineuse contre Le Pen. C’est tout l’inverse de la Démocratie ! En Belgique francophone, c’est pire encore. Le premier mandataire qui aurait parrainé Le Pen, ou Mégret, aurait été exclu dans l’heure. Leur candidature y serait impossible ! Mais déjà la caste politico-médiatique belge, tétanisée, réforme le système électoral pour préserver ses privilèges. Pourquoi pas, tant qu’on y est, l’autorisation du gouvernement pour toute candidature ? Nos satrapes n’ont pas encore compris que la seule manière de nous barrer le passage, c’est d’écouter le peuple et de régler, sans a priori, les sujets tabous. L’immigration extra-européenne, par exemple. Un régime qui refuse de s’adapter à la réalité se lézarde et finit toujours par s’effondrer. Ils peuvent instaurer tous les barrages qu’ils souhaitent, la vague n’en sera que plus forte quand ils cèderont. Ils peuvent ralentir la lame de fond populaire, mais ils ne peuvent l’arrêter. Le chemin est encore long et difficile, mais il ne fait aucun doute que le bon sens finira par triompher. On peut manipuler le peuple, le tromper, mais la vérité finit toujours par apparaître au grand jour. Mais, plus vite le masque tombera, moins il y aura de dégâts !
Licencié en Sociologie, Science Politique et en Droit Ancien Officier supérieur des paras-commandos Secrétaire général du FNB
(Bastion n°61 de Mai 2002) |