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DE L’UTILITE DE PARTIS NON-CONFORMISTES De nombreux analystes politiques considèrent que les partis politiques flamands sont plus réticents à l’égard de l’immigration que les partis francophones. Ils attribuent cette différence à l’influence néfaste du Vlaams Blok. Ceci bloquerait des « avancées » au niveau fédéral... Que se passe-t-il en Flandre? Une large frange des Flamands, comme partout en Europe occidentale trouve qu’il y a trop d’Extra-Européens, que ceux-ci n’apportent souvent rien de positif et qu’il n’y a aucune raison de leur accorder ni la naturalisation, ni le droit de vote. Malgré la propagande incessante du show-bizz et des médias subventionnés, un pourcentage d’électeur de plus en plus grand fait de l’immigration et de la sécurité un enjeu politique majeur. Les partis traditionnels n’en ignorent rien. Ils savent que s’ils ne répondent pas à ces préoccupations des Flamands, ceux-ci voteront pour le Vlaams Blok, seul parti flamand à faire de l’immigration et de l’insécurité son cheval de bataille. C’est là un des mécanismes de base de la démocratie: lorsque les partis au pouvoir ne répondent pas aux attentes des électeurs, ils sont sanctionnés et les partis qui proposent une alternative crédible voient leur score augmenter. Un boycott du Vlaams Blok par les partis traditionnels ne fera qu’accentuer le phénomène: plus les partis au pouvoir refuseront de satisfaire l’électeur, plus celui-ci se détournera d’eux en faveur du Vlaams Blok. Même si le Vlaams Blok reste perpétuellement dans l’opposition, il influencera les autres partis et les empêchera de mener la politique immigrationniste et xénophile que veulent certains lobbies: tant que le Vlaams Blok constituera une alternative crédible, il constituera « un bâton derrière la porte » (een stok achter de deur) qui obligera les partis au pouvoir à tenir compte de la volonté de l’électeur. Le Vlaams Blok est donc un parti indispensable à la démocratie. Et que se passe-t-il en Belgique Francophone? L’électeur wallon et bruxellois est sans doute aussi opposé que les Flamands – sinon plus – à l’insécurité croissante, à l’arrivée incessante d’Extra-Européens, au refuge économique, au droit de vote des immigrés, ou à une série de mesures aberrantes décidées par le gouvernement de la gauche arc-en-ciel. Mais que peut-il faire pour marquer son ras le bol? Un grand nombre de Francophones ont jadis voté pour le FN ou pour AGIR. Et ils ont été déçus. Parce que le FN n’a rien fait. Parce que les élus du FN étaient incapables de faire leur travail ou n’allaient même pas siéger. Ils ont été dégoûtés par les multiples scissions, les incessantes querelles de personnes, le faible niveau intellectuel et idéologique de ses chefs, les défections et scandales qui ont marqué le FN et AGIR. Ces partis sont aujourd’hui discrédités. L’électeur Francophone n’est pas bête. Il aime voter utile. Il veut voter pour une alternative crédible. Pas pour des extrémistes ou des nazis, mais de véritables démocrates qui proposent une alternative sérieuse à la politique des partis traditionnels. Ils veulent voir apparaître sur la scène politique un parti qui puisse recueillir les voix des insatisfaits, qui puisse faire peur aux partis au pouvoir. C’est pour cela que le FNB est né. C’est pour cela qu’il a immédiatement recueilli un certain succès: la crédibilité d’un ancien magistrat comme MB était un gage de sérieux et de compétence. C’est pour cela que le FNB fait peur aux politiciens et que l’on cherche à le détruire. C’est pour cela que le FNB doit redémarrer: parce que le FNB est indispensable à la démocratie. Seul le FNB offre le choix aux électeurs bruxellois et wallons de sanctionner la bande des quatre partis traditionnels qui refusent de tenir compte de la volonté des électeurs francophones.
(Bastion n°59 de Mars 2002) |