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Cruauté gratuite

   

La fête de l'Aïd-el-Kébir s’est déroulée les 22 et 23 février 2002. Quelque 100.000 moutons, selon les autorités islamiques, auraient été égorgés en Belgique en suivant le rite du Coran. C’est à dire en toute illégalité : la loi belge impose en effet, en contradiction avec le rite islamique, que la bête soit étourdie avant d’être égorgée. Et ce massacre se fait avec l’aide des autorités belges: celles-ci ont spécialement mis à disposition des installations d’abattage, chapiteaux…, pour éviter les abattages à domicile. Combien cela coûte-t-il au contribuable?

En Belgique, on peut officiellement violer la loi, avec l’aide des autorités, si l’on fait partie de certaines catégories privilégiées par le système. Devinette, pour manger 100.000 moutons, combien faut-il de musulmans ?

A titre de pure information, le Coran n’interdit pas que la bête soit étourdie ou endormie: elle ne doit pas être morte avant d’être vidée de son sang! Or tous les spécialistes sont d’accord, étourdir ou endormir ne signifie pas tuer! Plusieurs fatwas récentes autorisent d’ailleurs l’abattage rituel après étourdissement ou électronarcose. Alors pourquoi les autorités belges dérogent-elles à la loi sans nécessité pour satisfaire des traditions barbares?

En France ce n’est pas mieux : Brigitte Bardot a écrit à Jospin pour lui demander de faire respecter la législation en matière d'abattage des moutons. «Pire, cette année, la France semble prête à officialiser certains sites d'abattage hors abattoirs, se mettant ainsi en totale infraction avec la réglementation communautaire», assure-t-elle, en ajoutant que «cette attitude est lâche et scandaleuse». D'après Brigitte Bardot, «la France s'est engagée auprès de la Commission européenne à faire disparaître, d'ici 2004, tous les sites d'égorgement hors abattoirs. Les discours sont une chose, les faits sont plus significatifs et sont la preuve que tout cela n'était que du bluff». L'actrice française affirme que sa fondation a saisi la Commission européenne «pour qu'elle rappelle à la France ses obligations et qu'elle entame, le cas échéant, une procédure d'infraction contre elle».

 

 

 

 

(Bastion n°59 de Mars 2002)

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