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QUERELLES A PROPOS DU SEXE DES ANGES

 

L’euro est dans nos poches. Il est plutôt bien accueilli : un effet de mode certain, mais aussi l’impression d’assister à quelque chose d’exceptionnel, de participer à un grand projet. L’euro est un succès : les médias le répètent à longueur de journée. Mais comment pourrait-il en être autrement : les distributeurs de billets, les banques, les commerçants ne nous donnent que des euros. Nous n’avons pas le choix : il vaut mieux s’y convertir et s’y habituer le plus vite possible. L’euro a des avantages, c’est certain. Mais qui nous a expliqué ses inconvénients ? Son coût en termes d’emploi ? Ses dangers ? Qui nous a consulté à son sujet ? Qui nous a dit dans quel engrenage nous mettons le doigt ? Quelle est l’Europe qu’on nous prépare ? Il n’y a qu’une propagande massive, unilatérale et sans nuance. On aurait peut-être pu ouvrir un débat démocratique à ce sujet !

Tout indique qu’un conflit de civilisation se prépare entre l’Occident et le monde musulman. Il suffit de lire le remarquable ouvrage du professeur Samuel Huntington pour s’en convaincre. Il suffit de voir la haine et le mépris que témoignent de nombreux musulmans à l’égard de l’Europe décadente. Il suffit encore de voir ces terroristes qui sont prêts à se sacrifier pour nous détruire.

Et que font nos politiciens ? Ils régularisent des illégaux. Ils donnent notre nationalité à des gens qui ne se sentent pas Belges. Ils naturalisent des sympathisants de ben Laden. Ils veulent imposer le droit de vote à ceux qui refusent de devenir Belges. Et tout cela pour grappiller quelques voix !

Que feront ces nouveaux Belges le jour où ils devront choisir entre leur loyauté à la Belgique et la fidélité à la communauté de l’Oumma ? Poser la question, c’est y répondre. Oserait-on demander l’avis de la population belge ?

Un sénateur avide de publicité introduit frauduleusement un journaliste dans la cellule de Dutroux et en obtient une interview explosive. De quoi se préoccupent nos politiciens et nos journalistes ? De savoir quelles sanctions le sénateur indélicat doit subir. De savoir si le Ministre de la Justice doit démissionner.

Mais des réseaux de prostitution enfantine ? De savoir pourquoi on a assassiné des enfants ? Personne ne s’en préoccupe. On ne remet pas en question la vérité officielle. Dutroux n’est pas un pédophile. Dutroux n’est qu’un rapace avide d’argent. Dutroux n’a pas de contacts dans les milieux capables de s’acheter bien cher des jouets sexuels. Mais les réseaux n’existent pas. Surtout si Dutroux prétend qu’ils existent. Pourquoi Dutroux a-t-il donc enlevé des enfants ?

Depuis la marche blanche, beaucoup de promesses. Quelques réformes. Mais ni la justice ni la police ne fonctionnent mieux. La Belgique joue au justicier du monde en s’occupant de crimes commis à l’étranger par des étrangers. Est-ce cela la volonté du citoyen ?

On pourrait remplir des pages et des pages avec de vrais problèmes : l’insécurité, la violence dans les écoles, dans les trains… les impôts, la paperasse qui envahit tout, la pollution …

La plupart des problèmes de société ne trouvent plus de réponse. Il n’y a plus de vrai débat sur les vrais problèmes. Ceux qui se proclament « démocrates » augmentent le budget de la Chambre et leurs indemnités de départ, enquêtent sur la mort de Lumumba ou débattent de l’égalité hommes-femmes dans nos gouvernements et nos assemblées : en bref, ils s’occupent du sexe des anges. Comme à Byzance en 1453, alors que les murs de la ville s’effondraient sous l’artillerie turque de Mehmet II.

Il est grand temps de rétablir une vraie démocratie. Pas celle des partis traditionnels, mais celle du citoyen : rendre le pouvoir au peuple, pour débattre des vrais problèmes. C’est pour cela qu’il faut une alternative crédible. C’est ce que veut le FNB. Oublions les querelles de chapelle, ne cédons plus au découragement, retroussons nos manches, car la tâche est immense. Mais, comme disait Henry Miller : « L’homme qui agit par conviction profonde est invincible, quand même il aurait l’univers entier contre lui. L’effet peut se voir longtemps retardé, mais délibérément ignoré, étouffé, supprimé, jamais. »

Aidez-nous, téléphonez-nous, écrivez-nous, car c’est ensemble, unis, que nous ferons changer les choses.

 

François-Xavier ROBERT

Ancien officier supérieur des para-commandos

 

 

(Bastion n°58 de Février 2002)

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