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LE DROIT DE VOTE DES EXTRA-EUROPEENS

 

Le droit de vote des extra-européens revient à l’avant plan de l’actualité. Un seul parti de la coalition arc-en-ciel s’y oppose encore : le VLD. Selon ce parti, le droit de vote ne fait pas partie de l’accord de gouvernement. L’octroyer, ce serait faire le lit du Vl.Blok. On peut donc se demander ce qui pousse les politiciens belges, mais surtout francophones, à pratiquer cette suicidaire fuite en avant.

 

Pourtant aujourd’hui, la naturalisation, quand elle n’est pas devenue automatique, se réduit à une simple formalité. A un point tel, qu’être Belge ne signifie plus rien. On compte désormais des centaines de milliers de « Belges de papier ». La coalition a appliqué le principe « pas de droits sans obligations » : pas de vote sans nationalité. Mais, en gros, comme tout le monde doit voter, devient Belge qui veut.

 

Le gouvernement a également régularisé massivement tous les illégaux qui le souhaitaient. Sans trop regarder d’ailleurs si les conditions légales étaient remplies. Des dizaines de milliers de délinquants – car le séjour illégal reste un délit – se voyaient ainsi récompensés. Ils franchissaient un premier pas vers la nationalité belge.

 

On peut certes invoquer la thèse du grand complot : certains voudraient détruire notre civilisation. Ce n’est certes pas exclu, mais il n’y a aucune preuve en ce sens. Il semble plus réaliste d’affirmer qu’il s’agit d’une conséquence logique de notre système de clientélisme politique. Les politiciens se font élire en achetant le vote des électeurs. L’activité politique sur le terrain consiste surtout à « pistonner » ses électeurs potentiels, à les guider dans le labyrinthe des avantages sociaux, à faire croire que leur intervention est indispensable pour que l’électeur puisse bénéficier de ce à quoi il a légalement droit. Et les politiciens de gauche excellent dans ce clientélisme : syndicats et mutuelles sont les auxiliaires de ce commerce politicien, au même titre que les administrations hyper-politisées. Le socialisme ne consiste-t-il pas à se montrer généreux avec l’argent que l’on vole aux autres ?

 

Or le niveau des électeurs belges s’élève. Les Belges commencent à comprendre et à ne plus se montrer très reconnaissants. Ils déterminent de plus en plus leur vote en fonction d’autres critères. Les politiciens de gauche cherchent donc de nouveaux électeurs, plus susceptibles de se montrer leurs obligés et d’avoir besoin des politiciens pour quémander. Les Extra-européens constituent une clientèle toute trouvée. Ils constituent souvent une population fragilisée très sensible au commerce politicien : ils sont très sensibles aux avantages sociaux.

 

Mais les populations d’origine étrangère n’offrent pas d’intérêt si elles ne disposent pas de la monnaie d’échange tant convoitée par les politiciens : le droit de vote. Voilà le mobile tout simple de nos politiciens : « je t’aide à recevoir ce à quoi tu as droit, et tu me donnes ta voix et celles de ta famille. »

 

Autre sombre motif: à Bruxelles, la plupart des Africains parlent français. Leur octroyer la nationalité belge, c’est consolider la majorité francophone et marginaliser les Flamands de la capitale.

 

Une telle logique mène à une fuite en avant. On donne le droit de vote à de nouveaux électeurs, qu’il faut satisfaire. On augmente, de la sorte, leur poids électoral et leur influence. Comme ils votent pour les candidats de leur ethnie ou de leur religion, le système fait boule de neige. A ce train, les Marocains du Maroc finiront par voter aux élections belges !

 

Malheureusement pour nos politiciens, trop d’extra-européens ne se sont guère montrés intéressés par cette nationalité belge qu’on distribue au tout venant. Pour nombre d’étrangers, la nationalité belge n’a guère de prestige, de valeur, ni d’intérêt.  Déception de nos politiciens : la seule solution pour obtenir des voix à bon compte consiste, dès lors, à imposer le droit de vote aux simples résidents. Tel est le projet que la coalition arc-en-ciel voudrait imposer au VLD et aux citoyens belges. Tel était aussi l’objet de l’émission controverse du 13 janvier dernier.

 

DROIT DE VOTE : « CONTROVERSE » SUR RTL

 

Sur le plateau de RTL, trois immigrés d’origine arabe, deux politiciens belges d’origine arabe et deux belgo-belges, un technicien du droit catalogué FDF et l’inévitable représentant du Centre pour l’Egalité des Chances…Etc. On s’attendait donc à ne rien apprendre de cette « controverse » sans contradicteurs. D’habitude, en effet, on ne diffuse que des débats politiquement corrects : tout le monde est d’accord, sauf sur des détails, et encore. La surprise vint d’un Nord-Africain plein de bon sens : il était contre le droit de vote et refusait de devenir Belge !

 

Ses arguments. Il se considérait comme Arabe et assumait sa culture et sa nationalité. Il trouvait que le droit de vote sans le droit d’éligibilité, cela n’a pas de sens, et enfin qu’une telle logique risquait d’amener un jour au pouvoir des non-belges qui dirigeraient à l’encontre des intérêts de la Belgique. Pourquoi faut-il qu’un étranger soit seul à pouvoir proclamer une évidence ?

 

Sa nièce, quant à elle, trouvait qu’un examen, semblable à ce qui se passe aux Etats-Unis, est indispensable. Beaucoup d’immigrés de la première génération ne comprennent pas le français, ne savent ni lire, ni écrire, et encore moins se servir d’un ordinateur. Ils ne comprennent rien à la politique. Comment émettre un vote responsable dans ces conditions ? Un certain bon sens, cette fille. Mais elle n’a rien compris à la logique politicienne : voila justement l’électeur idéal pour le politicien clientéliste. Avec le vote électronique, un « technicien » se tient à votre disposition pour vous aider… à faire le bon choix : avec un peu de doigté, on obtient une voix sans rien en échange. Le rêve des politiciens !

 

De son côté, le socialo-islamophile Moureaux proclamait qu’on ne pouvait exclure des quartiers entiers de la vie politique. Des quartiers entiers… C’est le mot : selon le bourgmestre de Saint-Josse, dans sa commune, moins de 30% des habitants auraient un grand-père belge. C’est tout dire !

 

On affirmait également que le droit de vote était un moyen d’intégration et de participation à la vie sociale. N’est-ce pas mettre la charrue avant les bœufs ? Inverser la cause et la conséquence ?

 

« Discrimination incompréhensible » entre les citoyens de l’Union Européenne, qui peuvent voter, et les extra-européens qui ne peuvent pas ! Mais, personne n’a songé à dire qu’il y a, au moins, deux bonnes raisons à cela. Avant tout, il y a réciprocité : si l’Italien de Belgique peut voter chez nous, le Belge résidant en Italie peut faire de même. Qu’en est-il ou qu’en sera-t-il, du Belge résidant au Maroc ou en Turquie ? Ensuite, ce droit de vote a été octroyé dans le cadre d’une citoyenneté européenne : on oublie de le dire ! Mais il est vrai que dans le cadre d’une Europe à géométrie variable et qui se réduit à un grand marché économique, plus personne n’y pense…

 

Traditionnellement, RTL-TVI donne l’occasion aux télé-spectateurs de s’exprimer par téléphone. Un grand nombre de ceux-ci ont pris la peine de téléphoner, preuve de l’intérêt du sujet. Et surprise : 96% des téléspectateurs étaient opposés au droit de vote, tandis que seuls 4% approuvaient. Record battu. Mais qu’à cela ne tienne : cela n’influence en rien le monde politique ! L’électeur serait mal informé. Il n’a rien compris.  Quand l’électeur conforte les politiciens, c’est la démocratie, mais quand il n’est pas d’accord, on ne lui a sans doute pas bien expliqué ! Et, comme le disait Francis Delpérée, jouant sur les mots, la question n’a pas de sens, elle est mal posée ! D’ailleurs, selon lui, le référendum n’est-il pas anticonstitutionnel… et donc anti-démocratique ?

 

Le débat n’a pas abordé une question essentielle. Pourquoi trouve-t-on encore de nombreux politiciens traditionnels flamands pour s’opposer au droit de vote extra-européen ? Les Flamands seraient-ils plus « racistes » que les francophones ? Les sondages semblent démontrer le contraire. Simplement, il y a le Vlaams Blok sur l’échiquier politique, tout disposé à recueillir les voix des Flamands opposés au droit de vote des étrangers. Si les partis flamands ne tiennent pas compte des souhaits de leur électorat, celui-ci déserte au profit du Blok : c’est cela la démocratie.

 

Du côté francophone, ce n’est pas le cas. D’abord parce que le clientélisme politique, où le PS règne en maître, est plus important qu’en Flandre. Ensuite, parce que le poids de l’immigration extra-européenne et européenne y est beaucoup plus important. Trop d’Européens se considèrent encore comme des immigrés et font cause commune avec les Extra-européens. Enfin, parce que les partis identitaires y sont divisés, mal organisés, trop radicaux et se sont jusqu’ici montrés trop peu crédibles. Le jour où l’électeur francophone aura l’impression de ne plus perdre sa voix, il sanctionnera l’arrogance des politiciens en votant pour un parti comme le FNB. Notre ambition est de répondre à ce besoin. Cela introduira un peu de démocratie dans un système verrouillé par les partis traditionnels, en donnant un choix plus large à l’électeur. Il pourra voter autre chose que choux vert et vert choux. Le potentiel électoral est énorme, mais les débuts sont toujours très difficiles.

 

 

POURQUOI NOUS COMBATTONS
Guillaume Faye

Il manquait au courant identitaire une véritable doctrine de synthèse idéologique et politique qui, au-delà de tous les partis, tendances, chapelles et sensibilités, rassemble enfin autour d'idées et d'objectifs clairs l'ensemble des forces qui s'opposent au dramatique déclin des Européens.

Nos peuples affrontent en effet les plus graves périls de toute leur histoire : effondrement démographique, submersion par la colonisation allogène et par l'islam, abârtardissement de la construction européenne, soumission à l'hégémonie américaine, oubli des racines culturelles, etc.

Sous la forme de texte essentiels et surtout d'un dictionnaire fondamental de 177 mots-clés. Guillaume Faye, un des auteurs les plus féconds de la " droite " européenne, établit un diagnostic complet de la situation et propose un programme de résistance, de reconquête et de régénération des valeurs. Il projette une alternative radicale et révolutionnaire à cette civilisation dégénérée. L'objectif de ce manifeste est d'unir par une doctrine commune de combat toutes les volontés désireuses de constituer un Réseau européen de rébellion, oubliant les querelles intestines et les divergences superficielles.

Politique, économie, géopolitique, démographie, biologie, etc., tous les sujets sont abordés.

Comme le fut pour la gauche du XIXe siècle le " Manifeste du Parti communiste " de Karl Max, Pourquoi nous combattons est destiné à devenir le manuel de base des forces identitaires européennes du XXIe siècle. Sa possession et sa lecture attentive sont absolument indispensables.

240 p
L´AENCRE


FF 154,00 | euros 23,48

 

 

 

(Bastion n°58 de Février 2002)

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