Viols
collectifs : Les tournantes
La presse a fait
l'impasse, mais la vérité éclate au grand jour. Les viols collectifs sont
monnaie courante, dans les Cités d'immigrés, en France.
Antenne 2 y a consacré, ce jeudi 6 juin, l'émission
"Envoyé Spécial".
Deux faits? Banals, quotidiens.
Une adolescente de 14 ans rentre de l'école, cartable au bras. Elle est
capturée par 3 "jeunes", de 14, 15 et 17 ans. Ils l'entraînent dans
une cave, la violent tour à tour. Par la porte restée entrouverte, d'autres
adolescents et enfants regardent, tout simplement.
Une jeune fille de 19 ans, suit son ami dans une Cité voisine. Il l'emmène
dans une chambre, et l'y laisse face à un "caïd", qui la viole.
"Ce n'est pas la peine de te rhabiller", dit-il, "il y en a
d'autres qui attendent...". Sur le seuil de la chambre, elle retrouvera son
"ami", qui a réglé la "tournante"...
Le phénomène a pris une ampleur sans précédent. Un professeur au lycée de
Chatenay Malabray, Richard Moyon, a interrogé ses élèves. 50% des filles
connaissent une fille qui s'est "fait tourner"; 50% des garçons
avouent connaître un violeur. Devant les caméras, les Noirs ou Nord-Africains
reconnaissent les faits en riant: "si les filles veulent se "faire
tourner", alors, quoi, tant que ce n'est pas ma soeur...".
Le consentement des filles? Ils regardent l'objectif sans comprendre. Les
spécialistes appelés à la rescousse précisent. Pour ces jeunes, il y a deux
sortes de femmes: celle qui reste vierge jusqu'au mariage, et qui circule, les
chevilles et les bras couverts; et puis l'autre, la libérée, l'émancipée,
avec laquelle tout est permis.
Elle couche avec l'un? Elle couche avec l'autre. Ou dix autres. La jeune fille
occidentale est, dans cette optique, une cible toute trouvée. Mais les jeunes
musulmanes tremblent, elles aussi. "Une fille facile, une fille qui sort un
peu dénudée, les garçons peuvent aller la voir, sa réputation est vite
faite...". Le viol la marquera au fer rouge, définitivement. Car une femme
n'est jamais victime, dans l'optique musulmane ou traditionnelle: une femme
violée attente à l'honneur de sa famille.
En Jordanie, par exemple, elle est tuée par son mari, son père ou son frère.
La "réputation" est donc une menace terrible, qui pèse sur les
filles, mêmes musulmanes. Il s'agit d'un contrôle social, exercé par les
jeunes mâles, sur leur territoire. Le contrôle de l'islam. Les éducateurs,
eux- mêmes musulmans, avouent aux journalistes qu'ils ont du mal à dissuader
les jeunes violeurs. Cela ne vaut pas la peine de risquer la prison, leur
disent-ils... C'est un bel aveu, de la part des éducateurs!
L'islam n'interdit nullement le viol, dans l'absolu: le viol des Infidèles, le
viol des captives... Quand ni la religion ni la morale n'interdit le viol, il
reste la loi, et sa sanction. Dans le laxisme ambiant, cela fait rire nos jeunes
musulmans.
Quand est-ce qu'on tourne?
(Bastion n°54 de
Juin 2001)
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