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LOUIS
MICHEL fait "ISLAM" ISLAMOPHOBIE « Faire islam », cest faire soumission à Allah, obéir à ses
commandements et sagréger à la communauté créée par Mahomet.
Originellement, lexpression était ambiguë et pouvait signifier se
soumettre, fut-ce par opportunité, aux armées du prophète. Le 21 mars dernier, devant la commission des droits
de lhomme des Nations Unies à Genève, Louis Michel a dénoncé dun même
mouvement « le racisme, la xénophobie,
lantisémitisme, lislamophobie, le rejet de lautre, de sa différence
perçue ou réelle
» (1). Combattre l « islamophobie » ? Le mot étant absent du dictionnaire, notre
ministre des Affaires étrangères aurait dû le définir. Est-ce le rejet des
musulmans ? Est-ce, acception que tentent dintroduire des islamophiles,
la volonté de les occidentaliser, de les intégrer dans notre civilisation, de
les amener à adopter nos murs ? Est-ce la peur de voir lEurope
islamisée à force de laisser sinstaller des populations du Maghreb et de
Turquie ? Et pourquoi, alors que les chrétiens, bouddhistes, etc., sont
souvent persécutés en terre dIslam, Louis Michel na-t-il pas condamné
lhétérophobie des musulmans, leur refus daccepter les autres? Cet oubli
discriminatoire est trop conforme à lattitude et aux intérêts musulmans
pour ne pas signifier une soumission. La puissance démographique montante du
croissant vert subjugue. Pourquoi stigmatiserait-on le mouvement naturel de
tout Occidental, Hindou ou Confucéen - tenir lIslam à distance - ?
DES RAISONS DE TENIR
LISLAM A DISTANCE Posons quelques constats. Nous renvoyons à des
ouvrages spécialisés pour plus de détails. 1.) Les pays majoritairement musulmans, quel que
soit leur niveau de vie, ne connaissent ni élections libres ni liberté
dexpression ni liberté religieuse : Islam et démocratie semblent
contradictoires. Comparons deux pays jumeaux un demi-siècle après leur indépendance,
lInde hindoue est une démocratie, le Pakistan, qui sest voulu musulman,
est une dictature. Seule exception à la règle : la Turquie soi-disant laïque,
où larmée veille au grain face à l Islam. (Examen de cette
question par J. Baechler dans la revue « Commentaire »
1999). 2.) A lépoque contemporaine, chaque poussée
islamique, du Nigeria à lAfghanistan, signifie une extension de la charia (loi sacrée de lislam), cest à dire de moindres
droits pour les femmes, pour les non-musulmans et même pour les
musulmans (dans certains pays, lapidation de ladultère, amputation du
voleur, etc.). (« Le radeau de
Mahomet » J-P Péroncel-Hugoz. Champs. Flammarion. 1984.*) 3.) Aujourdhui, en Islam, les minorités
non-musulmanes se réduisent comme peau de chagrin, non seulement parce que
leur fécondité est plus faible, mais parce que, victimes de discriminations,
même après des siècles dassujettissement, elles ne voient souvent plus
dautre solution que dans lémigration. Lévolution des populations
autour de la Méditerranée depuis un siècle est éloquente. Tandis que, à
lexception dIsraël, juifs et chrétiens disparaissent des terres
dIslam (massacre de 1.000.000 dArméniens en 1915, expulsion de 1.200.000
de « Grecs » (en fait Turcs chrétiens) de Turquie en 1923, départ
de 2.000.000 de chrétiens dorigine européenne et de juifs du Maghreb de
1948 à 1962 etc.), les colonies musulmanes se multiplient en Europe. (Voir les
livres de Bat Yeor. Pour la démographie : « Chrétiens
et juifs dans lIslam arabe et turc » Youssef Courbage et Philippe
Fargues. Fayard. 1992.) 4.) De Chypre à lIndonésie en passant par le
Cachemire, les frontières de lIslam sont sanglantes. Et observons que
tout changement local de rapport de forces entre musulmans et non-musulmans,
souvent induit par la démographie, est un facteur de propension au conflit. (« Le
choc des civilisations » Samuel P. Huntington. Odile Jacob. 1997.*) 5.)
LIslam est un risque permanent pour le non-musulman, car en son cur, on
trouve lislamisme, seule
idéologie contemporaine ouvertement opposée aux droits de lhomme, fermement
installée dans plusieurs états, et désireuse de simposer au Globe même
par la violence. Cette doctrine possède un grand pouvoir de conviction, car
elle est simple, elle veut le retour à la charia, tradition principale de lIslam héritée du temps de
sa grandeur. Et pour la réformer, il faudrait une véritable révolution :
réintroduire le raisonnement indépendant dans les écoles juridiques de
lIslam, alors quil en est
banni depuis onze siècles. EN
BELGIQUE, LISLAM AVANCE TOUS LES
JOURS 1.) Tout change. Jour après jour, le fait
musulman saccomplit. Toujours à son avantage. En 2020, daprès Altay
Manço, 45% de la population
dune ville comme Bruxelles sera composée de descendants dimmigrés
musulmans, vivant dans leurs quartiers, avec leur propre mode de vie, de sentir
et de penser. Des conflits entre autochtones et allochtones, fondés sur
les différences socio-économiques, ethniques,
démographiques, religieuses
, attisés par dantiques ressentiments,
pourront prendre beaucoup dampleur. Des revendications précises (quota
dembauche, cours darabe et de turc, port du voile islamique, etc.) sont déjà
formulées au nom des minorités musulmanes par des universitaires. Et
quand le rapport de forces change, le raisonnement se modifie
2.) Condition indispensable
pour que nous, Européens, restions libres, même sils deviennent majoritaires : les
musulmans établis chez nous doivent rompre avec leur tradition. Mais où
sont les signes précurseurs dune telle évolution ? Boubker Ngadi,
Marocain immigré depuis vingt ans, alors
vice-président du Conseil supérieur des musulmans de Belgique (CSMB), déclare:
« Nous sommes minoritaires, nous ne
revendiquons pas dinstaurer une loi islamique ». (2). Les Belges convertis à
lIslam sont tout aussi orthodoxes : le président du CSMB et professeur
à lUCL, Y. Michot, ne sest-il pas plu
à donner une justification canonique à lassassinat des moines de Tibéhérine
par un groupe du GIA dans un opuscule « Le
statut des moines » en 1997? A la vérité, le ver islamiste
prospère dans lislam de Belgique. Non seulement des groupes terroristes
sont parfois mis au jour, comme ce fut le cas le 5 mars 1998 à Ixelles, mais le
courant radical est très influent dans lAssemblée que 48.000 musulmans ont
élue le 13 décembre 1998. Au moins 24 des 68 élus ou cooptés sont
des subversifs pour la Sûreté de lEtat.
Pour arriver à un Exécutif acceptable, lEtat a dû user de méthodes
autoritaires. 3.)
Lavancée musulmane se fait en toute discrétion. "(...) les médias ont
choisi de faire une sorte de black-out sur les affaires islamiques"
constatait Felice Dassetto en 1997. En se taisant, la presse se croit tolérante,
mais oublie ses devoirs dinformation et trompe le citoyen.(Pour la Belgique :
« Facettes de lislam belge».
F. Dassetto (ed.). Bruylant.)
L. Michel a-t-il des arguments à opposer aux nôtres ?
Aurait-on enfin aboli les
versets relatifs au djihad ? (Coran
IX,29 et dautres) ? La main du
voleur ne sera-t-elle plus tranchée ? (Coran V,38). La supériorité du
« croyant » sur linfidèle, ne serait-elle plus quun mauvais
souvenir ? Et Louis Michel aurait-il signé un traité de paix perpétuelle
avec les représentants qualifiés de lIslam ? Non, il propose un désarmement
unilatéral face à
lislamisation de lEurope. Nous connûmes des démissions analogues, en
1938 à Münich, par exemple... LEurope
multiculturelle CEST A DIRE ISLAMISEE. Fin
1999, après lacceptation de la Turquie comme candidate officielle à
lUnion Européenne, Louis Michel déclare:
« (
) (le) vieux fondement
géo-historico-culturel a beaucoup perdu de sa pertinence. LEurope, quon
le veuille ou non, est déjà multiculturelle »
(3) Deux mois plus tard, lors dun voyage au Maroc, il affirme que
lEurope doit souvrir structurellement à tout le bassin méditerranéen.
« LEurope chrétienne na plus
davenir, lEurope multiculturelle a un avenir ». (4) Quelle
esbroufe ! Oui,
lEurope, dans ses nations et régions, a toujours été multiculturelle :
anglaise, allemande, etc., catalane,
basque, etc. Mais ici, cest par opposition au « vieux fond » chrétien,
grec, latin, celte que Louis Michel définit son Europe multiculturelle. Et
quest-elle sinon une Europe de plus en plus turque et maghrébine, cest à
dire musulmane? L «islamophobie »
nest quune misérable astuce inventée pour discréditer les opposants à
lislamisation. Le projet d « Europe
multiculturelle » de Louis Michel est si fumeux quil na pas osé
le décrire. Saint-Josse-ten-Noode multiplié par 1.000 ? Dans la même
interview, Louis Michel affirme aussi «Le
monde est un grand village. LEurope doit reculer ses frontières ».
Terrible aveu, en « souvrant » à la Turquie et au Maghreb,
lEurope navance pas mais devient une peau de chagrin. Mieux
vaut être islamophobe aujourdhui
que dhimmi -non-musulman en terre
dIslam- demain. Le principe de responsabilité, cest laisser à nos
enfants une planète vivable, écologiquement et politiquement. (1)« La
Libre Belgique » (LLB) du 22/3/2001.(2)« Le Vif/LExpress » (LV/E) du 17/2/1995. (3) LLB du 13/12/1999.(4) LV/E 11/2/2000. (*) existe en poche LE MAROC DISCRIMINATEUR Même un pays dit modéré comme le Maroc discrimine franchement le non-musulman. Est puni demprisonnement quiconque ébranle la foi dun musulman ou tente de le convertir à une autre religion (article 220 du code pénal) , tout musulman qui rompt publiquement le jeûne pendant le ramadan (article 222). Le code de la famille infériorise la femme (répudiation, etc.) et empêche quun non-musulman épouse une musulmane. Une personne née au Maroc d'un père étranger lui-même né au Maroc ne pourra demander la nationalité marocaine suivant une procédure ordinaire que si son père se rattache à la communauté arabe ou musulmane (art. 9 code de nationalité).
(Bastion n°52 d'Avril 2001)
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