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Le
billet dhumeur de Charles Magne Visions
du troisième millénaire : Dans mon
article du mois davril dernier, javais tenté de dresser le tableau de ce
que pourraient être les relations internationales au XXIe siècle.
En ces premiers jours du troisième millénaire, je souhaiterais réitérer cet
exercice de prospective en laxant sur le devenir de la communauté belge. La
question que je poserai sera simple : que se passera-t-il si, dans les
vingt prochaines années, la ploutocratie qui nous gouverne, actuellement,
demeure au pouvoir ? Il faut
avoir le courage de le dire : si rien ne change, nous assisterons
probablement de notre vivant à la destruction de notre société. Comment
les choses se passeront-elles ? Hélas, le plus simplement du monde. Dans
mes analyses précédentes, jai longuement parlé de léviction des Belges
de souche par les populations immigrées. Ce phénomène se poursuivra, car les
politiciens en place y trouvent leur intérêt. Chaque immigré est, dans leur
esprit, un futur électeur docile et captif, dont la voix est à acheter par la
distribution davantages sociaux. Plus
concrètement : le phénomène déviction se traduira par une présence,
de plus en plus massive, dallochtones dans nos villes et nos campagnes. Ces
derniers se regrouperont selon leurs affinités. On verra, ainsi, se former dans
certains quartiers des concentrations dAfro-maghrébins musulmans,
dAfricains sub-sahariens, dAsiatiques, de Turcs, dAlbanais, de
Pakistanais, etc. Plus chacun de ces groupes sera nombreux, plus il sera en
mesure de reproduire son mode de vie sur notre territoire. En dautres termes,
les différentes nationalités se recréeront en micro-nations qui seront comme
autant de trous dans le gruyère belge. En labsence didentité commune,
ces groupes ethniques se donneront leurs lois : religieuses,
vestimentaires, sociales, sexuelles, alimentaires
Leurs règles
dappartenance et de conduite se forgeront, souvent, dans la violence
jy reviendrai. Sur tous
les espaces occupés, les coutumes belges seront bafouées ou éradiquées.
Lappel du muezzin remplacera le son des cloches. Létal de moutons égorgés
évincera la boucherie de quartier. Le cireur de chaussure à la sauvette se
substituera au cordonnier. Le démêleur de cheveux crépus supplantera le
coiffeur. En un mot comme en cent, les villes et particulièrement Bruxelles
offriront le spectacle dun tiers-monde en régression économique et
culturelle. Lafflux des pauvres de la planète entière fragilisera le tissu
urbain. Laugmentation des allocataires de revenus sociaux et la diminution
corrélative des contribuables obligeront les communes à réduire leurs dépenses
de voirie et les crédits destinés à la sécurité et aux infrastructures. Les
rues seront sales, les espaces publics dégradés, les maisons et les immeubles
délabrés. Le paysage urbain qui soffrira aux Belges, à lhorizon 2020,
sera un composé détonnant de Kinshasa, de Mexico, dAlger et de New Delhi.
Bref, dendroits où il fait bon vivre quand on est très riche et puissamment
protégé par des cohortes de gardes du corps. A ceux
qui maccuseraient daffabuler, je répondrai que toutes ces tendances
existent déjà dans la société et quil ne faut pas être grand prophète
pour les extrapoler. Si vous aviez un doute, pensez à la Belgique des années
septante et regardez ce quelle est devenue aujourdhui. Mais là nest
pas le pire. Il est encore à venir. Comment ne pas constater que les
populations, qui viennent simplanter sur la terre de nos ancêtres, ne sont
pas précisément composées des élites sociales de leurs pays dorigine
? Ce sont
souvent des gens frustres, sans éducation ni formation, habitués à des
rapports claniques basés sur la soumission au chef, voire sur la force brutale.
Cette caractéristique ethnologique, indiscutable, aura pour conséquence prévisible
le retour de la barbarie au sein de notre civilisation. La violence se généralisera.
Petite et grande délinquance, agressions physiques, crimes sordides, actes de
vandalisme se multiplieront contre les Belges de souche, vieillis, moralement
affaiblis, paupérisés et culpabilisés dans leur essence par
lestablishment. Ce que
javance nest pas une pure affabulation. Pour le montrer, je citerai
une fois nest pas coutume un article paru dans Paris Match du 23/11/2000,
sous la plume de Valérie Trierweiler, dont le titre évocateur est : « Premier
acte pour devenir un caïd (des banlieues françaises n.d.r.) participer à une
tournante, un viol collectif. » « Le jeu le plus en vogue dans les banlieues : la tournante. Un viol collectif. Et pour ajouter à la douleur de la jeune fille, les garçons marquent au fer rouge, sur la fesse droite, la trace de son humiliation. La honte restera à tout jamais gravée. Elle ne trouvera jamais de mari. » Inévitablement
ce genre de crime se produira en Belgique sil ne sest déjà produit
car, en bien des matières, nous suivons une pente aussi fatale que celle de
nos cousins gaulois du sud. Faudra-t-il que nous en arrivions à ce degré
dhorreur pour que nous nous réveillassions ? Au fond, je le crois. Je pense
même que ce degré sera dépassé. Pourquoi réagirions-nous, alors que nous
disposons de moins de libertés politiques que les Français ? Néanmoins,
quand le Peuple aura bu la coupe de la ploutocratie jusquà la lie, il lui
sera offert de choisir entre lapocalypse et la renaissance. Ce jour là, le
temps des arrangements avec les faits sociaux, des mensonges collectifs, sera révolu.
Lheure du destin de la civilisation européenne aura sonné. Depuis
que suis en âge de raisonner, je conserve le secret espoir de cette
renaissance. Et, si javais un seul vu à formuler pour nos amis lecteurs en
2001, cest quils le partageassent avec moi. Lhistoire nous enseigne
quil ne faut, parfois, que quelques minutes pour infléchir un sort que
lon croyait compromis depuis des siècles. Charles Martel (1) nous fournit,
de ce point de vue, le meilleur exemple dun retournement possible des
circonstances. Sa figure héroïque doit nous inspirer. Quelle
forme prendra cette renaissance ? Politiquement elle sera indissociable de
lessor du Front Nouveau de Belgique. Culturellement elle sera protéiforme.
Elle sappuiera sur notre génie national. Elle puisera ses sources dans nos
traditions. Ces dernières sont encore, malgré tout, assez vivantes pour que de
nouvelles générations darchitectes, de peintres, de sculpteurs, décrivains,
de musiciens, de poètes, dhommes et de femmes politiques dignes de ce nom, y
retrouvent les règles de lharmonie et la mesure du beau. Utopie
que tout ceci ? Tout est possible, rien nest probable. Qui aurait imaginé
en 1860 que les Belges coloniseraient le Congo ? Qui aurait pensé en 1935
quils en seraient chassés dans les années 1960 ? Qui, dans les années
1950, aurait prévu que la Belgique safricaniserait ? Certes en 2001,
notre devenir historique est menacé. Mais, si lhistoire est pleine de
malheureux allers ; elle est aussi riche de providentiels retours. Les
peuples de la mer du Nord ne sont pas ceux de la Méditerranée. Ils savent que
la marée reflue. Et, quand vient
léquinoxe, la plage de sable blond que lon croyait submergée par les
eaux noires se découvre à nouveau dans sa majestueuse perspective. Alors
amis de la Résistance Nationale : Courage et bonne année à tous. (Bastion n°49 de Janvier 2001) |