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L’avais-je commencée avec plaisir, cette campagne électorale! Dans mon propre quartier, bruxellois s’il en est: les Marolles. Accueilllie partout, serrant les mains, distribuant “Le Bastion”, goûtant caricolles et “Maatjes”, buvant bières et cafés, recueillant nos signatures de présentation... Amis bruxellois, je ne vous remercierai jamais assez, pour cet accueil-là! Puis la nature a réclamé son dû, après cinq ans de travail incessant en politique: j’ai été hospitalisée d’urgence, j’ai été opérée. En ces premiers jours de ma convalescence, je pense à tous ces nouveaux amis, mes électeurs, qui ont pu croire, pendant quelques semaines, que je les avais abandonnés. Qu’ils reçoivent ici, mon tout meilleur souvenir. Je serai bientôt de retour! Mais j’aurai besoin de votre aide, à tous, plus que jamais.

Et puis il y a mon parti, le FNB. Là, l’atmosphère était parfois bien différente. Plus réservée! Les élections communales? Ce n’est pas vraiment notre affaire, entend-on parfois, et on le pense plus souvent encore. D’où vient cet état d’esprit? Est-ce le souvenir des élections du 13 juin, où nos espoirs ont été balayés par “l’effet dioxine”, soigneusement orchestré? Rien de tel, dans une soi-disant démocratie, que d’organiser des élections tronquées, pour décourager toute initiative des citoyens! Il ne faut pas rester sur cette impression: oui, ces élections communales sont importantes!

Il y va de notre police communale, et donc de notre sécurité. De notre enseignement communal, de la transmission du savoir et des valeurs à nos tout petits. De la propreté dans nos rues, au pas de notre porte. De la politique des CPAS, qui trop souvent aide systématiquement l’étranger nouveau venu, et laisse le Belge dans la gêne. Et quid de l’Horeca, que le pouvoir communal crible de taxes? Le FNB défend les indépendants mois après mois, dans ce mensuel. Et que feront demain les conseils communaux, confrontées aux demandes des mosquées, d’appeler les musulmans à la prière, du haut des minarets, au moyen de haut-parleurs? Belges, savez-vous encore qui vous êtes?

Car les étrangers non-européens, eux, le savent. Ce sont leurs élections, à eux. Ils ont pris d’assaut les guichets des régularisations-minute. Dans les quartiers marocains ou turcs, les affichettes de candidats maghrébins fleurissent à chaque vitrine, chez le boulanger, le boucher, l’épicier! Eux, ils y croient, aux élections, à la démocratie, qui met tout à leur disposition: les millions des partis traditionnels, des places sur les listes, le libre accès à la presse, la libre distribution de leur propagande! Belges, savez-vous si vous êtes encore chez vous?

Vous me direz: est-il trop tard? Mais non! Retroussez vos manches, appelez-nous, reprenez contact, venez aux réunions, distribuez nos tracts, vite! Renseignez-vous au bureau, pour savoir exactement dans quelles villes le FNB se présente. Soutenez-nous à Verviers, à Mouscron, à Namur, à Bruxelles... Nous avons besoin de bras, de têtes, d’argent.

Le dernier parti de droite, le PRL, a vécu. Il s’est approprié l’idéologie de ses “adversaires”, PS - Ecolo - PSC. C’est aujourd’hui un bloc de partis, qui pensent tous la même chose. Pour eux, notre identité, notre passé, nos valeurs, n’ont plus de sens. Ils ont opté pour l’immigration massive, et abandonné la population autochtone à son sort. Ils ont installé une dictature douce, sans effusion de sang, mais avec une censure étroite de la presse et une répression légale qui s’accentue, pour tout qui ose penser autrement qu’eux. Le mouvement national, dont nous sommes, n’a qu’une chance de succès: l’union, les accords électoraux, sur tout le territoire. Ce sera la leçon, encore une fois, de ces nouvelles élections. Le FNB tend la main, pour le présent et pour l’avenir, à tous ceux qui aiment un pays, dont le nom est rarement prononcé au Parlement, mais qui nous est cher: la Belgique!