Zinneke parade pour le 8 octobre 2OOO
Dernier dimanche de mai. Les politiciens au pouvoir font déferler sur Bruxelles, une "Zinneke Parade". Comme le mot est bien choisi! Car "Zinneke", est un mot qui attendrit tous les Bruxellois bien nés. Ceux qui sont tout perplexes, quand on leur demande s'ils sont wallons ou flamands. C'est qu'ils sont souvent, un mélange des deux. Des bâtards. Un mélange unique: germanique et latin, qui en fait tout le charme. Moi-même suis d'origine wallonne, mais ai un quart de sang flamand dans les veines. Quand je ferme les yeux, j'entends les sons flamands de mon enfance, le dialecte borin de ma famille wallonne, ou les chants grégoriens qui ont rythmé le tout. Je sais aussitôt qui je suis, même si c'est un peu compliqué: une Belge.
Mais qui a défilé dans la "Zinneke Parade"? Au son des you-you stridents et des tam-tam africains? Toute la foule bariolée, en provenance des quatre coins du globe, qui a décidé d'établir ses pénates en Belgique. On a même vu, à côté d'authentiques Africains dansant d'authentiques danses africaines (et ce qui est authentique est toujours beau), des Belges blancs à moitié nus, en pagne, se trémoussant au rythme du tam-tam. Car c'est là le message de nos politiciens: désormais, le "zinneke" bruxellois, ou belge, n'est plus à la croisée du monde germanique et latin, c'est un mélange de toutes les races, de toutes les religions, de toutes les cultures du monde, que nous le voulions ou non!
Le "zinneke", à Bruxelles, est aussi un chien bâtard. Dressé sur les pattes arrières, il fait le beau, pour un sucre ou un biscuit. Et voici Louis Michel, Olivier Maingain ou Elio di Rupo, faisant le beau devant le "nouveau Belge", Marocain, Turc, Congolais ou Sri-Lankais, qui est désormais aussi, et surtout, un nouvel électeur. Après le 8 octobre, dans tous les conseils communaux, il y aura, à la place des Belges de souche, nombre de Belgo-Turcs ou de Belgo-Marocains. Vous haussez les épaules? C'est votre vie, votre vie quotidienne, qui va changer.
Un incident est passé tout à fait inaperçu, en 1991, au Limbourg. Tout à côté du terril de Koersel, on a érigé l'une des plus grandes mosquées de Belgique. L'importante communauté turque, a exigé l'installation de haut-parleurs dans les minarets, pour l'appel des fidèles à la prière, cinq fois par jour. Le bourgmestre a refusé. Le pourra-t-il encore, après les élections du 8 octobre 2000? Et quid de la Grande Mosquée de Bruxelles? A Oslo, la capitale de la Norvège, on entend déjà l'appel à la prière, du haut des minarets!
Un parti islamiste, le parti "Noor", demande d'ores et déjà que l'on remette en question la mixité, dans les piscines et les écoles. Encore une compétence communale. Et quid de l'abattage rituel? A l'Aïd-el-Kebir, les musulmans égorgent un mouton dans leur cuisine, leur baignoire ou leur jardin. C'est la commune, qui l'interdit ou au contraire, leur ménage toutes les facilités pour évacuer la peau ou les viscères. Et quid de nos cimetières? La loi belge interdit de discriminer, parmi les morts. Les musulmans réclament cependant des parcelles, dont les Chrétiens, les Juifs et les Infidèles seraient bannis. C'est la commune qui doit faire une demande de dérogation.
Pour préserver, autant que faire se peut, une Belgique belge, aidez-nous. Pas après-demain, ni demain, mais tout de suite. Les partis traditionnels placent les Belges d'origine étrangère en bonne place, sans autre forme de procès. Nous devons, en tant que nouveau parti, recueillir 100 signatures par commune, où nous nous présentons! Il s'agit donc de milliers de signatures. Aidez-nous. Prenez le formulaire ci-joint, photocopiez-le, faites-le signer par tout votre entourage. Soyez candidat sur nos listes, ouvertement, pour défendre nos villes et nos villages. Faites un don au FNB. Recueillez des dons autour de vous. Renouvelez votre abonnement. Faites des abonnements autour de vous. Il s'agit de votre pays. De notre pays. La Belgique. Que nous aimons. Faites-le tout de suite. Il est presque trop tard. Et après, il sera vraiment trop tard. Agissez, maintenant.
(Bastion n°44 de juin 2000)