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L’ISLAMISME FRANCAIS EN MARCHE

Tandis que des islamistes prennent le sabre, aux Philippines et ailleurs ("Ne faiblissez pas! Ne faites pas appel à la paix quand vous êtes les plus forts. Dieu est avec vous: il ne vous privera pas de la récompense due à vos œuvres." dit le Coran XLVII,35) d’autres combattent par la parole.

En France, à la fin des années 80, lors des conflits sur le voile islamique,

une mouvance des Frères Musulmans, l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF), a commencé à faire parler d'elle. Dix ans après, fin avril, au Bourget, lors de son rassemblement annuel de fin avril, elle a réuni plus de trente mille personnes.

Devant une assemblée où hommes et femmes étaient séparés, les organisateurs se sont félicités que J-P Chevènement, ministre de l’Intérieur, qui souhaite voir s’organiser un islam « français », ait, à leur demande, supprimé du texte constitutif qu’il leur soumettait la référence à la possibilité de changer de religion, qualifiée par eux d’apostasie !  Pour maintenir le dialogue avec l’UOIF,  la patrie des droits de l’homme a du mettre sous le boisseau la liberté religieuse. La peine de mort pour l’apostat ne fut-elle pas une des premières lois pénales promulguées par la République musulmane de Tchéchénie ?

Sont intervenus notamment le dirigeant politique de l’ex-Hamas, l’Algérien M. Nahnah, (sans doute échaudé par son arrestation pour sabotage en 1976, il ne s’engagea pas dans la lutte armée avec le FIS) et le chef spirituel des Frères Musulmans , aussi doyen de la faculté de Chari’a de l’université de Qatar, Y. Quardawi. Le Suisse et universitaire T. Ramadan, petit-fils de Hassan-el-Banna, le fondateur des Frères Musulmans, qui prêche en Belgique lors de chaque ramadan, était également présent. Voici les propos décidés qu’il vient de tenir à « L’Express » : « Il y a et il y aura des conflits. Le pluralisme culturel ne se construit pas sur le mode d’une coexistence simplement pacifique et amorphe ».

 

SALMAN RUSHDIE

« Les versets sataniques » de Salman Rushdie viennent d’être publiés en français en édition de poche. Il a fallu dix ans pour que cette audace fut enfin possible, les idées de djihad  semblent s’assoupir mais l’auteur britannique se cache toujours et pense, dit-on, à trouver un définitif refuge en un nouveau visage.

 

I LOVE YOU

« I love you ». L’envahisseur dit vous aimer, vous lui ouvrez la porte et il vous détruit.

Par milliers, ils tombés dans ce piège, vieux comme le monde, mais neuf en informatique.

 

LA MOSQUEE, LE BAZAR ET LA MAISON COMMUNALE

M. Halis Kökten vient de créer une association nommée « Petite Anatolie » qui regroupe

les commerçants de la chaussée de Haecht , chaussée autour de laquelle les immigrés turcs venus à Bruxelles se sont regroupés. Ce citoyen belge d’origine turque compte se présenter comme candidat FDF aux prochaines élections communales  à Saint-Josse-ten-Noode. Il est aussi, ce que croyais incompatible, membre de l’Exécutif des musulmans de Belgique.

M. H. Kökten va-t-il cumuler des responsabilités spirituelles,  politiques et marchandes, fonctions traditionnellement séparées dans le monde indo-européen ? Un vote ethnique en décidera. (Voir « Le Soir » du 11 mai 2000)

 

L’IMMIGRATION, LA DELINQUANCE ET « LE SOIR »

Le 13 mai dernier, pour la première fois depuis le lancement de l’étude gouvernementale « allochtones et criminalité », c’est à dire depuis septembre 1999, « Le Soir » a publié une « Carte blanche » où quelqu’un s’affirmait préoccupé de la délinquance des jeunes allochtones. C’était Marc Van Peel. « Le Soir » n’avait pu refuser au président du groupe CVP à la Chambre de répondre aux violentes critiques de la journaliste Benedicte Vaes, de Sabah Gahouchi, de l’ASBL interculture de Charleroi (interview) et de Moustapha Akouz du Centre marocain d’action de la ville de Mons (carte blanche) dont il avait été l’objet suite à ses déclarations à ce sujet faites dans « Gazet Van Antwerpen » du 26 avril. En septembre passé, c’était le sénateur socialiste Mohammed Daïf qui avait condamné le projet Verwilghen. La criminalité croît, à Bruxelles particulièrement, la surdélinquance de certains groupes étrangers y prend une bonne part, d’où vient que, dans « Le Soir » seul un Flamand le dise ? Quel homme politique francophone, hormis de notre côté, oserait briser le tabou ? Et lequel, sauf celui dont l’assise électorale ethnique est particulière, oserait soutenir que la délinquance de jeunes immigrés n’est pas un problème spécifique ? Jusqu’au 13 mai, seuls des Belgo-Marocains s’étaient exprimés dans des « carte blanche », et c’était pour refouler « à l’extrême droite » l’interrogation. Les francophones de base n’ont rien écrit de contraire, sachant, ou croyant savoir, que leur billet serait jeté au panier ; des « débats » dans cette  « Pravda (vérité en russe) multiculturelle », se sont-ils dit ? Nous serions sous Occupation qu’il n’en irait pas autrement. Serions-nous déjà des dhimmis ? La repentance serait-elle inconnue en Islam ? Bien entendu, je ne récuse pas des signatures à raison de l’origine, Marocains et Belges, ont  divers et différents motifs de rechercher ou d ’éviter la vérité, la concurrence victimaire étant l’un des premiers, mais je dois bien constater qu’aujourd’hui « penser convenable » et communautarisme marocain (« right or wrong, my community ») s’entendent pour écraser la vox populi. Mauvaise conscience autochtone et bonne conscience marocaine s’allient pour bâillonner la victime. S’éloignant du peuple, une certaine presse francophone ne cherche plus de lecteurs mais guette nos impôts et quête des subventions. 

 

P.S. Dans « Le Soir » du 15 mai 2000, sous le titre accusateur « Etre plus ou moins raciste ? » Bruno Dayez répond à Marc Van Peel et nie que la criminalité puisse avoir un aspect ethnique.  Sa « carte blanche » est l’involontaire illustration d’un éditorial de Jean-François Revel repris dans « Fin du siècle des ombres », p 231, où je lis « La surdélinquance immigrée est un fait. Je me propose de démontrer ici que celui qui nie catégoriquement ce fait est en réalité un raciste. »

 

(Bastion n°44 de juin  2000)

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