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RéFORME
PEU DéMOCRATIQUE DE NOTRE CODE DE LA NATIONALITé Ainsi
donc, la Chambre a de nouveau modifié notre code de la nationalité. Faut-il
rappeler, que depuis 1984, ce code a été à de multiples reprises assoupli.
Les dernières modifications ne dataient pourtant que du
13 avril 1995 et du 22 décembre 98. Et cette dernière nest entrée
en application quen septembre 1999
Elle na même pas eu le temps dêtre
évaluée ! Le
PSC na pas voté la dernière réforme, parce quelle nallait pas assez
loin ! Il estime en effet quil faut accorder le droit de vote, même à
ceux qui refusent de devenir belges ! Jean-Pol Poncelet déclare par
ailleurs explicitement que le PSC a opté pour une société multiculturelle. On
peut sétonner quen « démocratie » des choix politiques aussi
fondamentaux aient été pris sans réel débat public. Aucune discussion ni
aucune étude scientifique sérieuse nont jamais eu lieu sur les avantages et
les inconvénients dune société multiculturelle, ni sur les conséquences
dune immigration massive sur les
structures sociales de la société daccueil. Aucun débat au Parlement. Il
sagit dun postulat : ce qui est multiculturel est toujours bon et
souhaitable, et limmigration est une chance à saisir ! Et tout qui
conteste ce postulat se voit discrédité : il est un « fasciste1 »,
un raciste ! On a dailleurs fait perdre au mot racisme son sens étymologique,
afin de pouvoir laccoler à tout qui conteste les vues officielles et faire
lamalgame avec les plus sombres aspects du
nazisme. On
peut également sétonner que lon ait modifié le code de la nationalité
sans véritable débat parlementaire. Tout a été décidé en petit comité, en
dehors de toute transparence, lors de la négociation qui a permis de constituer
la coalition actuellement au pouvoir. Etant donné la rapidité (inhabituelle)
de cette négociation, on peut douter que les aspects relatifs à
limmigration, à la nationalité, au droit de vote et aux naturalisations des
étrangers en séjour illégal, aient fait lobjet dune réflexion
approfondie. Et une fois conclu, ce désastreux accord se doit dêtre réalisé
par un parlement réduit au rôle de presse-bouton par la discipline partisane.
Est-ce cela la démocratie dont se gargarisent tant les partis traditionnels ? Loption
choisie, utiliser loctroi de la nationalité comme moyen dintégration relève
de labsurde. Un peu comme si lon accordait un diplôme à tous ceux qui le
demandent, en espérant quils étudieront spontanément pour justifier ce
diplôme. On peut toujours rêver
Ou plutôt non, on ne rêve pas : il
sagit encore dun attrape-nigauds destiné à faire entériner par les
citoyens crédules le fait que la nationalité belge ne vaut plus rien et que
lon veut délibérément déstructurer la société en empêchant toute intégration.
Une telle volonté ne peut être le résultat de linconscience de nos
responsables, elle ne peut que résulter dun plan délibéré visant à détruire
notre société. Des études
sociologiques approfondies ont en effet été menées aux Etats-Unis, notamment
quant au processus dintégration dimmigrés polonais dans la société américaine.
Ces études démontrent la nécessité dexiger un effort important des
immigrants pour se fondre dans la société daccueil. Effort effectué aux
Etat-Unis sous la dure contrainte dune société ultra-libérale, où celui
qui ne sadapte pas meurt littéralement de faim. Rien de cela en Europe ,
où le système social et politique vise à dissuader tout effort dintégration
et dassimilation. La Belgique est
devenue, aux dires de nos politiciens apprentis-sorciers, le pays le plus ouvert
dEurope ! Et malgré la propagande incessante de la presse couchée et
des journalistes vendus, il ne fait guère de doute que ces prétendues « avancées »
ne font guère plaisir à la majorité des citoyens belges. Quand donc les
citoyens belges et européens se rendront-ils compte que lon est en train de
créer une dangereuse poudrière ? Réagiront-ils avant quune « guerre
civile » permanente ne règne chez nous, avec pour seule alternative une
dictature en bonne et due forme pour assurer la sécurité ? Est-ce cela
lavenir quils souhaitent pour leurs enfants
ou leurs vieux jours ?
R.K. _______________________________________________________________________ 1 Pour information, le véritable fascisme, contrairement au nazisme, est une doctrine politique où le racisme na pas sa place. Le régime fasciste italien na adopté des mesures antisémites que sous la pression de son allié allemand, et ces mesures nont dailleurs été appliquées que tardivement et sans conviction par les Italiens. Doit-on rappeler également que Benito Mussolini a eu, de 1913 à 1936, pour maîtresse et collaboratrice une journaliste juive séfarade du nom de Margherita Sarfatti ? (Bastion n°40 de février 2000) |