L'Aïd El Kebir ou la cruauté envers les animaux
Ce 27 mars, les 300.000 musulmans de Belgique ont célébré l'Aïd el Kebir, la plus grande fête de l'islam. Ils ont mis à mort quelque 30.000: moutons, rien qu'à Bruxelles !
L'Aïd el Kebir
L'Aïd commémore le sacrifice d'Abraham. Dieu lui a permis de sacrifier un mouton, en lieu et place de son fils. C'est une grande fête. Le père de famille se rend à la mosquée, dès le matin. Puis il achète un mouton, pour 5 à 7000 francs. Là, il le fait égorger, à l'abattoir ou à la ferme.
Mais le plus souvent, il aiguise un couteau, et l'égorge chez lui, sur le palier ou dans la baignoire. Les Belges connaissent l'odeur, le sang qui ruisselle, dans et autour des habitations, les égouts bouchés. Au Maroc, on brûle les têtes de mouton dans la rue, ça fume de partout, c'est la fête! Ici, on prépare sans tarder le repas familial. On déguste les morceaux de choix: le foie, les intestins, la peau de l'estomac et parfois tout de suite, le coeur et les tripes, aussi. Puis il y a trois jours de fête, de visites, de partage de viande de mouton, d'échange de gâteaux.
La loi belge, sur la protection des animaux
Hé oui, pour ceux qui l'auraient oublié, à Schaerbeek, Saint-Josse-ten-Noode ou Moienbeek, on est toujours en Belgique. Et il y a des lois belges. Telle la loi du 14.8.1986, relative à la protection et au bien-être des animaux. La loi est claire, sur la mise à mort des animaux. L'animal doit être étourdi, avant d'être mis à mort. L'animal est étourdi, par exemple, à l'aide d'un pistolet à tige captive, piquée dans la boîte crânienne. On procède ensuite au dépeçage.
Le Coran, sur la mise à mort des animaux
Le Coran ne l'entend pas de cette oreille. Pour le Coran, c'est tout le contraire. La sourate V, verset 3, précise: "Voici ce qui vous est interdit.- la bête morte, le sang, la viande de porc ... la bête étouffée, ou morte à la suite d'un coup ... sauf si vous avez eu le temps de l'égorges'", le musulman doit égorger la petite bête, bien consciente: elle a mal, elle s'agite, le coeur bat la chamade et vide bien la chair de son sang, par la blessure ouverte. C'est l'abattage rituel. Et justement, la loi du 14.8.1986 prévoit une exception, pour l'abattage rituel.
Dans la baignoire
Vous vous dites : mon voisin
musulman peut-il vraiment égorger un mouton sur le palier? En principe, non, bien sûr.
Une loi belge du 5.9.1952 prévoit l'expertise du sang et des organes d'un
animal abattu. Autrement dit, la mise à mort à l'abattoir. Sauf ... en cas d'abattage "pour
les besoins du ménage". Nombre de communes ont cependant interdit la mise à
mort à domicile, vu les protestations des voisins belges. Qu'à cela ne tienne, on estime
à 2/3, le nombre d'abattages irréguliers, à domicile (1).
Et les déchets ?
Tout cela fait beaucoup de déchets. A Bruxelles, plus de 100 tonnes de carcasses. De peaux, de viscères, de sang. Que font les communes? Elles pourraient bien sûr appliquer la loi, imposer la mise à mort à l'abattoir, verbaliser les abattages clandestins. Pensez donc! Elles distribuent aux musulmans des sacs de couleur: jaune pour les peaux, rouge pour les viscères. Elles disposent des conteneurs étanches, pour éviter tout écoulement, que 50 agents de Bruxelles-Propreté vident régulièrement. Dont coût? 8 millions, hors frais de personnel, heures supplémentaires etc. Deux fois plus, ou presque, qu'en 1998.
Votre mouton, à la musulmane
Vous haussez les épaules. Le mouton, dans votre assiette, a été mis à mort sans douleur. Pas du tout. Devant l'afflux des demandes d'abattages rituels, tout au long de l'année, les moutons, les veaux, sont saignés rituellement, aussi pour les Belges ordinaires que nous sommes. A l'abattoir d'Anderlecht, par exemple. Le Ministre de la Santé publique n'a même pas pris la peine de le nier, lorsque le député MB l'a interrogé à ce sujet. Ecoutez-le: "L'abattage selon le rite musulman implique que les veaux et moutons sont soulevés de terre par une patte arrière, saisie par une chaîne, et au même moment saignés au couteau, la tête en bas. La majeure partie des abattages des moutons à l'abattoir dAnderlecht est effectuée selon ce rite. Les inspecteurs de l'I E V. vérifient le titre des abatteurs mais ils ne peuvent garantir que les moutons abattus soient exclusivement destinés à des islamiques". Dont acte. (2)
Le bétail adulte
Il faut assister à la mise à mort d'une vache, selon le rite musulman. La vache est poussée dans une machine rotative. Puis promptement retournée, sur le dos. Tête en bas, sur un bac de sang, gorge offerte. L'abatteur musulman tranche la jugulaire, le sang gicle. Les yeux grands ouverts, la bête agite ce qui lui reste de tête, agite la queue, les pattes. Le boucher la suspend vivante par les pattes arrières, qu'il entaille. L'animal sursaute violemment. Le but est atteint: le coeur bat la chamade et vide la chair de son sang. La vache remue toujours, on lui coupe les pattes et on l'écorche. La bête est bonne à consommer, pour les 300.000 musulmans de Belgique. Belgique, dites-vous? Le député MB a, ici aussi, demandé au Ministre s'il n'y avait pas de méthode moins cruelle, compatible avec le rite musulman. Réponse du Ministre Marcel Colla: non. (2).
Belges, vous laissez faire !
Belges, vous laissez faire, cela et tant d'autres
choses. La vie s'islamise rapidement, mais vous n'y prêtez pas attention. La loi belge
impose de mettre les animaux à mort, sans trop de souffrances. Et vous laissez bafouer
cette loi-là. Demain, vous laisserez condamner, par les tribunaux, les Belges qui oseront
encore protester contre l'abattage rituel. A moins que? Il est grand temps de réagir. Car
tout va très vite. Dans la petite ville d'Eupen, par exemple, l'abattoir a fait faillite.
Il a été racheté par un holding turc, Yimpas Etsan. Les animaux y seront mis à mort,
sans étourdissement préalable. C'est parfaitement légal, a décrété le bourgmestre, Fred
Evers. Et sans douleur, si c'est bien fait, a-t-il ajouté. De qui se moque-t-on?
(1) Facettes de l'islam belge, Felice Dassetto, Academia Bruylant, 1997
(2) Question et réponse parle-mentaire du député MB, du 24.4.1997, n'0341, au Ministre de la Santé Publique et des Pensions, Marcel Colla
(Bastion n°33 d'avril 1999)