Les Elections musulmanes en Belgique
« Première en Belgique : les musulmans élisent leurs représentants », titrait lAFP le 12 décembre 1998.
« LIslam est un culte reconnu depuis 1974 en Belgique mais, faute de représentants élus, lEtat na jamais accepté quil bénéficie des avantages quimplique cette reconnaissance légale, notamment le financement des lieux de culte. Pour remédier à cette carence, Bruxelles a décidé le 17 juin de permettre aux musulmans délire leurs mandants. »
En un paragraphe, lessentiel est dit. Il sagit essentiellement de pouvoir financer le culte musulman. Alors quil ny a pas assez dargent pour lutter contre la pauvreté croissante des Belges, pas assez dargent pour créer de lemploi ou pour augmenter les petites pensions.
Et même les traditionnels cadeaux pré-électoraux ont été reportés de six mois.
Que se passe-t-il donc dans la caboche de nos politiciens ?
Cest simple. Les priorité ont changé. Les naturalisations sur simple demande à la commune ont été votées et pour ceux que cela nintéresse pas de devenir Belge (forcément, létranger est privilégié, pourquoi devenir Belge ?), le principe du droit de vote aux étrangers a été accordé. Les politiciens doivent durgence partir à la pêche aux étrangers. Et surtout le PRL qui craint que le gros de ceux-ci ne se tourne vers la gauche : il doit donc faire de la surenchère. Et il y a urgence : il faut conquérir au plus vite ces électeurs
Que vont réclamer les électeurs musulmans de Belgique ? Des sous. Et encore des sous. Pour construire des mosquées, pour les entretenir, les chauffer, les décorer. Pour payer les mollahs et imams, et tous ceux qui prêchent le mépris du chrétien ou du juif et la haine de lathée, voire la guerre sainte, le djihad. Pour assurer leur pension. Pour endoctriner les « jeunes » qui ont déjà tant de peine à sintégrer. Pour enseigner que la loi religieuse prime la loi civile, cest-à-dire pour prêcher lincivisme
Combien de dépenses supplémentaires ? Personne ne sait le dire.
10.000.000 sont prévus en 99. Pour commencer. Pour financer « lexécutif des musulmans de Belgique ». Qui lui désignera les mollahs et autres ministres du culte qui profiteront de la manne du contribuable Belge. Il est évident que les salaires totaliseront sans doute des centaines de millions.
Et les mosquées, actuellement au nombre de 250 ? A charge des communes, bien entendu. A coté des fabriques déglises, nous aurons sans doute bientôt des « fabriques de mosquées ». De coûteux fromages supplémentaires.
Quant aux professeurs de religion musulmane, il y en a déjà des centaines. Payés par la Communauté française, au profit de la Communauté musulmane, qui aura dorénavant également son « exécutif ». Pourquoi pas bientôt également son « gouvernement » ?
Cet exécutif a été constitué dans lurgence et en toute illégalité. « Vu lurgence », comme le mentionne le préambule de larrêté royal du 24 septembre 1998 et larrêté ministériel du même jour « concernant la Commission d'accompagnement relative à l'organisation des élections d'un organe représentatif du culte islamique », Quelle urgence ? Le culte musulman est reconnu depuis 1974 La perspective du vote des immigrés, bien entendu !
En labsence de toute base légale, car larrêté royal du 24 septembre 1998 se fonde sur la loi du 4 mars 1870 sur le temporel des cultes, pour donner cette habilitation au Roi. Et par une procédure pour le moins curieuse, puisque lesdits arrêtés se fondent sur la « convention du 30 juin 1998 entre le Centre pour l'égalité des chances et la lutte contre le racisme et le Ministre de la Justice » pour précisément lui confier lorganisation de cette élection. Quelle est la compétence légale de ce centre, omniprésent et omniscient, en matière dorganisation des cultes ?
Et en dehors de toute logique. Le culte catholique est financé par lEtat suite au Concordat de Napoléon. Une sorte de contrat entre lEglise et lEtat. LEtat, incapable de restituer à lEglise les biens confisqués en toute illégalité, sest engagé à titre de dédommagement à financer le culte catholique à perpétuité. A défaut de rendre le capital, lEtat en versait les intérêts, en quelque sorte Mais, rien de tout cela pour les musulmans : le financement de leur idéologie est un véritable cadeau !
« Composé de 7 élus issus de la communauté marocaine, 3 de la communauté turque, 3 musulmans dautres nationalités et 3 Belges ou Européens convertis » le nouveau bidule institue une discrimination sur base de lorigine ethnique qui si elle était le fait de nationalistes belges, ne manquerait pas de nous voir traduits devant les tribunaux. Mais le centre pour légalité des chances qui a conçu et organisé le nouveau bidule est au dessus de tout cela A noter, toutefois, quil ne fallait pas être Belge pour être élu
Sur 350.000 musulmans de Belgique, seuls 74.000 se sont inscrits (ou ont pu sinscrire), mais seulement 45.000 ont finalement voté, soit moins de 13% des musulmans de Belgique. Belle représentativité ! Des communautés entières, par exemple les Alévites, une minorité chiite modérée de Turquie, ont été plus ou moins écartées du scrutin, tandis que les Albanais sestimaient sous représentés.
Dès avant les « élections », on attirait lattention sur le danger de voir le nouveau bidule noyauté par des islamistes purs et durs. Le résultat ne sest pas fait attendre : dès le lendemain des « élections » on parlait dune vingtaine dislamistes notoires élus sur les 51 membres élus. Et combien parmi les cooptés ? La Sûreté de lEtat le sait sans doute, mais tout le monde sen fout.
A part répartir la « manne céleste » entre les petits copains intégristes, quelle sera la compétence du bidule « OCC » ? Lancer des « fatwa » peut-être ? Ce serait bien dans la ligne de lIslam.
Le Ministre Van Parijs a fait rentrer le Cheval de Troie dans la ville , en toute illégalité, et dans la précipitation. Pour quelques électeurs
Et Maystadt en rajoute en proposant « limpôt philosophiquement dédicacé ». Soit concrètement moins dargent pour lEglise, mais plus pour les musulmans et les Francs-Maçons On croit rêver !
R. KORTENHORST
(Bastion n°30 de janvier 1999)