Votes des étrangers et naturalisations massives
Le tandem Jean-Luc Dehaene et le FDF (PRL) trouvent, pour les Flamands à Bruxelles,
En a-t-on fait, du tam-tam, sur la stratégie du Vlaams Blok à Bruxelles! S'adresser à l'électeur bruxellois en français, lui susurrer des mots doux (liever Vlaams dan Marokkaans, plutôt devenir Flamand que Marocain...), et devenir ainsi le premier parti flamand de la Capitale. Cela fait, il ne reste qu'à bloquer les institutions à Bruxelles. Puis, à faire sauter la Belgique.
Tam-tam, tam-tam! Comment bloquer le Vlaams Blok? Mais en naturalisant les étrangers, en leur donnant le droit de vote, susurrent les francophones aux partis traditionnels flamands. Et les Flamands de tomber dans le piège, tête baissée. Les voici effacés de la carte de Bruxelles, capitale de la Belgique mais aussi de la Flandre, sans qu'ils aient eu le temps de dire "ouf"!
C'est qu'à la faveur du tam-tam, sur la stratégie du Vlaams Blok, une autre stratégie s'est accomplie, silencieuse, redoutablement efficace. Une stratégie qui fait les choux gras du FDF (PRL) et du PS.
Entre 1985 et 1994, 266.203 étrangers ont été naturalisés, dont 22% à Bruxelles. En 1997 seulement, 36.538 étrangers ont été naturalisés, dont 46% à Bruxelles! 98% de ces nouveaux Belges ont introduit leur demande en français. Hé, Frère Jacques, Frère Flamand, tu dors??? Plus tout à fait. Ainsi, l'éditorialiste du "Het Laatste Nieuws" observe, le 10 juillet, "qu'en 4 ans, il y a eu, à Bruxelles, plus de nouveaux Belges qu'il n'y a dans la capitale de voix flamandes". Et on y ajoutera, dit-il, 130.000 Européens, dont la majorité sont d'origine romane. Et puis les non-Européens.
Autrement dit: les Flamands sont morts, à Bruxelles. Et le FDF (PRL) en rajoute. Vous voulez une majorité des 2/3, pour le droit de vote des étrangers, disent-ils à Dehaene? Très bien, mais à une condition: naturalisation des étrangers, sans condition du tout! Sauf la résidence (merci). Comme cela, les Flamands seront non seulement morts, mais morts et enterrés. Ils en rient encore, les FDF, dans les
salons bruxellois, dans les salons libéraux, avec l'accent guindé, précieux, de ceux qui, jadis, "ne parlaient flamand qu'avec la bonne".
Et après le FDF, c'est au PS de rire. Car le PS, qui comparaît en septembre devant la Cour de Cassation, pour Dassault et Agusta, le PS, qui sait parfaitement que la Cour de Cassation a ré-ouvert une enquête sur Di Rupo, pour faits (anciens et nouveaux) de pédophilie, le PS, fleurant la maffia, l'assassinat politique, la corruption, le proxénétisme, le PS entend remplacer l'électorat belge par l'électorat étranger. C'est quand même plus prudent. Et c'est un jeu d'enfant. Bruxelles-Ville? 36% d'étrangers. Ixelles? 37%. Schaerbeek? Idem. Et Molenbeek. Saint-Gilles? 48%. Saint-Josse-ten-Noode? 54%. Sur 953.175 Bruxellois, on compte 40% d'étrangers ou de "Belges" d'origine étrangère récente. Oui, comme un journaliste l'observait dans le journal "De Standaard", en juillet 1998, après les Flamands, ce seront les Belges en général qui passeront à la moulinette de l'immigration.
Requiem pour les Flamands à Bruxelles, Requiem pour les Belges en Belgique.
Oui, diront les premiers Flamands réveillés, mais quid de la stratégie du Vlaams Blok? C'est vrai, ce parti séparatiste veut faire éclater notre pays, au jour et à l'heure qu'il aura choisis. Il y a pourtant un moyen bien simple, naturel, démocratique, de lui barrer la route ou de ralentir son avance sur Bruxelles. Il y a le Front Nouveau de Belgique. Qui recueillera, démocratiquement, les voix de ceux qui aiment leur pays, du Nord au Sud, et d'Est en Ouest. Le centre anti-belge de l'Egalité des Chances l'a déjà compris. "Je ne veux pas imaginer une stratégie francophone qui consisterait, en tout cas à Bruxelles, à permettre à ces formations d'exister...pour leur trouver la qualité de diviser l'électorat du Vlaams Blok" (Le Soir, 16.7.1998, p.2). C'est aussi la stratégie, que doivent adopter, pour leur survie, les partis traditionnels flamands.
Quant à nous, foin de stratégie, battons-nous, battons-nous jusqu'au dernier, pour que la Belgique vive. Les naturalisations massives, le droit de vote aux étrangers, c'est la mort des Belges en Belgique. Septembre: cadres, militants, sympathisants du Front Nouveau, soyez tous à vos postes! Il y va de la survie de .
MB Député fédéral,
Ancien Conseiller à la Cour du Travail,
Président du Front Nouveau de Belgique
(Bastion n°26 de septembre 1998)