Les méfaits de l'immigration

 

Gauche caviar, droite bon chic bon genre, perroquets du politiquement correct, journalistes subsidiés, politiciens alimentaires et enseignants, tous semblent s’être ligués pour se faire les chantres de la société multiculturelle, du " droit à la différence ", et du soi-disant enrichissement que constituerait pour la Belgique une présence massive de populations immigrées sur notre sol. Comment peut-on tenir des raisonnements aussi aberrants ?

 

Quart-monde du tiers-monde

Si la majorité des Belges comprend la présence de diplomates étrangers, ou des cadres internationaux qui séjournent temporairement sur notre territoire, si elle accueille chaleureusement les touristes venus admirer les témoins glorieux de notre culture et de notre histoire, elle.s’oppose avec raison à la présence en Belgique du " quart-monde du tiers-monde ". Celle des " travailleurs " peu ou pas qualifiés, " importés " pour prétendument accomplir le travail que les Belges refuseraient de faire. Celle des populations de culture ou de religion différente, attirées uniquement, ou essentiellement, par notre standard de vie et par les avantages de notre sécurité sociale. Cette immigration n’apporte rien de positif, ni à la Belgique, ni aux Belges. Nous allons le démontrer et couper les ailes aux canards nés du cerveau pervers de penseurs en chambre, diffusés lors des " coquetèles " de la gauche-caviar, avant d’être enseignés dans nos écoles ou répercutés dans les médias subsidiés.

 

Terre d’immigration ?

Affirmer que la Belgique a toujours été une terre d’immigration est un véritable mensonge. La Belgique fut, par contre, une terre de transit des armées étrangères et la voie des invasions vers les grands empires voisins. De ce fait, elle connût de nombreuses occupations, imposées brutalement aux populations autochtones. Ce qui est trop peu connu par contre, c’est que la Belgique fut, jusque très récemment, une terre d’émigration

Ce n’est qu’avec le capitalisme et l’élévation du niveau de vie que la Belgique devint une terre d’immigration. Les patrons et les gouvernements, confrontés à une classe ouvrière de mieux en mieux formée, et dès lors très exigeante, et à des syndicats puissants, ont organisé l’importation massive de main d’œuvre étrangère pour casser les salaires, organiser une concurrence déloyale sur le marché de l’emploi et contrer les légitimes revendications des travailleurs belges. Le but était évidemment de préserver les bénéfices du grand capital au détriment des classes laborieuses.

 

L’immigration qui travaille

Les premiers travailleurs importés venaient de l’Europe méditerranéenne, notamment l’Italie, ou encore d’Europe orientale, de Pologne par exemple. Il s’agissait d’une main d’œuvre industrieuse, de culture occidentale, fort proche de la nôtre. Cet immigration suscita souvent l’hostilité des Belges : elle venait concurrencer ceux-ci sur le marché de l’emploi et les obligeait à modérer leurs légitimes revendications. L’intégration se fit cependant relativement aisément, dès la seconde génération : Italiens, Espagnols, Portugais et Polonais sont des européens de tradition occidentale et de religion chrétienne. De plus le chômage ne faisait pas encore les ravages que l’on connaît.

Entre-temps, la Belgique accueillit également, à doses homéopathiques, des réfugiés politiques de Hongrie, de Grèce, ou quelquefois d’Amérique latine. Il s’agissait encore une fois de population facilement intégrables, qui plus est provenaient souvent des élites intellectuelles. Il s’agissait alors de vrais réfugiés fuyant des dictatures au péril de leur vie. Ils ne posaient guère de problèmes en Belgique.

 

L’immigration continue

Mais depuis 1973, il n’y a plus de travail en Belgique. Le chômage est devenu endémique, les dépenses de sécurité sociale ont explosé, le déficit public est devenu le cauchemar des gouvernements qui n’ont plus eu que le mot restrictions à la bouche… Restrictions ? Oui, mais pas pour l’immigration…

Dans un tel contexte, on peut en effet se demander pourquoi l’immigration n’est pas totalement arrêtée. D’autant plus que cela semble être le souhait de la majorité des Belges.

 

A qui profite le crime ?

C’est que les syndicats paient les allocations de chômage et brassent pour ce faire des centaines de milliards, sur lesquels ils prélèvent leur dîme : plus il y a de chômeurs, plus cela rapporte ! De plus, les dirigeants syndicaux se sont vus offrir entre-temps des postes extrêmement rémunérateurs à la banque nationale, dans diverses sociétés et parastataux : ils ont été achetés par le grand capital et certains lobbies, dont ils servent dorénavant les intérêts. Notons que syndicats et mutuelles possèdent maintenant leurs propres organismes financiers, qui figurent parmi les premiers du pays…

Enfin, avec le développement de la sécurité sociale et des avantages sociaux, le pouvoir et ses complices syndicaux sont à la recherche de populations déracinées, fragilisées, exclues, quémandeuses, dépendantes, cibles idéales pour constituer une clientèle électorale fidèle, qu’il faut multiplier autant que possible.

Ce n’est pas sans raison que l’on continue d’importer, soit sous couvert du regroupement familial, soit du refuge " politique " (comprendre économique), de la main d’œuvre non qualifiée, alors que c’est dans ce créneau que le problème du chômage est le plus grave et le plus difficile à résoudre !

Ce n’est pas sans raisons non plus que les partis clientélistes veulent accorder le droit de vote aux immigrés qui refusent la naturalisation Belge.

LES CONSEQUENCES…

Appauvrissement généralisé

Cette politique conduit à un appauvrissement généralisé en Belgique : chaque immigré est un équivalent chômeur, soit il émarge à la sécurité sociale, soit il prend le travail d’un Belge. La population active n’augmente pas, mais elle doit entretenir un nombre d’inactifs de plus en plus grand et supporter des impôts et charges sociales en croissance perpétuelle. Sans aucun avantage en contrepartie…

Cette politique hypothèque la compétitivité des entreprises belges. Les charges sociales alourdies, suite à la présence de main d’œuvre excédentaire due à l’immigration, ont évolué vers une parafiscalité sur le travail, qui pénalise gravement nos entreprises. Cette parafiscalité galopante est directement proportionnelle au niveau de l’immigration. La perte de compétitivité qu’elle entraîne pour les entreprises belges impose, d’autre part une modération salariale bien plus forte que s’il n’y avait pas d’immigration. Ceci influence directement le nombre de faillites de nos entreprises et le niveau du chômage.

 

Des ghettos urbains

Ce " quart-monde du tiers-monde ", que l’on importe, constitue des ghettos. Ceci provoque une dégradation rapide du parc immobilier de nos centres urbains. Qui se ressemble s’assemble ! Les immigrés se regroupent dans les quartiers en fonction de leur origine géographique et ethnique. Leurs moeurs et culture différentes, leurs faibles exigences en matière de confort et d’esthétique entraînent la détérioration de quartiers entiers. Les belges fuient rapidement ces ghettos, parfois sous la menace, ce qui accélère la constitution de véritables chancres urbains. Ces quartiers deviennent de véritables " implantations " du tiers-monde au sein de notre pays. Non seulement les belges ne s’y sentent plus en sécurité, mais faute de " contrôle social " belge, d’autres coutumes, d’autres normes y règnent, une autre société se greffe au cœur même de la Belgique. De véritables zones de non-droit belge s’imposent à une police de plus en plus impuissante.

 

La déstructuration sociale

Cet état de choses conduit à une déstructuration rapide de la société belge. Les avantages accordés aux populations allochtones pour les acheter, mais refusés aux belges de souche, créent des tensions sociales graves et portent atteinte à la cohésion et à la solidarité nationale. A quoi bon être Belge, si l’étranger est mieux traité en Belgique que le Belge lui-même ?

La cohabitation de cultures et de systèmes de valeurs différents sont une source importante de criminalité. La juxtaposition de normes différentes, la disparition du contrôle social et de la morale collective, le mépris des immigrés pour la communauté d’accueil, l’oisiveté des " jeunes ", les tensions sociales, détruisent tout cadre de référence moral et engendrent des frustrations. Elles conduisent immanquablement à la violence et à la délinquance.

 

Hypothèques sur l’éducation

La présence de jeunes immigrés dans nos écoles hypothèque également le niveau de l’enseignement et l’éducation dispensés. Beaucoup entrent à l’école sans même connaître le Français ou le Néerlandais. Le retard culturel et social des populations immigrées (quart-monde du tiers-monde) par rapport aux normes belges impose de dépenser beaucoup d’énergie et de moyens pour amener les élèves " en retard " au niveau de l’élève belge, si tant est que ce soit possible. Soit ces élèves sont minoritaires dans une classe " belge " et ne parviennent pas à suivre, soit ils sont majoritaires et le niveau de la classe handicape le développement des élèves autochtones.

Nous passerons sous silence les problèmes de violence et de drogue à l’école, dont les jeunes immigrés constituent indiscutablement le vecteur essentiel, pour aborder le problème de la déliquescence culturelle.

 

Atteintes à la culture

La culture fournit à l’individu une série de repères pour vivre en communauté. Les repères qu’elle contient supposent une certaine stabilité, et une assimilation durant tout le processus éducatif. On peut admettre qu’une culture s’enrichit lorsqu’elle est mise en contacts avec d’autres cultures, ceci lui permet de se remettre en question et d’évoluer. Mais le mélange brutal, forcé et instable de plusieurs cultures conduit à la disparition pure et simple des repères et de l’identité, à l’estompement, sinon à la disparition des normes collectives et du cadre de référence.

De plus, l’importation de populations peu cultivées (quart-monde du tiers-monde) n’apporte aucun enrichissement culturel. Il en serait peut-être autrement d’une confrontation avec des classes privilégiées et cultivées, ce qui n’est assurément pas le cas de la masse des populations " importées " en Belgique. Le mélange avec de telles populations, d’un niveau culturel très bas ne mène qu’à une dégradation culturelle et à un nivellement par le bas. Il facilite par contre la pénétration de la " culture " commerciale cosmopolite, et le parler d’un " sabir " qui n’a plus qu’un lointain rapport avec la langue de Voltaire.

 

" Coûts de transaction "

La multiculturalité augmente les " coûts de transaction " au sein de la société. L’homogénéité des normes et de la culture au sein d’une collectivité réduit les frictions et les négociations au sein de cette collectivité : un large consensus sur l’essentiel permet de gagner beaucoup de temps, et d’épargner des conflits et des négociations lors prise de décisions collectives.

De faibles coûts de transaction augmentent considérablement l’efficacité d’une collectivité, qui peut ainsi réagir plus rapidement et de manière beaucoup plus cohérente à l’évolution de son environnement ou aux défis extérieurs. Une société continuellement à la recherche d’un consensus interne est beaucoup plus vulnérable à son environnement et moins efficace pour relever des défis : elle doit consacrer beaucoup trop d’énergie pour atteindre le consensus indispensable pour agir.

Les sociétés multiculturelles ont une faible cohésion, se caractérisent par un consensus instable ou inexistant et doivent dépenser une énergie intense pour préserver leur unité et surtout pour prendre des décisions collectives efficaces par des voies démocratiques.

 

La Démocratie en danger

Elles sont dès lors très vulnérables, à moins d’un pouvoir fort. Dans une société peu cohérente, les seules décisions collectives efficaces sont souvent prises de manière autoritaire : c’est donc la voie ouverte pour l’autoritarisme et la dictature…

La volonté du pouvoir d’imposer à son peuple une immigration incessante et société multiculturelle, en hommage à dieu sait quel veau d’or idéologique, porte véritablement atteinte à la Démocratie. Pour ce faire, non seulement le pouvoir ne tient aucun compte de la volonté d’une large majorité des citoyens, mais les médias subsidiés doivent pratiquer quotidiennement un véritable lavage de cerveau collectif pour inhiber toute révolte naturelle.

 

Le véritable racisme

La cohabitation forcée avec des populations étrangères engendre enfin le véritable racisme. Les problèmes de cohabitation difficile, de concurrence sociale, les discriminations positives, l’envie sociale créent un climat de tension, puis de haine vis-à-vis de l’autre, qui mènent tôt ou tard au racisme, que nos gouvernants prétendent vouloir éviter.

Ce qui n’est au départ qu’une antipathie naturelle se transforme rapidement en une haine mortelle et larvée contre " l’étranger ", alors que les véritables coupables sont ces gouvernants irresponsables qui nous ont concocté cette véritable bombe sociale. Elle éclatera tôt ou tard, d’une manière d’autant plus brutale et dévastatrice que les réflexes naturels auront été longtemps inhibés.

Les problèmes de l’immigration ne font que commencer, et prennent de plus en plus, un caractère irréversible. Ils constituent le problème majeur auquel l’Europe du XXIième siècle sera confrontée.

R. KORTENHORST

(Bastion n°25 de juin 1998)

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