Ecolo... Escroc
En mars, Ernest Glinne et Jean Guy, 2 socialistes radicaux, passent chez Ecolo. Qu'est-ce qui attire les rouges ... chez les Verts ? En mars toujours, un député belgo-marocain, Mostafa Ouezekhti, passe d'Ecolo au ... PRL. Pour lui, c'est chou vert et vert chou. Pourtant, Ecolo est le 1er parti de l'immigré, avant le PS, le PSC et le PRL, ex-aequo. Mais qu'est-ce que l'écologie? Isy Lemaire nous explique qu'Ecolo pourrait bien être l'escroquerie du siècle !!! Le lecteur comprendra que la véritable écologie, il la trouvera au FNB, qui défend la Nature et... la Nation !
En politique, les verts sont partout le fer de lance du droit de vote pour les immigrés. Que ce soit en France, en Allemagne, en Belgique ou ailleurs, à peu près tout le monde sait à présent que l'étiquette communiste étant devenue obsolète, il est à la mode à présent pour les tenants de ce genre d'idées de se retrouver «écologiste». Et il s'agit d'une des plus formidables mystifications de cette fin de siècle...
Pour monsieur Tout-le-monde, un écologiste est un spécialiste en écologie, voire plus généralement un défenseur de la nature.
Il faut démystifier M.Tout-le-monde.
Jean-Marie Le Pen avait coutume de se moquer des «verts» en les comparant à des pastèques: vertes à l'extérieur et rouges à l'intérieur. C'était très exact.
La stratégie qui a consisté, pour l'extrême-gauche, à confisquer très tôt l'étiquette «écologiste» à son usage exclusif, avec la complicité des grands médias, a procuré quelques fruits à ses inventeurs pendant plusieurs années.
Tromperie sur la marchandise
En effet, quoi de plus rentable, face à un électorat qui se détourne des grands partis traditionnels et se met à la recherche de l'alternative qui réponde à ses attentes réelles, que de se présenter comme un courant nouveau, incarné par des hommes jeunes, qui se réfère explicitement à la symbiose entre l'homme et la nature et entend réagir contre les périls qui menacent nos sociétés occidentales du fait de l'oubli de cette réalité essentielle ?
Pour donner de la crédibilité à cette image, qui naturellement a pu séduire bien des contemporains de bonne foi, les verts ont annexé quelques personnalités bien connues pour leur action allant en ce sens, comme J.Y. Cousteau par exemple.
Mais dès qu'ils eurent l'occasion d'agir en politique, ceux qui tirent réellement les ficelles de cette vaste manipulation d'opinion se montrèrent PRINCIPALEMENT préoccupés de questions n'ayant aucun rapport avec la couleur verte annoncée; çà et là, un peu d'écologie tout de même, pour justifier les attentes de leurs électeurs, mais les observateurs attentifs voyaient de mieux en mieux que la vraie couleur de l'action des prétendus écologistes était bien le rouge.
Le stratagème s'avérant payant, mené de main de maître avec la complicité des médias, on vit se convertir en verts de plus en plus de rouges !
Anciens de Mai 68
A l'heure actuelle, les partis écologistes les plus importants partout en Europe sont tous contrôlés et -sauf exceptions pour sauver ce qui peut l'être des apparences- représentés par des gens d'extrême-gauche.
L'exemple le plus connu est sans doute en Allemagne, celui de Daniel Cohn-Bendit. Le temps passe si vite qu'il faut informer les plus jeunes que ce personnage a été la figure emblématique et un des artisans les plus actifs de mai 68,qui depuis Paris a essaimé dans le reste de l'Europe.
Mai 68 était une explosion d'idées d'extrême-gauche au sein d'une minorité étudiante non-représentative de la population, qui s'est exprimée par des émeutes urbaines, immédiatement récupérées à des fins électorales par le parti communiste et le parti socialiste français.
Désavoué par une gigantesque manifestation populaire dans Paris, Mai 68 avait surgi dans les «golden sixties» au sein d'une société d'abondance, où 90 % des gens vivaient heureux, mais qu'une petite minorité d'utopistes voulait mettre à bas pour y substituer leurs fantasmes, un composé d'idées d'extrême-gauche les plus variées, mais où on chercherait en vain une référence à la nature ou à une préoccupation écologique. Et pour cause...
Après ses succès du début, on a constaté un recul, puis une stagnation de l'"effet écologiste" dans l'électorat, qui s'explique sans doute par la déception d'un bon nombre de ses électeurs quand ceux-ci ont constaté que, comme disait Le Pen, ceux qui paraissaient verts étaient en fait rouges.
Cependant, il en reste encore suffisamment pour voir survivre ce courant, grâce toujours à l'appui des médias où ils ont leurs courroies de transmission, et grâce à la stupidité des partis traditionnels, qui suivent les médias sans voir qu'ils sont eux-mêmes manipulés.
L'écologie, créée en 1866
Voyons enfin où réside fondamenta1ement écologiste.
Précisons d'abord que l'"écologisme" n'existe pas, ni comme doctrine, ni même comme mot du vocabulaire.
Si on décidait de l'introduire dans la langue, ce ne pourrait être que par référence aux écologistes! Il n'en va pas de même pour l'ECOLOGIE, qui est un terme inventé par le zoologiste allemand Ernst Haeckel (1834 -1919) pour désigner sa science nouvelle, devenue une partie de la biologie, qui étudie les rapports des êtres vivants avec leur milieu naturel. L'année-même où Haeckel rencontra Darwin et se rallia avec enthousiasme au transformisme, en 1866, il inventa l'écologie. Haeckel énonça aussi la «loi biogénétique fondamentale», selon laquelle le développement biologique de tout individu (ontogenèse) récapitule tout le développement de son espèce (phylogenèse), découverte capitale qui, dans l'ensemble, n'a jamais été démentie jusqu'à nos jours.
Apparition des écologistes en 1972
Quant aux «écologistes» ou «verts», le premier parti qui en prend l'appellation apparaît en 1972, en...Nouvelle-Zélande.
Au début de cette mode, les programmes varient beaucoup entre mouvements et partis écologistes: les uns privilégient effectivement la défense de l'environnement, et c'est ce que le grand public en retiendra avec sympathie, d'autres vont même s'opposer à 1'avortement comme étant contre nature.
C'est alors que, voyant le profit qu'ils pouvaient tirer de cette confusion autour d'une nouvelle mode, les soixante-huitards (extrême-gauche) à la recherche d'un déguisement électoralement rentable, eurent l'idée de confisquer cette étiquette, d'abord en Allemagne(Grünen) d'où Daniel Cohn-Bendit entreprit d'oeuvrer à la reconversion de toute l'extrême-gauche européenne en écologistes.
Et comme il faut bien sauver les apparences, ceux-ci se sont faits les champions du retraitement des déchets, de la lutte contre la pollution et de quelques préoccupations pertinentes en matière d'environnement.
Les écologistes contre l'écologie
Mais fondamentalement on notera la contradiction essentielle entre l'action des écologistes et une saine fidélité aux principes de l'écologie selon Haeckel. Les écologistes sont internationalistes, puisque venant de l'extrême-gauche; il n'est donc pas surprenant qu'ils se prononcent pour la société multiculturelle et pour l'attribution du droit de vote dans un pays à quiconque vivrait dans ce pays, sans souci d'origine ou de nationalité. Pour eux, tout homme peut se considérer comme chez lui partout sur la terre ! C'est le mondialisme.
C'est ici la négation-même de la notion de territoire. qui est incontournable en bonne écologie... On parle alors de races, lesquelles ont chacune leur milieu naturel: l'ensoleillement par exemple conditionne la pigmentation de la peau.
Chaque race a son milieu naturel, chaque peuple a son territoire, où, à travers des dizaines de générations successives, se forme un caractère propre, et d'où naît un attachement profond et naturel à la «patrie» ou pays des pères (vaterland), traduction politique de la notion de territoire.
Le comble de l'ironie est bien que cette notion de territoire, on ne peut plus fondamentale dans la nature, soit niée par des gens qui, en se disant «écologistes», trompent le monde en lui laissant croire qu'ils sont les apôtres d'un renouveau de la société qui se baserait sur l'harmonie de l'homme avec la nature !
Les tortues à joues rouges
Une émission que je regarde toujours en famille avec plaisir est «Le jardin extraordinaire». On nous y a expliqué à maintes reprises les nuisances causées par l'importation massive en Europe des tortues (carnivores)à joues rouges de Floride, ou d'autres bêtes exotiques.
Ces animaux relâchés dans notre environnement par des propriétaires inconscients entrent en concurrence avec leurs congénères autochtones, que souvent elles arrivent à supplanter. Et on nous adresse de vibrants appels à la vigilance pour que ce phénomène soit enrayé, et que les animaux autochtones ne soient plus exposés à cette dangereuse concurrence (sic). Non pas que la concurrence soit contre nature: elle est naturelle entre animaux habitués à vivre ensemble depuis des milliers d'années sur un même territoire.
Mais parce qu'ici l'homme fausse tout le jeu naturel en exportant certains animaux hors de leur territoire vers un autre... Et je me disais, et vous en ferez sans doute autant: pourquoi se montrer si attentifs à la quiétude de nos braves tortues indigènes et dans le même temps si inconscients, si légers quand il s'agit des humains, nos compatriotes européens, confrontés eux aussi sur leur territoire à une immigration massive de congénères qui les exposent de la même manière à une dangereuse concurrence ?
Voilà une vision écologique du problème de l'immigration, et qui est tout le contraire de celle des écologistes...
I. L.
(Bastion n°23 d' avril 1998)